Depuis une quinzaine d’année, le nom de Michel Goulet est associé à ce qu’on appelle «la nouvelle sculpture anglaise». C’est un univers reconnaissable mais transformé, contradictoire et paradoxal que nous soumet l’artiste. Intitulée Un signe de la main, l’exposition que le CIAC lui consacrait jusqu’au 6 juillet 1997 constituait sa première manifestation montréalaise depuis 1990. Ses œuvres se répartissent en deux groupes: d’un côté il y a les sculptures sérielles avec de vrais «objets divers» associés à la cinquantaine d’entonnoirs, aux seize poubelles…; de l’autre, les contructions en acier patiné, simulacre d’outils ou de pièces de mobilier. Le commissaire Gilles Daigneault a su rassembler des œuvres représentatives de l’artiste: douze œuvres récentes dont sept inédites.
Gilles Daigneault, Claude Gosselin. CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1997. 72p. : 30 ill. (20 coul.); 21 X 21 cm. Français et anglais. ISBN: 2-920825-13-5
Prix : 10 $