Andrea De Gennaro, La culture du riz, Suite photographique, 2018 

19 octobre – 4 novembre
Entrée libre

 

Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC-MTL)
8, boulevard De Maisonneuve Ouest

 

Mercredi, samedi, dimanche : de midi à 18h00
Jeudi et vendredi : de midi à 20h00.
Lundi et mardi : fermé

 

Claude Gosselin
Directeur général et artistique

 

ÉVÈNEMENT FACEBOOK

© Andrea de Gennaro, Black & Rice project

 

 

 

Dans son projet photographique Black and Rice Andrea De Gennaro cherche à témoigner des sentiments et des émotions qui entourent la culture du riz. Il raconte l’évolution du riz de la famille Rizzotti, sa provenance et ses trans­formations à travers le temps.

 

Le riz est une plante pratiquement invisible. Avant sa cueillette, vous ne la verrez pas car elle est noyée. Par contre, vous pourrez détecter sa présence là où le blanc apparaît sur sa tige noire. Cueilli, le riz ne laisse pas de traces; tout disparaît, il n’y a plus rien de visible dans la rizière.

 

L’ensemble du projet, 24 photographies en noir & blanc sélectionnées par Leonello Bertolucci, comprend une photo aérienne de Manuel Pistoni, photographe et ami d’Andrea De Gennaro. Cette photo, fortement éclairée, est caractérisée par un faible contraste et des tons uniformément clairs selon la technique du « high-key lighting ».

Photo : Guy L’Heureux. Vue de l’exposition. Andrea De Gennaro – Black & Rice Project

 

 

Biographie

 

Andrea De Gennaro, né en 1979, est passionné par la photographie dès son jeune âge. Il suit les cours de l’Instituto Italiano di Fotografia de Milan pendant deux ans et, depuis 2015, il se consacre uniquement à la photographie, se spécialisant dans la documentation d’évènements et ses créations personnelles.

 

À ce jour, le projet Black & Rice a été présenté au Musée ethnologique de Tornaco (Novara) et au Centre des expositions de la Rizzotti Rice Firm, à Vespolate (Novara). Les prochaines expositions sont prévues en octobre 2018 à la Bibliothèque ‘’Le Tilane’’ à Paderno Dugnano (Milan) et en 2019 à Spazio53 à Vooghera (Pavia). Quelques photos ont été publiées dans le livre ‘’Gente di Rose’’ (Gens de riz) de Gianfranco Quaglia.

© Andrea de Gennaro, Black & Rice project

 

 

Entrevue

 

CG : Comment vous est venue l’idée de produire une série de photos sur la culture du riz ?

 

ADG : J’ai réalisé ce projet car je voulais faire connaître les rizières aux gens. J’aime ce type de terroir, ses couleurs, ses odeurs, les gens qui se lèvent tôt pour aller faire un travail humble. Les oiseaux s’attachent aux hommes alors qu’ils travaillent la terre. Le travail dans les rizières est toujours une collaboration entre l’homme, la machinerie et la terre. Le tout noyé dans l’eau qui baigne les terres. J’aime marcher dans les rizières à 6 heures du matin en novembre et en décembre lorsque la brume les enveloppe me régalant de la tranquillité et d’une sensation de liberté. Je voudrais que ceux qui voient ces photos réussissent à obtenir les mêmes sensations en essayant de s’immerger dans les clichés.

 

 

CG : Quand avez-vous commencé à faire de la photographie ?

 

ADG : J’ai débuté ma pratique photographique dans ma jeunesse. J’aimais l’idée de photographier un objet et d’attendre avec émotion son développement. J’ai eu l’opportunité de faire de la photographie en 2001 dans un village touristique, mais à cette époque je n’étais pas encore prêt à me lancer dans une carrière photographique, alors j’ai préféré continuer dans le domaine de la musique. L’année 2011 marque mon retour à la photographie de façon continue. Avec plus de maturité, j’ai compris que cette pratique demandait une préparation technique afin d’obtenir les résultats que je souhaitais en utilisant des équipements adaptés. J’ai fréquenté pendant deux ans l’Instituto Italiano di fotografia de Milan. Aujourd’hui, je réalise à un niveau professionnel des photographies d’événements et des photographies publicitaires.

 

 

CG : Y a-t-il un sujet récurrent dans vos photos ?

 

ADG : Un ancien dicton italien dit que les arbres sont une charnière entre ciel et terre et que lorsque le dernier arbre sera abattu, le ciel s’en ira et provoquera la fin du monde.

 

 

CG : Quelles sont vos préoccupations esthétiques ?

 

ADG : Mes préoccupations esthétiques sont de réussir à projeter de manière la plus réaliste possible les sujets que je photographie. Je m’impose des procédures rigides lorsque je conçois un nouveau projet c’est-à-dire que j’analyse dans un premier temps le sujet. Je conçois comment il peut être photographié afin d’obtenir les clichés que je souhaite.

 

 

CG : Votre travail photographique répond-t-il à des commandes ?

 

ADG : Au niveau commercial, je travaille sous contrat seulement. À titre d’auteur, je préfère produire un sujet et ensuite l’offrir.

 

 

CG : Vous avez utilisé une approche photogra­phique HI-KEY. Est-ce régulier comme façon de rendre vos photos ?

 

ADG : Pour réaliser mes photographies, j’utilise souvent une approche « hi-key », une technique dont le résultat me plait beaucoup. Je réussis de cette façon à atteindre mes objectifs. Selon les projets, j’utilise aussi d’autres approches photographiques.

 

 

CG : Auriez-vous autre chose à nous dire sur votre travail photographique ?

 

ADG : Actuellement, je travaille beaucoup avec des agences qui font des reportages sur les produits fait à la main, des souliers, etc… tandis qu’à titre d’auteur, je développe actuellement trois projets artistiques. Le premier prend place à Montréal. C’est un projet de photographies de rues. Ce projet est aussi une fixation car je ne me suis jamais attaché à un lieu, je suis un nomade. Le deuxième est un reportage sur les pécheurs. Le troisième sera développé en collaboration avec le Dottor Quaglia. Ce sera un travail photographique qui présentera le monde du riz en Italie au cours des deux prochaines années.

© Andrea de Gennaro, Black & Rice project

 

 

Remerciements

Nos remerciements vont à Auky Gonzales, adjoint au directeur général, et à Marion Riberolles, muséologue, au Centre international d’art contemporain de Montréal.

 

Nous remercions également Tommaso Marcantonio et Les Investissements Moncalieri Inc. pour leur généreuse collaboration dans ce projet.

 

 

Enfin, que tous les donateurs du CIAC MTL trouvent ici notre gratitude.

De 0 $ – 99 $ : Adèle Lambert, Karen Mizeri, Earl Pinchuk, Quartier Éphémère (Caroline Andrieux), Paul-Émile Rioux, Colette Tougas. De 100 $ à 199 $ : Assurart (Colette Mendenhall), Jocelyne Aumont, Jacinthe Baril, Linda Bellemare, Renée Brisson, André Chénard, Robert-Jean Chénier, Richard Contant, Mario Côté, Sylvain Émard, Claude Grenier, Paul Leblanc, Luc Martin, Pierre Martin, Jean-François Moreau, Musée des beaux-arts de Montréal (Nathalie Bondil), Yves Pépin, Production Trois-Points (Selma Bryant, Jean-Pierre Fournier), Danielle Sauvage, Suzanne Sauvage, Serge Tousignant, Lorraine Vaillancourt, Stefano Zottola, anonymes. De 200 $ à 499 $ : Jean-Yves Bastarache, John Heward, Charles Lapointe, Antonia Migliara, Salvatore Migliara, Denise Ouellette, Lionel Pilotte, Anick Poirier, Cecil Rabinovitch, Guy Rodrigue, Carlo Saran, Ville de Montréal (Valérie Plante), anonymes. De 500 $ à 999 $ : MFCI Capital, Pierre Pilotte, Québecor Média, Daniel Trépanier, anonymes. 1000 $ et plus : Claude Gosselin, Les Développements Maxera Inc., Les Investissements Moncalieri Inc. (Thomas Marcantonio), MONDEV, Zamora Realties Ltd, 152245 Canada Inc.

© Andrea de Gennaro, Black & Rice project