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Author: Claude Gosselin

ENTREVUE EXCLUSIVE DE FRANÇOISE SULLIVAN AVEC LA DR. ABIGAIL SUSIK

>COMMENT LES AUTOMATISTES ONT PRIS CONNAISSANCE
DU SURRÉALISME ET LEUR RÉACTION À
CE MOUVEMENT ARTISTIQUE.

Francoise Sullivan et Dr. Abigail Susik au Musée des beaux-arts de Montréal,
octobre 2024. Crédits: Photo (c) Claude Gosselin

À lire sur le site web du CIAC

Une entrevue que Françoise Sullivan a donnée à Abigail Susik, professeure d’histoire de l’art à l’université Willamette de Salem & Portland (Oregon) aux États-Unis, sur ce moment charnière de l’histoire de l’art du Québec et du Canada.

ciac.ca/francoise-sullivan-un-entretien-avec-abigail-susik/

Une publication papier de l’entrevue est aussi disponible.
Tout donateur qui aura fait un don recevra gratuitement la publication
et un reçu pour fins fiscales (don minimal : 25$)

  • Par carte de crédit sur Canadon : canadahelps.org/fr/dn/5290
  • Par chèque : CIAC, 1-3651, av. Laval, Montréal (Québec) H2X 3E1

 

CARTOGRAPHIE DES AUTOMATISTES
Promenades guidées: bilan et suivi

École des beaux-arts de Montréal, 3450 Saint-Urbain à Montréal.
Architectes : Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier. Photo : Images Montréal.

Nous sommes très heureux de déclarer que les visites guidées qui ont été données cet automne sur les lieux où ont étudié, vécu, exposé les artistes identifiés sous le nom de Les Automatistes, ont attiré un bon nombre de participantes et de participants qui se sont dits très heureux de cette initiative. Notre intention est de reprendre cette activité au printemps prochain et de produire un guide touristique pour rendre permanente et autonome cette activité. Nous aimerions en faire la publication à l’été 2023 au moment de célébrer le 75e anniversaire du Refus global et les 100e anniversaires de naissance de Françoise Sullivan et de Jean Paul Riopelle. Pour cela, nous avons besoin de votre aide financière. Nous vous invitons donc à participer à notre Campagne de financement en faisant un don ou en achetant une œuvre d’art, une nouveauté pour notre campagne de cette année.

CAMPAGNE DE FINANCEMENT 2022-2023

Jocelyn Philibert, Poirier de Mandchourie, 2006, papier Hahnemühle, shadow box, vitre ultra-vue (sans reflet), cadre de bois peint noir. Disponibles dans les formats suivants: petit format : 86,4 x 86,4 cm (34 x 34 ”) moyen format : 117 x 117 cm (46 x 46 ”) grand format : 137 x 137 cm (54 x 54 ”)

Des artistes et des collectionneurs ont confié au CIAC MTL la vente de certaines de leurs œuvres en accordant à ce dernier un pourcentage pour le service rendu. Ci-dessous, d’excellentes œuvres pour votre collection. Votre geste aide le CIAC à poursuivre sa mission de diffuser le travail des artistes du Québec et d’ailleurs auprès de tout le monde.

Cliquez ici pour voir la liste des oeuvres à vendre

Les œuvres sont exemptes de taxes à l’achat, le CIAC MTL étant un organisme de bienfaisance.

  • Vous pouvez payer 50% du prix de l’œuvre par versements. Le premier 50% doit toutefois être acquitté à l’achat de l’œuvre. Le 50% final doit être fait à l’intérieur de 6 mois après la date d’achat.
  • Les coûts de livraison de l’œuvre sont aux frais de l’acheteur.
  • Les artistes et les collectionneurs reçoivent 75 % du montant de la vente de leur œuvre. Le CIAC retient 25% du prix de vente pour financer ses activités éducatives.
  • Nous remercions très sincèrement les artistes, les donateurs d’œuvres et les galeries qui représentent les artistes. Sans leurs appuis, il nous serait très difficile de remplir notre mission.

Pour toute information :
Claude Gosselin
514 288 0811
claude.gosselin@ciac.ca


MAPPING THE AUTOMATISTS
Guided walks: results and follow up

École des beaux-arts de Montréal, 3450 Saint-Urbain street, in Montreal.
Architects : Jean-Omer Marchand and Ernest Cormier. Photo : Images Montreal.

We are glad to report that our guided walks that took place this fall about the places where the artists of the Automatists group studied, worked, and exhibited, attracted many participants who were happy about that initiative. Our next goals are to do more tours next spring and to produce a tour guide on paper to make the activity permanent and autonomous. We aim to publish that guide for summer 2023 in conjunction with the celebration of the 75th anniversary of the Refus global and the 100th birthdays of Françoise Sullivan and Jean Paul Riopelle. In order to be successful, we will need your financial support. So we invite you to participate in our fundraising campaign by making a donation or buying artwork, a first for our current campaign.

FUNDRAISING CAMPAIGN 2022-2023

Jocelyn Philibert, Poirier de Mandchourie, 2006, Hahnemühle paper, shadow box, anti-reflection glass, black wooden frame. Available in the following formats: small format : 86,4 x 86,4 cm (34 x 34 ”) medium format : 117 x 117 cm (46 x 46 ”) large format : 137 x 137 cm (54 x 54 ”)

Some artists and collectors entrusted the CIAC MTL with the sale of certain of their artworks in exchange for a percentage of the sale. Below, you will find great artworks for your collection. Your gesture will help the CIAC to pursue its mission to diffuse the work of artists from Quebec or elsewhere to everyone.

Click here to see the complete list of artworks for sale

The purchases are tax-free since the CIAC MTL is a charity organism.

  • You can pay 50% of the artwork sale price at the purchase and pay the rest in installments during the next 6 months.
  • Delivery fees are on the buyer.
  • The artist or collector gets 75% of the sale price of the artwork while the CIAC MTL will keep 25% to fund its educational activities.
  • We are thankful to the artists, their galleries and the collectors, without their support it would be harder to fulfill our mission.

For any information:

Claude Gosselin
514 288 0811 or claude.gosselin@ciac.ca

Cartographie des Automatistes
DERNIÈRE CHANCE POUR LES PROMENADES GUIDÉES!

La verrière (1968) de Marcelle Ferron, intégrée à la station de métro Champs-de-Mars (ligne orange), Montréal

Montréal, le 7 octobre 2022 – Vous êtes cordialement invités à faire l’expérience des promenades guidées de la « Cartographie des Automatistes », lancées par le Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC MTL). Les visites se terminent dans trois semaines : réservez votre place dès maintenant via notre billetterie en ligne LE POINT DE VENTE.

C’est avec grand plaisir que nos guides ont accueilli nos premiers visiteurs en septembre. Durant ces tours, les participants ont découvert plusieurs lieux marquants du regroupement des artistes des Automatistes (1939-1955) via deux circuits de découverte : le plateau Mont-Royal / Quartier Latin et le Centre-ville / rue Sherbrooke.

Les promenades, animées par des guides professionnels, vous invitent à marcher dans les pas de ces artistes, à découvrir les lieux importants ayant marqué leur travail et leur vie personnelle. Elles permettent de mieux comprendre, in situ, leur apport immense dans les domaines des arts visuels, de la danse, de la littérature, du théâtre, du design et de la psychanalyse au Québec et au Canada dans la période imminente de l’après-guerre.

Ces artistes sont, par ordre alphabétique : Magdeleine Arbour, Marcel Barbeau, Paul-Émile Borduas, Bruno Cormier, Marcelle Ferron, Claude Gauvreau, Pierre Gauvreau, Muriel Guilbault, Fernand Leduc, Françoise Lespérance-Riopelle, Jean-Paul Mousseau, Maurice Perron, Louise Renaud, Thérèse Renaud, Jean Paul Riopelle, Françoise Sullivan.

Le langage utilisé dans les visites s’adresse à des personnes non spécialisées en histoire de l’art, mais qui veulent connaître davantage les artistes majeurs du Québec moderne et contemporain dont nous devrions tous et toutes être fiers! Les promenades intéresseront également toute personne curieuse d’en apprendre davantage sur l’histoire sociale, politique et artistique du Québec.

Nos deux circuits proposés:

1. Le Plateau Mont-Royal / Quartier Latin

La promenade débute où se trouvait la résidence-atelier de Borduas, pour se poursuivre aux endroits suivants : le square Saint-Louis, où Françoise Sullivan, Pierre Gauvreau et Bruno Cormier se rencontraient entre amis, la résidence des Gauvreau sur la montée Saint-Denis, l’École polytechnique des années 1940 où Jean Paul Riopelle a étudié, l’ancienne École du meuble où Borduas a enseigné. Le circuit se termine à la station de métro Champs-de-Mars, afin de présenter la célèbre verrière de Marcelle Ferron (1966-1967). De l’information supplémentaire sera donnée sur les œuvres des artistes et leur apport à la vie culturelle du Québec. Des endroits hors circuit seront aussi abordés : ainsi l’« Atelier de la ruelle » et le lieu de la première exposition des Automatistes à Montréal.

Dates :

En français :
Jeudi 13 octobre 18h
Dimanche 16 octobre 14h
Dimanche 23 octobre 14h
Dimanche 30 octobre 14h

En anglais :
Dimanche 9 octobre 14h

2. Le centre-ville / rue Sherbrooke

La promenade commence devant l’ancienne École des beaux-arts de Montréal et s’arrête par la suite aux endroits suivants : l’ancienne résidence des Gauvreau, au 75, rue Sherbrooke Ouest, où le manifeste Refus global a été imprimé et assemblé, les lieux où se trouvaient la résidence-atelier de Fernand Leduc et la résidence de Muriel Guilbault, aussi espace d’expositions et de vives discussions, les galeries d’art de la rue Sherbrooke Ouest et le Musée des beaux-arts de Montréal. On y abordera, de plus, la première grande exposition de Paul-Émile Borduas, tenue à l’Ermitage, ainsi que les premières rencontres de ce groupe d’amis-artistes dans les rues du quartier.

Dates :

En français :
Samedi 8 octobre 14h
Samedi 22 octobre 14h
Samedi 29 octobre 14h

En anglais :
Samedi 15 octobre 14h

Détails et infos

DURÉE : 2H

TARIF :
20 $ (taxes et frais de réservation compris)
Gratuit pour les moins de 15 ans accompagnés d’un tuteur

BILLETTERIE (achat en ligne seulement) :
Cliquez ici pour accéder à la billetterie

AUCUN REMBOURSEMENT, ÉCHANGE POSSIBLE EN CAS DE FORCE MAJEURE
Visites à pied BEAU TEMPS, MAUVAIS TEMPS (sauf en cas de tempête)

INFORMATION :
514 288 0811 | Claude.gosselin@ciac.ca | www.ciac.ca

Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente de développement culturel de Montréal.

Avis de décès – JEANNE RENAUD

 

 Jeanne Renaud
Crédit photo : Ed Kostiner

Montréal, le 16 septembre 2022 — Nous avons le regret d’annoncer le décès de notre amie Jeanne Renaud, grande artiste, chorégraphe, danseuse, pédagogue et directrice artistique, qui s’est éteinte le 15 septembre à l’âge de 94 ans.

Née à Montréal le 27 août 1928, Jeanne Renaud a formé avec ses deux sœurs, feu la poétesse Thérèse Renaud et feu la peintre Louise Renaud, une fratrie de trois femmes artistes qui ont profondément marqué le milieu de l’art au Québec. Elle était aussi la sœur de feu Louis Renaud, photographe décédé dans un accident d’avion. Elle a été la conjointe de feu le docteur Jean-Pierre Labrecque et de feu le photographe Ed Kostiner. Elle laisse dans le deuil son fils Sylvain Labrecque (Sophie Lebeau) — sa fille Michelle Labrecque l’a précédée dans la mort —, sa filleule Isabelle Leduc, fille de Thérèse Renaud et Fernand Leduc, sa nièce Barbara Kloeppel, fille de Louise Renaud et de Francis Kloeppel, Lolly Renaud, fille de Louis Renaud, ses petits-enfants Renaud et Vincent Bégin, son arrière-petit-fils Guillaume ainsi que de nombreux amis.

Aux côtés de Françoise Sullivan et de Françoise Riopelle, Jeanne Renaud aura été une des pionnières de la danse moderne au Québec. Elle commence sa formation de danseuse avec Elizabeth Leese et Gérald Crevier à Montréal, puis avec Merce Cunningham, Hanya Holm et Mary Anthony à New York en 1946. Avec Françoise Sullivan, elle présente ses premières chorégraphies à Montréal en 1948. Artiste intimement liée aux Automatistes, mais mineure en 1948, elle n’est pas invitée à signer le manifeste Refus global comme l’ont fait ses sœurs Louise et Thérèse.

Jeanne Renaud séjourne à Paris de 1949 à 1952, où elle rejoint Fernand Leduc et ses sœurs Thérèse et Louise, Jean Paul Riopelle et Françoise Lespérance-Riopelle. Elle enseigne la danse et présente un spectacle le 3 mars 1950 à l’American Student’s and Artists’ Center de Paris, en collaboration avec le peintre Jean Paul Riopelle et les compositeurs Pierre Mercure et Gabriel Charpentier. À Montréal, en 1965, elle présente le spectacle Expression 65 dont le grand succès l’encourage à fonder, en 1966, le Groupe de la place Royale, assisté de Peter Boneham. Elle s’y illustre comme chorégraphe, danseuse et directrice artistique jusqu’en 1972. Au cours des années 1970 et 1980, Jeanne occupe plusieurs postes administratifs et artistiques :  en 1970-1971, elle est professeure à l’École nationale de théâtre et au cégep Lionel-Groulx. De 1972 à 1975, elle fonde et dirige avec Ed Kostiner la Galerie III, dédiée à l’art contemporain; puis elle est agente des arts au Conseil des arts du Canada de 1975 à 1979 et au ministère des Affaires culturelles du Québec de 1979 à 1985, où elle est directrice du Service de la danse et attachée à la direction générale des conservatoires d’art dramatique du Québec. De 1985 à 1987, elle est la codirectrice artistique des Grands Ballets Canadiens aux côtés de Linda Stearns. Elle termine sa carrière en tant que professeure à la faculté des arts à l’Université du Québec à Montréal, de 1987 à 1989.

Encore récemment, Jeanne Renaud créait une chorégraphie pour le film Brèves histoires de pierres muettes (2018) du réalisateur Mario Côté et le Projet Feldman/Renaud à la Salle Bourgie en 2021, avec les danseurs Louise Bédard et Marc Boivin.

Tout au long de son parcours exceptionnel, Jeanne a fait des rencontres stimulantes avec les artistes québécois les plus marquants de leur époque. Sa feuille de route comprend plus de 40 chorégraphies dans lesquelles elle contribua à transformer la danse en discipline artistique contemporaine. Ses grandes réalisations lui valent l’obtention de prestigieux prix, parmi lesquels le prix Denise-Pelletier (1989) et le Prix du Gouverneur général du Canada pour les arts de la scène (1995), en plus d’être nommée membre de l’Ordre du Canada (1998) et compagne de l’Ordre des arts et des lettres du Québec (2018).

Le Québec se souviendra de Jeanne Renaud comme une grande pionnière des arts et une grande stimulatrice et mentore pour plusieurs créateurs et créatrices — feu Jean-Pierre Perreault, Sylvain Émard, Louise Bédard, Marc Boivin, et combien d’autres. Comme chorégraphe, Jeanne Renaud a toujours encouragé un dialogue fructueux avec les artistes visuels en intégrant à ses spectacles des créations de Françoise Sullivan, Fernand Leduc, Jean Paul Riopelle, Bruce Parsons, John Heward, entre autres, de même qu’avec les compositeurs contemporains, notamment Serge Garant, Gilles Tremblay et Walter Boudreau.

Nous nous souviendrons longtemps de l’influence qu’aura eue Jeanne Renaud sur nos vies personnelles et professionnelles. Nous lui en sommes très reconnaissants.

Ont signé : Son fils Sylvain Labrecque. Sa nièce Isabelle Leduc. Ses amies et amis, Rose-Marie Arbour, Michel Batlle, Marc Boivin, Louise Bédard, Mario Côté, Sylvain Émard, Cyrille Girard, Claude Gosselin, Laurier Lacroix, Jean Logan, Pierre Pilotte, Yseult Riopelle, Sylvia Safdie, Danielle Sauvage, Suzanne Sauvage, Richard Simas, Françoise Sullivan, Anne Viau, René Viau.

Plusieurs autres personnes auraient pu se joindre à nous si nous avions eu le temps de les contacter. Nous nous en excusons auprès d’elles.

Un hommage sera rendu à Jeanne Renaud dans quelques semaines. Parents et amis seront avisés. Contact : Claude.gosselin@ciac.ca

LOGER LA FONDATION JEAN PAUL RIOPELLE
À L’ANCIENNE ÉCOLE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL

Le Devoir numérique du 18 février dernier a publié dans sa section Idée une lettre de Claude Gosselin proposant de loger La Fondation Jean Paul Riopelle dans l’ancienne École des beaux-arts de Montréal actuellement non utilisée depuis bientôt 12 ans. (lien)

 

Photo : 2016 © Jean Gagnon, Creative Commons.


LUC COURCHESNE

Le Conseil des Arts du Canada a remis à Luc Courchesne son Prix annuel des arts visuels et des arts médiatiques 2020. Toutes nos félicitations à Luc pour ce prix fort bien mérité. (lien) . On pourra lire et voir dans le catalogue de l’exposition Lumières sa participation à l’événement des Cent jours de 1986 (lien)

 

Photo : Conseil des arts du Canada.


CATALOGUE LUMIÈRES, PERCEPTION – PROJECTION, CENT JOURS D’ART CONTEMPORAIN DE MONTRÉAL 1986.

Le catalogue de l’exposition LUMIÈRES, Perception – Projection , des Cent jours d’art contemporain de Montréal de 1986, est maintenant en ligne sur le site web du CIAC MTL, sous Les Cent jours, 1986 (lien) . Bonne lecture et heureux souvenirs. Ce travail a été réalisé par Entreprises auxiliaires UQAM.

L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL
POUR LA FONDATION JEAN PAUL RIOPELLE


Photo: Jean Gagnon Creative Commons «L’ÉBAM est un bâtiment exceptionnel construit en 1922 par Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, deux architectes québécois des plus célèbres et innovateurs», rappelle l’auteur.

Par Claude Gosselin.
Texte publié dans Le Devoir, Montréal, 18 février 2021.

Au cours des derniers jours, plusieurs événements tristes nous ont montré le peu d’enthousiasme et de respect manifesté par des individus et des dirigeants de municipalités envers le patrimoine bâti au Québec, qui ont été jusqu’à faire part publiquement et sans aucune gêne de leur insouciance.

On peut même penser que la peur d’une nouvelle loi plus favorable à la protection du patrimoine en pousse certains à se presser de demander la démolition de certains bâtiments, et d’autres à ouvrir la porte aux incendies criminels. Il est donc urgent de porter dès maintenant un œil vigilant sur les bâtiments patrimoniaux et sur ceux qui ne sont pas encore classés, mais qui devraient l’être, et qui sont laissés à l’abandon et sans surveillance.

L’occasion est bonne de rappeler que l’ancienne École des beaux-arts de Montréal (ÉBAM), située au 3450, rue Saint-Urbain, est sans occupant depuis le départ du Conseil des arts de Montréal, en 2009. Le bâtiment est sous la responsabilité de la Société des infrastructures du Québec (SIC), dont une partie de la mission est de développer, de maintenir et de gérer un parc immobilier.

L’ÉBAM est un bâtiment exceptionnel construit en 1922 par Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, deux architectes québécois des plus célèbres et innovateurs. L’École a été le milieu d’apprentissage des arts pour plusieurs artistes, dont certains parmi les plus grands. C’est là que Pierre Gauvreau, Louise Renaud et Françoise Sullivan, trois automatistes signataires de Refus global, ont suivi leurs premiers cours d’art.

Alors qu’aujourd’hui on cherche un lieu pour la Fondation Jean Paul Riopelle et, par extension, un lieu pour le groupe des automatistes, il nous paraît tout à fait logique de nous tourner vers l’ÉBAM pour y accueillir les œuvres de Riopelle et celles de ses amis et amies ainsi que pour y aménager un centre de documentation international sur le groupe des automatistes et l’époque à laquelle il s’est développé.

Ce serait là une occasion extraordinaire de remettre ce joyau du patrimoine architectural à une institution, qui, avec les fonds prévus pour le développement de la Fondation Riopelle, pourrait le mettre aux normes d’aujourd’hui et lui permettre d’accueillir des expositions publiques. Ayant utilisé ce bâtiment pour une édition de la Biennale de Montréal en 2011, nous connaissons son potentiel exceptionnel pour les arts visuels. Le rendre au milieu des arts visuels serait le rendre à son activité première et constituerait un juste retour des choses — une opération sans frais exorbitants pour le gouvernement du Québec, à qui appartient l’ancienne ÉBAM.

Il faut souligner que l’ÉBAM est située dans un environnement patrimonial qui a tout aussi avantage à être développé : signalons à cet égard la Maison Notman, le Studio Ernest-Cormier, l’ancienne École technique de Montréal (1909-1911), aujourd’hui le Pavillon Sherbrooke du Complexe des sciences de l’UQÀM, et plusieurs lieux où les automatistes et d’autres artistes ont vécu, étudié, exposé et travaillé de 1939 à 1960. Le site possède aussi des terrains publics qui appartiennent au gouvernement du Québec et à la Ville de Montréal.

Il y a là un projet de « pôle culturel » à réaliser, avec un potentiel de contenu international pouvant se développer sur plusieurs années. Situé dans les limites du Quartier des spectacles, ce pôle ajouterait une offre touristique de premier plan pour la Ville de Montréal.

Protégeons notre patrimoine culturel en lui assignant des fonctions liées, dans la mesure du possible, à ses fonctions originales. Ne détruisons pas une bibliothèque historique pour en faire un lieu d’exposition. Rendons à la bibliothèque Saint-Sulpice une activité liée à la conservation et à l’animation de livres et de documents patrimoniaux. Et redonnons à l’ancienne École des beaux-arts de Montréal sa résonance dans le milieu des arts visuels avec la Fondation Jean Paul Riopelle.

SUZANNE KITE
UNE ARTISTE MULTIDISCIPLINAIRE AUTOCHTONE

Suzanne Kite

Dans le cadre de son projet INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET CRÉATION ARTISTIQUE, le CIAC MTL présente un article d’Anne-Marie Boisvert sur Suzanne Kite, une artiste multidisciplinaire autochtone de la tribu des Oglalas Lakotas (une tribu sioux), originaire de la Californie du Sud. Kite travaille dans des domaines aussi diversifiés que la musique, la performance, la sculpture et l’installation, en incorporant dans ses œuvres les nouvelles technologies issues de l’intelligence artificielle.

LIRE L’ARTICLE

 

Consulter les Fiches du CIAC MTL
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Image : Suzanne Kite et Devin RonnebergItówapi Čík’ala (Little Picture), ISEA 2020 (capture d’écran tirée de la vidéo), https://art2020.isea-international.org/art-portfolio/suzanne-kite.