CAMPAGNE D’APPUIS POUR DÉSIGNER UN ESPACE PUBLIC AUX AUTOMATISTES

Initiateur du projet : Claude Gosselin, Directeur général et artistique
Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC MTL)
514 288 0811 • claude.gosselin@ciac.ca www.ciac.ca

Plusieurs places publiques à Montréal ont été nommées en l’honneur de personnalités importantes dans l’histoire culturelle et sociale du Québec. Il est toutefois un groupe d’artistes qui attend une reconnaissance hautement méritée. Il s’agit des Automatistes qui, au cours des années 1940-1955 ont marqué les milieux des arts visuels, de la littérature, de la danse, du design, du théâtre et de la psychanalyse.

 

Ont signé le manifeste Refus global, publié le 9 août 1948 : Madeleine Arbour, Marcel Barbeau, Paul-Émile Borduas, Bruno Cormier, Marcelle Ferron, Claude Gauvreau, Pierre Gauvreau, Muriel Guilbault, Fernand Leduc, Jean-Paul Mousseau, Maurice Perron, Louise Renaud, Thérèse Renaud, Françoise L’Espérance-Riopelle, Jean Paul Riopelle, Françoise Sullivan.

 

Récemment, la Ville de Montréal a lancé un concours international pour l’aménagement du lot no 066 du Quartier des spectacles / Place des arts.

© Arrondissement Ville-Marie
© Arrondissement Ville-Marie

L’aménagement du lot 066 sera inauguré en 2023 :

2023 sera l’année du 75e anniversaire de Refus global et les 100e anniversaires de naissance de Jean Paul Riopelle, de Françoise Sullivan et de Magdeleine Arbour.

 

La Fondation Jean Paul Riopelle prépare actuellement pour 2023 des activités importantes à être présentées aux niveaux national et international pour souligner l’apport unique de ce grand artiste québécois qu’est Jean Paul Riopelle. Pour sa part, le Musée des beaux-arts de Montréal a ouvert ces derniers jours l’exposition Riopelle : à la recherche des territoires nordiques et des cultures autochtones offrant de nouvelles perspectives sur l’œuvre de l’artiste.

 

Quant à Françoise Sullivan, le Musée d’art contemporain de Montréal vient de lui consacrer une exposition rétrospective qui a voyagé à travers le Canada. L’exposition est actuellement au Musée régional de Rimouski. L’artiste produit toujours et expose régulièrement à la galerie Simon Blais à Montréal.

Images © Arrondissement Ville-Marie.

Nous croyons que cet espace public serait l’endroit tout désigné pour honorer les artistes du groupe des Automatistes, actifs en tant que groupe mais aussi à travers des carrières individuelles remarquables, sur plusieurs années, marquées par des reconnaissances octroyées par leurs pairs, par des institutions culturelles de haut niveau et par les gouvernements du Québec et du Canada.

 

Le lot 066 est au centre des lieux où les Automatistes ont vécu, étudié et exposé au cours des années 1940-1955.

 

Parmi ces lieux, mentionnons le Collège Sainte-Marie rue De Bleury, l’École des beaux-arts de Montréal rue St-Urbain, l’École du Meuble rue Berri, l’École polytechnique rue St-Denis, les résidences de Claude et Pierre Gauvreau au 75 rue Sherbrooke Ouest, de Muriel Guilbault au 374 rue Sherbrooke Ouest, de Françoise Sullivan rue Hutchison, les expositions tenues au magasin Morgan rue Ste-Catherine et au Musée des beaux-arts de Montréal, la Librairie Tranquille rue Ste-Catherine Ouest où a été lancé le manifeste Refus global, les pièces de théâtre jouées au Gésù rue De Bleury et au Congress Hall boulevard René-Lévesque, les vitrines de Madeleine Arbour chez Birks, l’Atelier de Fernand Leduc rue Jeanne-Mance… Vous trouverez des notes sur chacun de ces lieux ici-même sur notre site dans la Cartographie des Automatistes.

Nous croyons qu’il y a là une justification pour que le lot 066 soit nommé La Place des Automatistes. Ayant agi dans toutes les disciplines artistiques, ils et elles se joindront à tous les artistes d’aujourd’hui qui se présentent dans les institutions voisines que sont la Salle Wilfrid Peletier, la Maison de l’Orchestre symphonique de Montréal, le Musée d’art contemporain de Montréal, l’Édifice Wilder pour la danse, l’Office National du Film, la compagnie de théâtre Jean-Duceppe, la Salle 5, etc.

 

Notre appel a fait l’objet d’une publication dans le journal Le Devoir du 23 novembre 2020. L’effet a été immédiatement ressenti avec l’inscription de plusieurs nouvelles adhésions. Il faut reconnaître que les réflexions des Automatistes faites au cours des années 1940 dépassaient le milieu des arts pour s’adresser à l’ensemble de la société québécoise en visant une plus grande ouverture d’esprit au monde en stimulant les dynamiques personnelle et communautaire.

 

 

Nous vous invitons à partager notre appel avec toutes les personnes de votre entourage et celles qui pourraient être sensibles à notre démarche.

 

Près de 200 personnes ont déjà appuyé notre projet. Joignez votre voix à la leur !