07 octobre 2022
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Avis de décès – JEANNE RENAUD
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Jeanne Renaud |
Montréal, le 16 septembre 2022 — Nous avons le regret d’annoncer le décès de notre amie Jeanne Renaud, grande artiste, chorégraphe, danseuse, pédagogue et directrice artistique, qui s’est éteinte le 15 septembre à l’âge de 94 ans. Née à Montréal le 27 août 1928, Jeanne Renaud a formé avec ses deux sœurs, feu la poétesse Thérèse Renaud et feu la peintre Louise Renaud, une fratrie de trois femmes artistes qui ont profondément marqué le milieu de l’art au Québec. Elle était aussi la sœur de feu Louis Renaud, photographe décédé dans un accident d’avion. Elle a été la conjointe de feu le docteur Jean-Pierre Labrecque et de feu le photographe Ed Kostiner. Elle laisse dans le deuil son fils Sylvain Labrecque (Sophie Lebeau) — sa fille Michelle Labrecque l’a précédée dans la mort —, sa filleule Isabelle Leduc, fille de Thérèse Renaud et Fernand Leduc, sa nièce Barbara Kloeppel, fille de Louise Renaud et de Francis Kloeppel, Lolly Renaud, fille de Louis Renaud, ses petits-enfants Renaud et Vincent Bégin, son arrière-petit-fils Guillaume ainsi que de nombreux amis. Aux côtés de Françoise Sullivan et de Françoise Riopelle, Jeanne Renaud aura été une des pionnières de la danse moderne au Québec. Elle commence sa formation de danseuse avec Elizabeth Leese et Gérald Crevier à Montréal, puis avec Merce Cunningham, Hanya Holm et Mary Anthony à New York en 1946. Avec Françoise Sullivan, elle présente ses premières chorégraphies à Montréal en 1948. Artiste intimement liée aux Automatistes, mais mineure en 1948, elle n’est pas invitée à signer le manifeste Refus global comme l’ont fait ses sœurs Louise et Thérèse. Jeanne Renaud séjourne à Paris de 1949 à 1952, où elle rejoint Fernand Leduc et ses sœurs Thérèse et Louise, Jean Paul Riopelle et Françoise Lespérance-Riopelle. Elle enseigne la danse et présente un spectacle le 3 mars 1950 à l’American Student’s and Artists’ Center de Paris, en collaboration avec le peintre Jean Paul Riopelle et les compositeurs Pierre Mercure et Gabriel Charpentier. À Montréal, en 1965, elle présente le spectacle Expression 65 dont le grand succès l’encourage à fonder, en 1966, le Groupe de la place Royale, assisté de Peter Boneham. Elle s’y illustre comme chorégraphe, danseuse et directrice artistique jusqu’en 1972. Au cours des années 1970 et 1980, Jeanne occupe plusieurs postes administratifs et artistiques : en 1970-1971, elle est professeure à l’École nationale de théâtre et au cégep Lionel-Groulx. De 1972 à 1975, elle fonde et dirige avec Ed Kostiner la Galerie III, dédiée à l’art contemporain; puis elle est agente des arts au Conseil des arts du Canada de 1975 à 1979 et au ministère des Affaires culturelles du Québec de 1979 à 1985, où elle est directrice du Service de la danse et attachée à la direction générale des conservatoires d’art dramatique du Québec. De 1985 à 1987, elle est la codirectrice artistique des Grands Ballets Canadiens aux côtés de Linda Stearns. Elle termine sa carrière en tant que professeure à la faculté des arts à l’Université du Québec à Montréal, de 1987 à 1989. Encore récemment, Jeanne Renaud créait une chorégraphie pour le film Brèves histoires de pierres muettes (2018) du réalisateur Mario Côté et le Projet Feldman/Renaud à la Salle Bourgie en 2021, avec les danseurs Louise Bédard et Marc Boivin. Tout au long de son parcours exceptionnel, Jeanne a fait des rencontres stimulantes avec les artistes québécois les plus marquants de leur époque. Sa feuille de route comprend plus de 40 chorégraphies dans lesquelles elle contribua à transformer la danse en discipline artistique contemporaine. Ses grandes réalisations lui valent l’obtention de prestigieux prix, parmi lesquels le prix Denise-Pelletier (1989) et le Prix du Gouverneur général du Canada pour les arts de la scène (1995), en plus d’être nommée membre de l’Ordre du Canada (1998) et compagne de l’Ordre des arts et des lettres du Québec (2018). Le Québec se souviendra de Jeanne Renaud comme une grande pionnière des arts et une grande stimulatrice et mentore pour plusieurs créateurs et créatrices — feu Jean-Pierre Perreault, Sylvain Émard, Louise Bédard, Marc Boivin, et combien d’autres. Comme chorégraphe, Jeanne Renaud a toujours encouragé un dialogue fructueux avec les artistes visuels en intégrant à ses spectacles des créations de Françoise Sullivan, Fernand Leduc, Jean Paul Riopelle, Bruce Parsons, John Heward, entre autres, de même qu’avec les compositeurs contemporains, notamment Serge Garant, Gilles Tremblay et Walter Boudreau. Nous nous souviendrons longtemps de l’influence qu’aura eue Jeanne Renaud sur nos vies personnelles et professionnelles. Nous lui en sommes très reconnaissants. Ont signé : Son fils Sylvain Labrecque. Sa nièce Isabelle Leduc. Ses amies et amis, Rose-Marie Arbour, Michel Batlle, Marc Boivin, Louise Bédard, Mario Côté, Sylvain Émard, Cyrille Girard, Claude Gosselin, Laurier Lacroix, Jean Logan, Pierre Pilotte, Yseult Riopelle, Sylvia Safdie, Danielle Sauvage, Suzanne Sauvage, Richard Simas, Françoise Sullivan, Anne Viau, René Viau. Plusieurs autres personnes auraient pu se joindre à nous si nous avions eu le temps de les contacter. Nous nous en excusons auprès d’elles. Un hommage sera rendu à Jeanne Renaud dans quelques semaines. Parents et amis seront avisés. Contact : Claude.gosselin@ciac.ca |
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LOGER LA FONDATION JEAN PAUL RIOPELLE |
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LUC COURCHESNE |
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CATALOGUE LUMIÈRES, PERCEPTION – PROJECTION, CENT JOURS D’ART CONTEMPORAIN DE MONTRÉAL 1986. |
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Par Claude Gosselin.
Texte publié dans Le Devoir, Montréal, 18 février 2021.
Au cours des derniers jours, plusieurs événements tristes nous ont montré le peu d’enthousiasme et de respect manifesté par des individus et des dirigeants de municipalités envers le patrimoine bâti au Québec, qui ont été jusqu’à faire part publiquement et sans aucune gêne de leur insouciance.
On peut même penser que la peur d’une nouvelle loi plus favorable à la protection du patrimoine en pousse certains à se presser de demander la démolition de certains bâtiments, et d’autres à ouvrir la porte aux incendies criminels. Il est donc urgent de porter dès maintenant un œil vigilant sur les bâtiments patrimoniaux et sur ceux qui ne sont pas encore classés, mais qui devraient l’être, et qui sont laissés à l’abandon et sans surveillance.
L’occasion est bonne de rappeler que l’ancienne École des beaux-arts de Montréal (ÉBAM), située au 3450, rue Saint-Urbain, est sans occupant depuis le départ du Conseil des arts de Montréal, en 2009. Le bâtiment est sous la responsabilité de la Société des infrastructures du Québec (SIC), dont une partie de la mission est de développer, de maintenir et de gérer un parc immobilier.
L’ÉBAM est un bâtiment exceptionnel construit en 1922 par Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, deux architectes québécois des plus célèbres et innovateurs. L’École a été le milieu d’apprentissage des arts pour plusieurs artistes, dont certains parmi les plus grands. C’est là que Pierre Gauvreau, Louise Renaud et Françoise Sullivan, trois automatistes signataires de Refus global, ont suivi leurs premiers cours d’art.
Alors qu’aujourd’hui on cherche un lieu pour la Fondation Jean Paul Riopelle et, par extension, un lieu pour le groupe des automatistes, il nous paraît tout à fait logique de nous tourner vers l’ÉBAM pour y accueillir les œuvres de Riopelle et celles de ses amis et amies ainsi que pour y aménager un centre de documentation international sur le groupe des automatistes et l’époque à laquelle il s’est développé.
Ce serait là une occasion extraordinaire de remettre ce joyau du patrimoine architectural à une institution, qui, avec les fonds prévus pour le développement de la Fondation Riopelle, pourrait le mettre aux normes d’aujourd’hui et lui permettre d’accueillir des expositions publiques. Ayant utilisé ce bâtiment pour une édition de la Biennale de Montréal en 2011, nous connaissons son potentiel exceptionnel pour les arts visuels. Le rendre au milieu des arts visuels serait le rendre à son activité première et constituerait un juste retour des choses — une opération sans frais exorbitants pour le gouvernement du Québec, à qui appartient l’ancienne ÉBAM.
Il faut souligner que l’ÉBAM est située dans un environnement patrimonial qui a tout aussi avantage à être développé : signalons à cet égard la Maison Notman, le Studio Ernest-Cormier, l’ancienne École technique de Montréal (1909-1911), aujourd’hui le Pavillon Sherbrooke du Complexe des sciences de l’UQÀM, et plusieurs lieux où les automatistes et d’autres artistes ont vécu, étudié, exposé et travaillé de 1939 à 1960. Le site possède aussi des terrains publics qui appartiennent au gouvernement du Québec et à la Ville de Montréal.
Il y a là un projet de « pôle culturel » à réaliser, avec un potentiel de contenu international pouvant se développer sur plusieurs années. Situé dans les limites du Quartier des spectacles, ce pôle ajouterait une offre touristique de premier plan pour la Ville de Montréal.
Protégeons notre patrimoine culturel en lui assignant des fonctions liées, dans la mesure du possible, à ses fonctions originales. Ne détruisons pas une bibliothèque historique pour en faire un lieu d’exposition. Rendons à la bibliothèque Saint-Sulpice une activité liée à la conservation et à l’animation de livres et de documents patrimoniaux. Et redonnons à l’ancienne École des beaux-arts de Montréal sa résonance dans le milieu des arts visuels avec la Fondation Jean Paul Riopelle.
SUZANNE KITE
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Dans le cadre de son projet INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET CRÉATION ARTISTIQUE, le CIAC MTL présente un article d’Anne-Marie Boisvert sur Suzanne Kite, une artiste multidisciplinaire autochtone de la tribu des Oglalas Lakotas (une tribu sioux), originaire de la Californie du Sud. Kite travaille dans des domaines aussi diversifiés que la musique, la performance, la sculpture et l’installation, en incorporant dans ses œuvres les nouvelles technologies issues de l’intelligence artificielle. LIRE L’ARTICLE
Consulter les Fiches du CIAC MTL
Image : Suzanne Kite et Devin Ronneberg, Itówapi Čík’ala (Little Picture), ISEA 2020 (capture d’écran tirée de la vidéo), https://art2020.isea-international.org/art-portfolio/suzanne-kite. |
LA PLACE DES AUTOMATISTES À MONTRÉAL |
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QUE LES MUSÉES OUVRENT LEURS PORTES ! |
Espérons que les musées pourront ouvrir leurs portes le plus vite possible. Lieux de calme et de civilité par excellence, lieux d’apprentissage du regard, lieux de plaisirs sains, lieux de contemplation, dites-moi pourquoi ma visite vous est interdite. Vous seriez un baume sur ma vie en temps de pandémie.
Le Musée des beaux-arts du Canada est ouvert, alors que le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée d’art contemporain de Montréal sont fermés. Où est la logique ?
Image : Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, 2016. Photo © Jean Gagnon. |
NOS MEILLEURS VOEUX |
Laissons l’année dernière nous en la quittant sans regrets. Les membres du conseil d’administration :
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MONTREAL’S PLACE DES AUTOMATISTES |
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LET MUSEUMS OPEN THEIR DOORS! |
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OUR BEST WISHES |
Let’s leave this year behind us without regrets. The members of the Board of Directors: |
BAnQ – SAINT-SULPICE
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L’édifice de la Bibliothèque Saint-Sulpice est un bien patrimonial à la fois par son architecture, son design intérieur et les éléments qui ont servi à son mandat : tables, éclairage, rayonnage. Nous avons, pour une rare fois, un ensemble unique, bien conservé, à garder intact pour les générations à venir. Une bibliothèque majestueuse comme il y en a quelques exemples à travers le monde et dont les villes et les pays qui en sont propriétaires défendent avec amour leur nécessité comme témoins de leur culture et de leur histoire.
Conserver des archives ne veut pas dire les mettre dans un coffre-fort inatteignable. Bien au contraire. C’est rendre accessible un patrimoine à la recherche, à la lecture, à l’exposition, à la discussion, à la médiation, à la documentation, à la publication, aux médias électroniques… Ce bâtiment est un lieu unique à Montréal. Un lieu de sérénité. Un lieu mythique. Pourquoi vouloir en faire un lieu d’excitation, de spectacle, d’animation sans frein, de consommation ? Ce lieu pourrait être une bibliothèque avec une résonnance internationale si on savait y loger les documents qui attirent l’attention de chercheurs de partout dans le monde. À titre d’exemple, nous citerons la bibliothèque-centre-de-recherche du Centre Canadien d’Architecture qui est un lieu universellement connu pour ses collections uniques en architecture. Il faut en cela remercier madame Lambert pour sa vision à long terme sur l’architecture et le patrimoine. Nous croyons que la Bibliothèque Saint-Sulpice de Montréal a le potentiel de devenir une bibliothèque unique, vivante, et aimée. Le succès de la campagne de financement public mise sur pied récemment est la preuve que des gens sont prêts à appuyer un projet pour sauver ce bien public avec un objectif clair. Nous espérons que la prochaine Loi sur le patrimoine implantera les structures nécessaires et donnera à des personnes en poste les responsabilités de sauver le patrimoine exceptionnel du Québec et qu’elles auront les moyens qui leur permettront d’agir.
Aussi à lire dans Le Devoir du 8 décembre 2020 : « La bibliothèque Saint-Sulpice, ce cimetière d’idées », par Catherine Lalonde. Pour en savoir plus : Découvrez l’historique de la bibliothèque Saint-Sulpice.
Images :
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LA PLACE DES AUTOMATISTES À MONTRÉAL |
Liste des personnes qui ont appuyé la désignation d’un OUI, j’appuie le projet du CIAC MTL pour que le lot no 066 Anonymes : 3 |
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Image : Lot 066 du Quartier des Spectacles, vue aérienne de Google Maps. |
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ROBERT GRAHAM C’est avec plaisir que nous annonçons que Robert Graham a gagné l’œuvre de John McEwen, 5000 Stars (Day Two), 2003, tirée au sort à la fin de notre campagne de financement 2020 le 1er décembre dernier sous l’autorité de Me Guy Gamache. |
Vous pouvez toujours faire des dons au CIAC MTL pour l’année 2020. Ceux-ci serviront à compléter nos projets : Cartographie des Automatistes à Montréal, Une Place des Automatistes à Montréal, la publication de Fiches sur l’art et les artistes et de l’information sur Les papiers peints d’artistes, etc. Nous aimerions produire au cours des prochains mois un balado sur des œuvres d’art publiques et sur la présence de l’art et de l’architecture dans la ville. Même sans exposition à visiter, le CIAC MTL reste très actif. Nous vous remercions à l’avance. |
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