LE MOT DU DIRECTEUR
Le numéro de février offre une diversité de contenus tout en créant des liens entre les différents éléments. Les textes se penchent sur le rôle des nouvelles technologies dans la pratique de l’art contemporain, une question qui concerne étroitement notre travail dans cette publication. Dans deux des rubriques, «L’actualité du mois» et «L’entrevue», notre attention s’est portée sur Montréal. Rossitza Daskalova met en relief la présence des nouveaux médias à Montréal. Son article intitulé «L’art et les nouvelles technologies à Montréal. À l’occasion de l’ouverture de Technoboro» fait un compte rendu des organisations et des activités qui s’occupent de la production et de la diffusion de l’art et des nouvelles technologies offertes aux artistes et au public.
À l’occasion de l’exposition se tenant au Musée d’art contemporain de Montréal, Sylvie Parent a effectué une entrevue avec Gary Hill, un artiste qui travaille avec les développements technologiques et parvient à en dépasser les frontières. Dans le «Site à voir», Sylvie Parent s’intéresse à Sensorium; son commentaire fait valoir l’expression poétique qui peut ressortir des moyens technologiques avancés. Dans le même ordre d’idée, nous sommes heureux d’avoir pu souligner le caractère poétique de plusieurs projets Web dans notre sélection du mois.
Nous voudrions remercier Gary Hill - dont nous avons montré le travail au CIAC durant les Cent jours d’art contemporain de 1989 - d’avoir accepté de contribuer à notre magazine. Nos remerciements s’adressent également à Rosa Martinez, qui a finalement pu répondre aux questions de Rossitza Daskalova sur la 5e Biennale d’Istanbul, maintenant que l’événement est terminé et que son horaire peut le lui permettre. Nous sommes heureux de publier cette entrevue à présent et d’offrir à nos lecteurs l’article sur la Biennale d’Istanbul dans nos archives.
N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et à participer à notre magazine.
Claude Gosselin
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