Author: Claude Gosselin

Cartographie des Automatistes

CARTOGRAPHIE DES AUTOMATISTES
FRANÇOISE SULLIVAN À LA MAISON ROSS

Un jour, par un heureux hasard, Françoise, qui se cherche un studio pour enseigner la création en danse et la chorégraphie, rencontre une amie d’enfance, Anna Saint-Charles. Les deux amies s’étaient rencontrées quelques années plus tôt alors qu’elles vivaient rue Hutchison près de la rue Prince-Arthur. Anna Saint-Charles lui suggère de s’adresser à son cousin, un capitaine au Mess des officiers à la Maison Ross. Une entente est conclue et Françoise aura la permission d’utiliser le mess tous les jours sauf les deux jours où les officiers sont sur les lieux. Elle y aura son studio jusqu’en 1950…

Découvrez le studio de danse de Françoise Sullivan à la Maison Ross, lieu où elle présenta, le 3 avril 1948, son « Récital de danse ».

Lire Françoise Sullivan à la Maison Ross

 

Suivez notre projet « Cartographie des Automatistes à Montréal » en visitant le lien ci-dessous. Au final, 50 lieux où les Automatistes ont été actifs entre 1939 et 1955 seront répertoriés. L’apport de ces artistes dans les domaines des arts visuels, de la danse, de la littérature, du théâtre, du design et de la psychanalyse au Québec et au Canada est immense.

Consultez la carte des lieux fréquentés par les Automatistes

Partagez ce projet avec vos ami.e.s, et invitez-les à s’abonner à notre infolettre ! Les versions françaises et anglaises des données sont disponibles sur notre site web. Les fiches sont mises à jour régulièrement, corrigées, augmentées. N’hésitez pas à nous faire vos commentaires à claude.gosselin@ciac.ca.

Image : Maison James Ross, construite en 1892. Architecte : Bruce Price. Photo © William Notman, Musée McCord. Aujourd’hui, la Maison Ross est intégrée à l’Université McGill et sert de pavillon pour la Faculté de droit (Pavillon Chancelor Day).

 

FRANÇOISE SULLIVAN
AU MUSÉE RÉGIONAL DE RIMOUSKI

Exposition de Françoise Sullivan au Musée régional de Rimouski, du 21 octobre 2020 au 31 janvier 2021. Cette première rétrospective itinérante organisée par le Musée d’art contemporain de Montréal (commissaire Mark Lanctôt) souligne la contribution majeure de l’artiste Françoise Sullivan à l’histoire de l’art moderne et contemporain du Québec.

Cliquer ici pour en savoir plus

 

Image : Musée régional de Rimouski en 2010, 1 août 2010. Photo © Christian T.

STÉPHANE AQUIN
NOUVEAU DIRECTEUR AU MBAM

Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a annoncé son nouveau directeur général, Stéphane Aquin. Conservateur en chef au cours des cinq dernières années au Smithsonian’s Hirshhorn Museum and Sculpture Garden à Washington, Stéphane Aquin revient à présent à Montréal et remplacera Nathalie Bondil.

Toutes nos félicitations et bon retour à Montréal!

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Photo © 2020 Hirshhorn Museum and Sculpture Garden.

TROP C’EST TROP au MBAM

Par Claude Gosselin, C.M., 25 septembre 2020

 

Nous apprenions mardi le 22 septembre courant dans un article paru dans Le Devoir et par les réseaux sociaux que quatre candidates allaient se présenter à l’élection des membres du conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) lors de l’assemblée annuelle du 29 septembre prochain.

Les candidates, Caroline Codsi, Valentine Goddard, Claudette Hould et Lydie Olga Ntap, partagent une même solidarité envers la directrice sortante du MBAM, Nathalie Bondil. Et c’est là la raison de leur action à se présenter à la gouvernance du musée. On peut se demander qui est à l’origine d’une telle idée?

Faut-il rappeler que les membres du conseil d’administration d’un organisme à but non lucratif (OBNL) ne représentent qu’eux ou elles-mêmes et non une alliance commune sur un point circonstanciel qui les relient. Le c.a. du MBAM n’est pas un parti politique ni une corporation privée. Les membres d’un OBNL sont indépendants les uns des autres et ne devraient avoir pour seul but que la bonne gouvernance de l’institution en fonction du mandat qui leur est donné. Monsieur Michel Nadeau, expert en gouvernance, nous l’a rappelé dans une intervention publique récemment.

Comment les autres membres du c.a. percevront-ils/elles cette action des quatre candidates? Il y a là le germe de conspirations pour créer des clans, des votes stratégiques, des prises de position irrationnelles au sein des membres du c.a. du musée.

Nous aurions aimé que les candidates développent davantage leur soudain intérêt à être membres du c.a. en précisant leur volonté « de proposer un vent de fraîcheur, d’amener une expertise … une réplique à un statut quo ». Nous aurions aimé connaître leurs vues sur la gouvernance du musée?

Comment entendent-elles répondre au « climat toxique » reconnu dans un rapport d’une firme externe et confirmé par plusieurs employés du musée? Elles ne parlent pas de cet élément important qui est à la source de toute la saga que vit actuellement le MBAM. Peut-être en parleront-elles plus tard, avant l’assemblée annuelle.

Un élément de la bonne gouvernance d’une institution est d’assurer un climat de travail respectueux pour ses employés/ées. Cette règle, cette volonté, est encore plus importante que de vouloir maintenir une bonne presse pour l’institution à l’échelle locale ou internationale. Si on se place « sous le signe de l’humanisme, de l’inclusion et de l’innovation », alors les candidates devraient immédiatement déclarer leurs opinions sur ce climat dénoncé et indiquer les actions qu’elles veulent mettre de l’avant pour remédier au problème.

Il n’est pas certain que ce bloc de candidates apporte une aide à la directrice sortante. Bien au contraire, nous croyons que, par association, la poursuite que cette dernière intente contre les membres du c.a. et le musée lui-même s’appauvrit d’elle-même.

 

Claude Gosselin, C.M.
Conseiller artistique
Directeur général et artistique
Centre international d’art contemporain de Montréal
claude.gosselin@ciac.ca

 

Image : Looking west across Sherbrooke on a sunny morning, 13 août 2017. © Jim Henderson.


 

A fight at the museum: In Montreal, a feud between an acclaimed curator and the board that fired her enters a new stage

Nathalie Bondil gave the Montreal Museum of Fine Arts a striking makeover, but its board says she also made it a tough place to work. Her dismissal this summer has fractured the worlds of Canadian art, philanthropy and finance – and a meeting next week could decide what happens next.

By Kate Taylor and Chris Hannay
The Globe & Mail, Totonto

Read this article on The Globe & Mail’s website

When the troubled Montreal Museum of Fine Arts holds its annual general meeting next week, the gathering will be virtual but the drama will be real. It will feature the next skirmish in the summer-long civil war between the museum’s former director, Nathalie Bondil, and the board that fired her in July, a battle in which Canada’s corporate captains, cultural philanthropists and arts mavens have been busy taking sides while foreign museums watch with interest.

Before her dismissal, Ms. Bondil had served as both general director and chief curator, rapidly building the MMFA into one of Quebec’s crown jewels, an institution recognized internationally for its innovative programs and the most visited fine art museum in Canada. Yet the museum’s board said a dysfunctional work environment made it impossible to keep her.

An alarmed Quebec government was not convinced: Culture Minister Nathalie Roy commissioned a report on the museum’s governance and threatened to cancel a $10-million provincial grant that had been promised for a new wing devoted to Montreal-born abstract artist Jean-Paul Riopelle. That report has not been made public but the decision by board chair Michel de la Chenelière to step aside before the Sept. 29 meeting suggests the government may have found problems with the way the board handled Ms. Bondil’s dismissal.

Investment executive and philanthropist Pierre Bourgie, who had publicly criticized Ms. Bondil’s management style after her departure, has stepped forward to replace Mr. de la Chenelière, who will still seek re-election for his seat on the board. Four seats are coming up for election, and four Montreal businesswomen have stepped forward to challenge the board-approved candidates, who include Mr. de la Chenelière and two other incumbents, in an effort to shake up a board dominated by high-profile philanthropists. Meanwhile, Ms. Bondil has launched a $2-million lawsuit, alleging the board has defamed her.

As culture wars, accusations of prejudice and allegations of harassment erupt at museums across North America, Montreal’s case features an unprecedented public battle between a high-flying international impresario who won France’s Légion d’Honneur in 2019 and the volunteer board of a treasured institution now pained to discover that her staff weren’t so impressed.

“The Montreal Museum had achieved fame with its exhibitions that left the beaten path, its shows on design, fashion, cinema. … It had this international renown for its art therapy programs,  » said Stéphane Chagnon, general director of the Société des musées du Québec, in French. “In the face of this success and growth of attendance … it’s almost a Greek tragedy: There is this reversal from one day to the next and the hero becomes the anti-hero.”

When the museum fired Ms. Bondil on July 13, Ms. Roy herself said she was shocked: “The MMFA is Nathalie Bondil!” she told Le Devoir newspaper. Staff took offence at the Culture Minister’s suggestion one person could be credited with the intensive creative labour that is a good museum, but Ms. Roy had inadvertently hit the nail on the head: The problem at the MMFA was that it often seemed as though Ms. Bondil and only Ms. Bondil was the museum.

To some, Ms. Bondil is legitimately celebrated as the ebullient French museum executive who put Montreal on the map with blockbuster exhibitions and headline-grabbing community programs, such as one that encourages doctors to prescribe museum visits for depressed patients. For others, she stands accused of creating a dysfunctional working environment in which micromanagement and last-minute panics were the order of the day.

Current and former staff complain that Ms. Bondil involved herself in every detail of exhibition and gallery planning to the point of disrespecting her curators and rearranging or planning installations without consulting them, while causing significant delays and cost overruns. In several installations, walls were repainted multiple times or even ripped out. “She wanted to oversee every decision, including the colour of the walls,” said Laura Vigo, a curator at the museum. “It was like having an overprotective mother. … She thought she knew everything.”

Were these firing offences? The two sides in this debate mainly agree on the chain of events that led to Ms. Bondil’s dismissal, but suggest very different interpretations of the motivations. They argue over whether the board was only doing its legal duty in ensuring a safe workplace or has overreached its authority and meddled in day-to-day operations, in particular when it insisted on its own candidate to become Ms. Bondil’s new deputy. Over Ms. Bondil’s objections, the job of curatorial director went to Mary-Dailey Desmarais, a relatively young but well-respected curator who has a PhD in art history from Yale and family connections to Quebec’s powerful Desmarais clan.

In person, the woman at the centre of this controversy is highly energetic and overflowing with ideas and information. In media interviews, Ms. Bondil would press the museum’s achievements on her listener without appearing egocentric.

“She’s very passionate; she has an extremely clear vision, she’s demanding …. she knows what she wants,” said Anne Eschapasse, the museum executive who Ms. Bondil has identified as her favoured candidate for the job Ms. Desmarais got.

Trained at France’s prestigious Ecole du Louvre, Ms. Bondil joined the MMFA as curator in 1999 and was promoted to chief curator a year later. When her mentor, the general director Guy Cogeval, departed in 2007, she eventually took over his job. However, she also retained the post of chief curator, a dual function that several observers suggest was her downfall.

“That’s the moral of this story; those are the two of the most demanding jobs in a museum, director and chief curator should never be the same person,” said Marc Mayer, former director of the National Gallery of Canada. “You can blame the board, not for hiring her, she’s a very talented person, but for promoting her while letting her keep her old job.”

Under Ms. Bondil’s supervision, both running the institution and planning its shows, the museum boomed: She programmed popular blockbusters featuring international artists such as Pablo Picasso and Alexander Calder, and fashion designers, including Jean-Paul Gaultier and Thierry Mugler. Visitation rose to new heights, hitting 1.3 million in 2017, the year of Montreal’s 375th anniversary, and 1.1 million last year. The museum also reached out to community groups so that its growing audience included school children using its online programs as well as Alzheimer’s patients and anorexic teens doing art therapy.

Meanwhile, Ms. Bondil bridged the traditional social divide between French and English wealth in the city to raise money for building projects from both, doubling the museum’s floor space in a decade. Mr. Bourgie contributed to a new wing that opened in 2011 and included a concert hall in a converted Anglican church, adding performance to the institution’s bursting portfolio. Collectors and Holocaust survivors Michal and Renata Hornstein donated their collection of historical art to a new four-storey addition erected at the back of the museum in 2016. The Hornstein Pavilion for Peace includes the education and art therapy centre, named for Mr. de la Chenelière, a philanthropist who made his fortune in educational publishing.

You could criticize this expansionism and people have, complaining about growth for growth’s sake, a lack of rigour in the blockbusters and a lack of attention to both the permanent collection and to Canadian and Quebec art. La Presse art critic René Viau has called out the museum’s exhibitions for pandering to public tastes while art dealer René Blouin questions the need for continual expansions and flashy installations, suggesting the museum should concentrate on presenting masterworks in simple surroundings. Financier and collector Stephen Jarislowsky, in an opinion piece published after Ms. Bondil’s departure, said he had been disappointed that the museum had lost two curators of Canadian art in a row after he made a donation to help fund that area.

But these were subtle critiques from cultural insiders. The public and the politicians were very happy with Ms. Bondil. She was honoured with the Order of Quebec in 2011 and the Order of Canada in 2015. In her native France, where she won the Légion d’Honneur last year, she was regularly cited in the Paris media and included in public debates, recognized as a key advocate for the new museum, a place that was culturally diverse and community engaged.

Montreal had watched Toronto’s millennial cultural boom with envy, as the Art Gallery of Ontario and the Royal Ontario Museum unveiled expansions designed by star architects, but by the mid-teens, the rival city could boast it was home not just to the world-famous Cirque du Soleil and the internationally renowned Montreal International Jazz Festival, but also the most-visited art museum in Canada. In a society where cultural achievement is tied to the idea of nation, the MMFA had become a point of pride and a central Quebec institution.

Inside the museum, however, things were not so rosy; staffers were deeply unhappy with management they describe as so chaotic it defied professionalism. In interviews with The Globe and Mail before she filed her lawsuit, Ms. Bondil agreed that the museum ran into problems during the fall 2019 installation of the much-delayed One World galleries, a geographic stroll through global culture dedicated to the museum’s collection of archeological objects and non-Western art. The staffer who supervised the installation was driving her team too hard, Ms. Bondil said.

She added the installation had been postponed twice because it took time to develop new curatorial approaches in galleries that pair historic and ancient art with contemporary pieces, and that, as director, she was ultimately responsible for fashioning an artistic vision that would have public appeal.

But Ms. Vigo, one of the curators who created those galleries, said the problems could be traced to Ms. Bondil’s insistence on curating the objects herself, continually blocking the vision of the three curators assigned to the task in favour of her own selections. The final installation was so delayed that 1,000 objects, some of them priceless ancient artifacts, were left to be installed in the last week. “We were always managing a crisis; there was always something you never expected happening,” Ms. Vigo said.

Staff at the museum said the problems, which were particularly related to the installation of exhibitions and galleries, went back years.

“We were working in an environment with a total lack of decisional structure other than Nathalie’s whim,” said Anne Grace, who has served as curator of modern art at the museum for 13 years and organized the exhibition devoted to Mr. Calder’s famous mobiles in 2018. Mere weeks before that opening the museum was still negotiating with the exacting Calder Foundation about paint colours: The first wall visitors encountered had been painted three shades of grey and yellow before Ms. Bondil finally signed off on red.

Ms. Bondil said that she did not recall the incident, but that it is standard to experiment with wall colours in museum installations.

In another instance, Richard Gagnier, head of the museum’s conservation department, said he returned from a summer holiday in 2016 to find that a polyurethane rubber wall meant to evoke a gay bar had been installed as part of an exhibition of photographs by the American artist Robert Mapplethorpe. Mr. Gagnier, who had not been informed of this design element, said the material would emit sulphur that could darken the photographs and he had to insist it be removed.

Staff say Sandra Gagné, then the head of exhibition production, was the “magician” responsible for requiring that Ms. Bondil’s last-minute requests were met. Ms. Gagné left the museum shortly after Ms. Bondil was dismissed in July. Ms. Gagné did not respond to requests for comment.

Ms. Bondil had imported from France a style of exhibition design, often created by professional architects, that wowed visitors with highly dramatic spaces painted in strong colours and defined with columns, arches, platforms or false walls. The first gallery in the Thierry Mugler show in 2019 was lit like a stage set and featured the French designer’s costumes for a production of Macbeth, including a holographic reproduction of Lady Macbeth’s farthingale bursting into flames. A 2018 show devoted to Napoleon turned a gallery into a throne room with scarlet wallpapers, red and gold floors and projections on the ceiling.

But curatorial and conservation staff sometimes felt important and delicate art was coming second to the general effect, while Ms. Gagné’s installers worked to impossible deadlines. Staff members complained to their union and the union, frustrated by a lack of response, finally took the matter to the board in 2019. It was the action that ultimately lead to Ms. Bondil’s dismissal.

The board, led by Mr. de la Chenelière, ordered an independent report on the situation from the Montreal human-resources consultant Le cabinet RH. The report was delivered last October, but Ms. Bondil said it was never shown to her. The board has replied that while the text itself was kept confidential to protect employees who had spoken with the consultant, Ms. Bondil was well acquainted with its contents after a three-hour presentation. The report made several recommendations, including the appointment of a director for the curatorial department who would act as a buffer between Ms. Bondil and her curators.

Ms. Bondil said she accepted that recommendation readily and acknowledges she was overworked and needed a deputy. “I was always in favour of the creation of this new position, the director of curatorial. It was a great solution,” she said.

However, by the time the board and Ms. Bondil were interviewing candidates in June, it had become clear there were two sides in this process and they were far apart. The board wanted the insider, Ms. Desmarais, who Ms. Bondil had hired in 2014, to take the job; Ms. Bondil was backing an outside candidate, the more experienced Ms. Eschapasse, who had worked at the museum as an assistant to Ms. Bondil from 2009 to 2011 and had recently left the National Gallery of Canada after four years as its deputy director.

In the public speculation that followed, much was made of Ms. Desmarais’s connection to the museum’s historic donors, the family whose name graces the very building where she works. The daughter of American financier Gordon Pattee, the curator is married to Paul Desmarais III, grandson of the late Paul Desmarais, founder of Power Corp.

The family has long been philanthropically associated with the museum and its art adviser, former senator Serge Joyal, sits on the museum’s board. When news of Ms. Bondil’s firing first broke, both France Chrétien Desmarais and her husband, André, Mary-Dailey Desmarais’s aunt and uncle by marriage, made statements to the Quebec press supporting Ms. Bondil.

Their niece joined the family in 2008, when she wed Paul Desmarais III, who was working at Goldman Sachs in New York while she was completing her PhD in art history at Yale. (Her subject was cleverly counterintuitive: death and darkness in Claude Monet’s art.) The couple live with their four children in a Westmount house they purchased from former prime minister Brian Mulroney and his wife, Mila, for $4.8-million in 2015.

Her high-flying connections may have helped Ms. Desmarais land her first job as a junior curator at the MMFA – Ms. Bondil said she did not consider the curator had any conflict of interest when she hired her – but they don’t appear to be the reason the board promoted her. Although her experience was curatorial, not managerial, the board members were looking for an insider who understood what was going wrong at the MMFA and had expressed concrete ideas about how to fix it. (Ms. Desmarais declined to comment on her appointment or Ms. Bondil’s departure.)

“The board is seeking to restore harmony. Getting the person who can do that is at least as important as how experienced they are,” said Diana Nemiroff, a former National Gallery of Canada curator who is completing a book about that institution’s three female directors.

Despite entrusting her to curate the large exhibition of post-Impressionist art currently showing at the MMFA, Ms. Bondil has said that Ms. Desmarais had the lowest marks of the four finalists for the curatorial director job. Ms. Bondil suggested appointing the more senior Ms. Eschapasse instead, while making Ms. Desmarais an assistant. However, in a statement released in August, the board said the marks for each candidate were assigned by Ms. Bondil herself.

Around this time, the board offered Ms. Bondil several opportunities to complete her contract – which was set to expire in June, 2021 – while keeping her title and working on two exhibitions, but handing over management to the board. The board said she refused and denied there was any problem.

Ms. Bondil said she considered this constructive dismissal, although a labour lawyer consulted by The Globe said Ms. Bondil has little grounds to complain of constructive dismissal, because she had participated in attempts to rectify the situation such as the creation of the curatorial director’s position. Her one option would be to sue for damages, explained Ralph Farley, senior counsel specializing in labour law, at Therrien Couture Joli-Coeur LLP.

Instead, Ms. Bondil is now suing the board for defamation in a suit filed last week, alleging that accusations about the work environment are a cover for the real reason the board fired her: because she refused to sign off on the process by which Ms. Desmarais got the curatorial director’s position. In allegations not proven in court, Ms. Bondil’s suit said the board had fixed on Ms. Desmarais back in February.

When Ms. Desmarais was appointed director of the curatorial division in early July, Ms. Bondil declined to lend her name to a news release saying the hiring process had been transparent and unanimous. By this point, her disagreements with the board and with Ms. Desmarais’s candidacy were so apparent, she had actually been excluded from the final round of interviews with Ms. Desmarais and Ms. Eschapasse.

According to the board’s account, it was the publication of newspaper stories citing her disagreement that led to Ms. Bondil’s actual dismissal. A story in Le Devoir cited the candidates’ marks to show that the recently appointed Ms. Desmarais scored lower than the others. Knowing these marks were in Ms. Bondil’s control, the board concluded she was the newspaper’s source. Ms. Bondil said she was not the source of the leak.

“Nathalie Bondil was dismissed because she betrayed the confidence of the Board by refusing to address pressing workplace issues … by her inappropriate behaviour during the process that led to the appointment of the … curatorial director, and by discussing confidential and misleading information with the press,” the board said in a fact sheet accompanying its August statement.

“What has put the Museum in a bad light has been the relentless media and political campaign which Nathalie Bondil began in the week before her dismissal and has pursued ever since, and which has been based on a one-sided and false presentation of the facts. She has vilified Michel de la Chenelière, the board, and the chosen candidate, and has presented the conflict as a personal power struggle between herself and Michel de la Chenelière.”

Indeed, since Ms. Bondil’s dismissal, she and the board have been waging a proxy war through a series of opinion pieces published in the Quebec press, while some museum directors in France and in the United States have sprung to her defence with public comments. The struggle culminated last week in Mr. de la Chenelière’s withdrawal and Ms. Bondil’s lawsuit.

One of the main issues in these debates is governance: What right did the board have to impose a curatorial director on its general director? Mr. Jarislowsky, a corporate governance activist, has said the board was acting correctly in taking control of a lax situation. But businessman Michel Nadeau, who chairs the investment committee of the MMFA Foundation, argues Mr. de la Chenelière was grabbing power for himself. (Previously, Mr. de la Chenelière has said that the board was legally obliged to rectify the work situation at the museum but he declined to be further interviewed for this story.)

Professionals with no direct ties to the museum or Ms. Bondil mainly agree that while the board would normally not be expected to intervene in such a hiring decision, the circumstances were extraordinary. “This isn’t nearly as much about the hiring of the specific person as it is about reacting to a serious malaise that has been created under the director’s watch,” Ms. Nemiroff said. “This is the real reason why the board has authority to intervene.”

Two months after Ms. Bondil left, that malaise still hovers: The museum is both eerily empty and surprisingly busy these days, as security guards shepherd carefully spaced visitors toward one of the few displays that is open, the temporary exhibition devoted to post-Impressionist art. The show, featuring works by Paul Signac, Berthe Morisot and Odilon Redon, among many others, was brought to Montreal thanks to Ms. Bondil’s long connections to an unidentified European collector. He is quoted in text panels praising the former director’s “energy, inventiveness and charm.”

And yet it was Ms. Desmarais who did the actual legwork, fashioning a curatorial narrative from an idiosyncratic collection of 500 diverse artworks created in Paris around the turn of the century. Observers might guess that great drama attended its installation, but what do the masked visitors care as they strategically plot their path through the crowd? As the woman who once ruled the place launches missiles over the battlements, Montreal’s prized art museum soldiers on.

 

Catalogue d'exposition

GENEVIÈVE CADIEUX
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Geneviève Cadieux présente une exposition qui nous met en relation avec la surface de la chair, celle de l’arbre et celle du cosmos. Une exposition qui demande attention et sérénité. Le temps passe, du matin au soir, de la naissance à la vieillesse, de l’origine à l’éternité. Un moment de réflexion lucide pendant la Covid-19. La division de l’espace et un éclairage nouveau assurent une présentation impressionnante.

Un magnifique catalogue a été réalisé par les Éditions de Mévius contenant une préface d’Isabelle de Mévius, ainsi que des textes de Vincent Bonin et de Ji-Yoon Han, la commissaire de l’exposition.

Profitez de votre passage à La Poste pour redécouvrir la très réussie restauration de cet ancien bureau de poste par l’architecte Luc Laporte.

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Martin Bruneau

D’après Courbet, 2011
Huile sur toile
80 x 80 cm
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Brigitte Radecki

Ground echos / Echos de sol, 2014
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Armand Vaillancourt

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Marie Côté

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Alain Fleischer

La capture de la femme blanche, 1986
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4 000 $ (non encadré)

 

 

Dieter Jung

Light-Mill, 1987
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41 x 32 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

1 500 $ (encadré)

 

 

Massimo Guerrera

Darboral, 2000
Photographie couleur
40 x 50 cm
Tirage de 12
9 disponibles
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

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Massimo Guerrera

Monument-mou à l’honneur des producteurs de nourritures terrestres, 1998
Photographie couleur
40 x 50 cm
Tirage de 12
4 disponibles
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

325 $ (non-encadrée)

 

 

Francine Larivée

Étude, 1991-1995
Acier, pierre volcanique,
mousse de sphaigne, corde, verre et acrylique
52 cm x 32 cm x 13 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

2 625 $

 

 

Francine Larivée

Mémoire du regard n° 19, 1990
Photographie noir et blanc, tirage sel
argentique sur papier fibre active
35 x 38 cm
N° 4/5
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

1 275 $ (encadré)

 

 

Francine Larivée

Peau, 2015
Photographie couleur jet d’encre
16″ x 21″
Tirage 1/5
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

1 250 $ (encadré)

 

 

Jœy Morgan

Untitled Working Drawing, 1989
Techniques mixtes
62 x 44,5 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

2 000 $ (encadré)

 

 

Jœy Morgan

Comparative Anatomies of
the Romantic Condition, 
2004
Épreuve numérique sur papier,
résine, peinture à l’huile et bois
8,9 x 12,7 x 3,8 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

1 200 $

 

 

 

 

Alain Paiement

Feed Spot, 2002 (prise de vue 2000)
Impression numérique couleur,
encres pigmentées sur papier coton
Image : 68,5 x 56 cm (27 x 22 po.)
Papier : 76 x 61 cm (30 x 24 po.)
Édition de 20
Signés et numérotés par l’artiste
6 disponibles
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

750 $ (non encadré)

 

 

Colette

The Art of Dying (Death Magazine), 1978
Photocopie en noir & blanc de l’article
paru dans Death, septembre 1978, p. 16 et 17,
marouflé sur carton-mousse
38,5 cm x 61 cm
Signé en bas de l’image, sur le carton-mousse :
Colette a.k.a Justine-Colette is Dead – series – NY – 1978
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

2 000 $

 

 

Ian Hamilton Finlay

LA REVOLUTION DEVRAIT FAIRE
POUR LE PEUPLE CE QUE LE CUBISME
A FAIT PO
UR LE COUTEAU, LA FOURCHETTE ET LA CUILLERE, 1998

Sérigraphie sur papier Rives
Édition de 75, numérotées et signées par l’artiste
121,9 X 96,5 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

800 $ (non encadré)

 

 

Emmanuel Galland

Mauvaise définition, 1999
Photographie couleur
Tirage de 25
27,9 x 38,1 cm
15 disponibles
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

150 $ (non encadré)

 

 

Charles Guilbert

Tu dors, 1999
Photographie couleur
27,9 cm x 38,1 cm
Tirage de 25
12 disponibles
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

150 $ (non encadré)

 

 

Jean-François Prost

Station 10, Série Inflexion
des usages, 60 stations dans
la ville générique, 
2002
Photographie
32 x 48 cm
No 1/3
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

600 $

 

 

Roadsworth
(Peter Gibson)

Balade d’écolier, 2009
50,80 X 66,04 cm
Impression numérique sur
papier photographique
Tirage de 100 exemplaires
signés et numérotés par l’artiste
Plusieurs disponibles
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

100 $ (non encadré)

 

 

Denis Rousseau

Étude pour être #242007
Impression jet d’encre
39 x 48 cm
Tirage 1/5
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

800 $ (encadré)

 

 

Claude Simard

Sans titre, 1991
Crayon de couleur sur papier
86 x 66,5 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

1 400 $ (encadré)

 

 

 

 

David Tomas

Liquid Train, 1996
Photographie sur papier photographique
allemand d’époque (circa 1930-1940)
20,3 x 25,4 cm
No 6/6
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

675 $ (encadré)

 

 

David Tomas

Architecture of Knowledge,
Sky Room Diptych
, 1996
(2 oeuvres)
14,5 x 14,5 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

1 200 $ (encadré)

 

 

Gu Xiong

After, 2003
Photographie couleur
33 x 48,3 cm
No 1/20
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

1 000 $ (encadré)

 

 

Joseph Kosuth

Ex Libris (Montréal), 1990
Texte sérigraphié sur acétate
55 x 83 cm
Tirage de 10
2 disponibles
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

6 500 $ (encadré) – (valeur de 13 000 $)

 

 

Beth Derbyshire

De loin et de partout, O Canada /
From Far and Wide, O Canada, 
2007
Dessin, mine de plomb sur papier
51 x 51 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC

 

1 000 $ (encadré)

 

 

Barbara Claus
Nos maisons, leurs maisons, 1994
Détail de l’installation
Épreuve argentique et papier fibre
150 cm x 106 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC
(Image non disponible)

 

1 000 $

 

 

Todd Siler
Metaphorming NanoWorld : You-Me-We-US Atoms, 2014
Encre sur lin synthétique
61 cm X 140 cm
Fonds d’oeuvres du CIAC
(Image non disponible)

 

6 200 $

NE PAYEZ QUE 50% DU PRIX AFFICHÉ

 

 

 

 

 

Riopelle

JEAN PAUL RIOPELLE : LANDING, 1958
PAR CLAUDE GOSSELIN

 

« Un tableau prétexte pour parler de l’œuvre de Jean Paul Riopelle. Un tableau dont le titre nous situe au-dessus du paysage et en vitesse de décélération.

Pour Riopelle, le rapport entre le peintre et l’objet a cessé d’exister en 1946 à l’époque où s’est formé le groupe des Automatistes montréalais alimenté des idées européennes sur le surréalisme et des idées américaines contre l’esthétique traditionnelle enseignée dans les écoles d’art. Riopelle, à l’été 1945, en essayant de capter les éclats de lumière sur une nappe d’eau dans la campagne de Saint-Fabien, note que sa peinture devient de plus en plus non-figurative. En voulant faire vrai, il constate que le sujet ne se trouve plus dans l’image mais plutôt qu’il est image, qu’il est peinture… »

 

Lire JEAN PAUL RIOPELLE : LANDING, 1958

 

Image : Riopelle, atelier Durantin, 1952, par John Craven.

LA GRANDE FOIRE DU CIAC 2020
VENTE DE LIVRES À 1 $
ou 50 ¢ chacun pour 10 livres et plus !

 

Nous liquidons toutes nos publications : tous nos ouvrages sont à 1 $, ou 50 ¢ chacun pour 10 ouvrages et plus ! Le CIAC MTL a publié au fils des ans plusieurs catalogues documentant ses expositions. Ces publications proposent des textes sur les artistes, leurs œuvres et les sujets des expositions. On y retrouve aussi la reproduction d’œuvres inédites. Les quantités sont limitées, faites vite !

 

Vous pourrez ramasser vos achats en vous présentant à notre bureau au 3651, av. Laval, Montréal (près du Square St-Louis / métro Sherbrooke). SVP prendre rdv auprès de Claude Gosselin à claude.gosselin@ciac.ca, ou en utilisant notre formulaire de contact en cliquant le lien ci-dessous. N’oubliez pas votre sac !

 

Vous pouvez aussi recevoir vos achats par la poste (frais postaux et de manutention en sus :  5$ par publication).

 

RÉSERVEZ VOS PUBLICATIONS ICI

 


MONOGRAPHIES – 1 $

(ou 50 ¢ chacune pour 10+)

GILBERT BOYER : LA MONTAGNE DES JOURS

Dans ce quasi-livre d’artiste qui documente l’œuvre de Gilbert Boyer sur le Mont-Royal, Claude Gosselin souligne l’apport de l’œuvre à la problématique du lieu de l’art public et Louis Cummins caractérise son contenu par rapport à l’errance, au marquage d’un lieu, d’un espace et d’un temps. Le commentaire de David B. Hanna, géographe, trace brièvement l’histoire du développement du territoire du Mont-Royal.

Louis Cummins, Claude Gosselin, David B. Hanna, CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1992. 36 p. : 24 ill. ; 18 x 18 cm. En français.

MICHEL GOULET : UN SIGNE DE LA MAIN

Depuis une quinzaine d’année, le nom de Michel Goulet est associé à ce qu’on appelle «la nouvelle sculpture anglaise». C’est un univers reconnaissable mais transformé, contradictoire et paradoxal que nous soumet l’artiste. Intitulée Un signe de la main, l’exposition que le CIAC lui consacrait jusqu’au 6 juillet 1997 constituait sa première manifestation montréalaise depuis 1990. Ses œuvres se répartissent en deux groupes: d’un côté il y a les sculptures sérielles avec de vrais «objets divers» associés à la cinquantaine d’entonnoirs, aux seize poubelles…; de l’autre, les contructions en acier patiné, simulacre d’outils ou de pièces de mobilier. Le commissaire Gilles Daigneault a su rassembler des œuvres représentatives de l’artiste: douze œuvres récentes dont sept inédites.

Gilles Daigneault, Claude Gosselin. CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1997. 72p. : 30 ill. (20 coul.); 21 X 21 cm. Français et anglais.

ROBERTO PELLEGRINUZZI : LE CHASSEUR D’IMAGES

Revu et augmenté, l’essai que réédite ici Sylvie Parent étudie l’évolution de Pellegrinuzzi et interroge le genèse de l’image photographique à partir du motif de la feuille végétale. L’auteure note les glissements métaphoriques successifs de l’artiste qui dénonce la survalorisation technologique par rapport à la nature. Notice biographique. 46 réf. bibl.

Sylvie Parent. CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1995. 24 p. : 12 ill. (3 coul.); 28 x 19 cm. Français et anglais.

IRENE F. WHITTOME ​​​​​​:​ CONSONANCE

Les auteurs relèvent chez Irene F. Whittome la convergence des enjeux plastiques présents dans une production couvrant deux décennies; ils mettent en lumière les principes d’assemblage d’éléments hétérogènes instables et le projet d’une réconciliation utopique de structures antinomiques formelles et spatiales. Notice biographique. 18 réf. bibl.

Monika Kin Gagnon, Laurier Lacroix, Joyce Yahouda, CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1995. 66 p. : 27 ill. (11 coul.) ; 28 x 22 cm. Français et anglais.

CHEN ZHEN

« Chez Chen Zhen, la recherche des éléments essentiels de l’évolution culturelle comporte une analyse critique de la société occidentale. La réalité est cruciale. L’oeuvre de Chen Zhen tourne autour d’interventions dans la réalité occidentale, en particulier dans des domaines délicats comme l’environnement et la vie quotidienne dans une société de consommation. »

Claude Gosselin, Hou Hanru. CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1997. 60 p. : 24 ill. (12 coul.) ; 21 X 21 cm. Français et anglais.


EXPOSITIONS DE GROUPE – 1 $

(ou 50 ¢ chacune pour 10+)

REMUER CIEL ET TERRE

Publié par le Centre international d’art contemporain de Montréal, en collaboration avec PUBLIC ART | CULTURE | IDEAS.

Un ouvrage bilingue de 180 pages, abondamment illustré en couleurs, comprenant un avant-propos du directeur général et artistique du CIAC, Claude Gosselin, un essai en profondeur du commissaire de cette 5e édition, Wayne Baerwaldt, des textes descriptifs et des notices biobibliographiques sur chacun des quelque 60 artistes et événements présentés.

Wayne Baerwaldt, Claude Gosselin, [et alii]. CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal & PUBLIC art | culture | ideas, Toronto, 2007. 180 pages, abondamment illustrées en couleurs, 18 x 18 cm. Français et anglais.

STATIONS

Les œuvres de chacun des 18 artistes figurant dans l’exposition préparée par Claude Gosselin sont commentées par James D. Campbell, de même que la série de canevas des « 14 Stations » de Clemente. Roger Bellemare présente à son tour les motifs qui ont présidé à son choix de 14 artistes. Le court texte de Roland Schaer discute du rôle joué par le musée et l’artiste par rapport à la diffusion du savoir. Inclut le texte de Barnett Newman sur sa série de tableaux « Stations of the Cross » (1958-1966). Circa 400 réf. bibl.

ADRIAN X., ROBERT / ALLOUCHERIE, JOCELYNE / BUREN, DANIEL / GOULET, MICHEL / HOLZER, JENNY / HORN, REBECCA / HUEBNER, RON / KRAUSZ, PETER / CAMPBELL, JAMES D. / KUMMER, RAIMUND / LEMOYNE, SERGE / LeWITT, SOL / MERZ, GERHARD / MOLINARI, GUIDO / PITZ, HERMANN / RAYNAUD, JEAN-PIERRE / SCHELLE, SUSAN / SULLIVAN, FRANÇOISE / WALLACE, IAN / CLEMENTE, FRANCESCO / MÜLLER, JOSEF FELIX / FISCHL, ERIC / GOLUB, LEON / BASELITZ, GEORG / ABRAMOVIC, MARINA / ULAY / HEWARD, JOHN / RAINER, ARNULF / SPERO, NANCY / LEMYRE, MARCEL / NAUMAN, BRUCE / BOURGEOIS, LOUISE / BALDESSARI, JOHN / GOODWIN, BETTY / MICHALS, DUANE

Roger Bellemare, James D. Campbell, Claude Gosselin, Barnett Newman, Roland Schaer. CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1988. 207 p. : 54 ill. (52 coul.); 28 x 22 cm ; circa 400 réf. bibl. Français et anglais.

VISIONS 91

Sylvie Parent propose une description commentée des œuvres de dix jeunes artistes canadiens chez qui elle décèle une constante préoccupation envers le corps et les médias. Notices biographiques. 50 réf. bibl.

Branco, Joseph / Brown, Lorna / Clark, Panya / Claus, Barbara / Cté, Marie A. / Lefebvre, Lucie / MAaestro, Lani / Paiement, Alain / Windrum, Robert / Wood, Kelly

Sylvie Parent. CIAC/ Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1993. 31 p. : 20 ill. (6 coul.); 28 x 22 cm. En français.

VUES D’ENSEMBLE

« Au moment où justement, la réalité n’est perceptible qu’à travers les discours spécialisés et la fragmentation du savoir, l’exposition Vues d’ensemble propose un tour d’horizon sur les moyens qu’ont les artistes d’entrevoir la réalité d’une façon globale. La figure du cercle apparaît comme une figure géométrique qui prédomine dans l’ensemble de l’exposition. »

Claude Gosselin, Gaston Saint-Pierre. CIAC/Centre international d’art contemporain de Montréal, Montréal, 1997. 60 p. : 25 ill. (12 coul.); 21 X 21 cm. Français et anglais.


AUTRES PUBLICATIONS – 1 $

(ou 50 ¢ chacune pour 10+)

LES 20 ANS DU CIAC

Pour souligner son 20e anniversaire, le Centre international d’art contemporain de Montréal est fier de publier Les 20 ans du CIAC. Commémorant les activités et les liens uniques que l’organisme a tissés avec la communauté artistique québécoise, canadienne et internationale, cet ouvrage bilingue se veut un outil de réflexion autant qu’un album-anniversaire. La publication pose différents regards sur la philosophie et les réalisations du CIAC, mettant en relief le rôle dynamique joué par l’organisme et évoquant parallèlement toute une génération d’artistes, de commissaires et de collaborateurs.

D’un graphisme élégant et abondamment illustré, Les 20 ans du CIAC saura intéresser autant les chercheurs que les amateurs d’art par la somme de renseignements et les pistes de réflexion qu’il offre.

Sommaire de la publication :
Claude Gosselin : Le CIAC. 1984-2004 : vingt ans
Colette Tougas : Le CIAC, un créateur d’événements
Rose-Marie Arbour : Les Cent jours d’art contemporain de Montréal. Un phare essentiel
Laurier Lacroix : D’une biennale l’autre ou comment « saisir l’intelligence du monde dans le quel on vit à travers l’art de notre temps »
Sylvie Lacerte : La médiation de l’art contemporain du CIAC
John Bentley Mays : Quelques déductions
Jocelyne Alloucherie : Pavoiser la vie
Daniel Buren : Quelques mots d’un ex-participant
Laurence Dauphinais : Le concours Jeunes critiques en arts visuels. Une expérience de démystification
Peggy Gale : À l’approche de 20…
Sylvie Parent : Dans le cœur de l’action
Sylvie Raymond : Du regard à l’imaginaire vers de multiples univers

Éditeur : Centre international d’art contemporain de Montréal
Sous la direction de : Colette Tougas, 254 pages avec 184 illustrations en couleurs, 2004. Textes en français et anglais.

ALAIN FLEISHER : LE CADRE ET LE REFLET

Patrick Rœgiers retrace les enjeux multiples de la démarche maniériste et jubilatoire du photographe Alain Fleischer, dont les traces et fragments d’images en mouvement se dispersent en des parcours soigneusement déréglés par les jeux de miroir et les mises en abyme. Textes brefs de l’artiste, notice biographique et filmographie. 7 réf. bibl.

Alain Fleisher, Patrick Roegiers. Massino Riposati Éditeur, Paris, 1993. 93 p.: 69 ill. (41 coul.) ; 30 X 24 cm. Français et anglais.

FERNAND LEDUC DE 1943 À 1985

Les auteurs considèrent l’unité de la production picturale de Leduc et dressent le bilan de ses recherches sur la lumière-couleur. Inclut les transcriptions de quatre lettres de l’artiste et des fiches techniques commentées des 111 œuvres exposées. Notice biographique. Bibl. 3 p.

Charles Delloye, Sylvie Douce de la Salle, Jean-Pierre Duquette [et alii]. Musée des Beaux-Arts de Chartres, Chartres, 1985. 166 p. : 87 ill. (40 coul.); 30 X 21 cm. Français et anglais.

JEAN-PIERRE RAYNAUD

Walter Hopps décrit le travail de Jean-Pierre Raynaud comme un lien entre modernisme et postmodernisme, combinant abstraction formelle et imagerie iconique d’objets d’usage courant. Selon Alfred Pacquement, l’interprétation du constructivisme proposée par Jean-Pierre Raynaud remet en cause la neutralité du formalisme en s’attachant aux notions d’individualité et de mort. Jean-Luc Daval démontre comment l’artiste utilise les qualités architecturales du modernisme afin de circonvenir le rôle réductiviste du musée. Notice biographique. Circa 120 réf. bibl.

Jean-Luc Daval, Walter Hopps, Alfred Pacquement. Menil Foundation, Houston, 1991. 135 p. : 77 ill. (9 coul.); 23 x 22 cm. Français et anglais.

Françoise Sullivan : Rétrospective, par René Viau

FRANÇOISE SULLIVAN : RÉTROSPECTIVE
PAR RENÉ VIAU

 

René Viau : « Critique d’art, je connais les œuvres de Françoise Sullivan, tant par les expositions qu’elle a faites, que pour avoir participé également, bien discrètement j’en conviens, à l’une de ses actions. Pour Accumulations VI en 1980au volant de ma Volvo 144 verte 1975 j’ai tourné en rond, dessinant de cette manière inédite avec ma voiture ces cercles qui sont l’une des figures de prédilection de Sullivan durant plus d’une heure et demie. Il fallait durant tout ce temps rester sur la lancée tout en évitant bien sûr les danseurs, avec armes et bagages, sortis auparavant de ma voiture, de même que leurs nombreux accessoires répandus comme en vrac sur le terrain de stationnement du Vieux-Montréal qui nous servait de piste et de plateau. Dans son extrême simplicité cette expérience m’a valu, en un même temps, un mal de tête carabiné doublé fort heureusement d’une réflexion « de l’intérieur » pour ainsi dire, et fortement appuyée par ces coups braqués de volant, sur la démarche artistique de Françoise Sullivan.

En écrivant ce texte, je voulais aujourd’hui m’acquitter, et peut-être aussi Claude Gosselin et le CIAC, alors que des expositions récentes sur l’artiste nous en ont donné l’occasion, d’une dette de reconnaissance envers l’art de Françoise Sullivan. Et c’est là toute la justification de cet essai découpé en cinq chapitres. »

FRANÇOISE SULLIVAN : RÉTROSPECTIVE

Chapitre 1 : « LES DESSOUS DE LA PEINTURE »
Chapitre 2 : « DANSE DANS LA NEIGE »
Chapitre 3 : « PAS À PAS »
Chapitre 4 : « LA VIE, L’ART… »
Chapitre 5 : « ENTRE MÉLANCOLIE ET RÉENCHANTEMENT »

 

Lire Françoise Sullivan : Rétrospective, par René Viau

 

Image : Françoise Sullivan, Proportio no 18, 2019 (Galerie Simon Blais, Montréal).

Les Cabinets de curiosités LGBTQ+

JE ME SOUVIENS AU CIAC MTL…
LES CABINETS DE CURIOSITÉS LGBTQ+

 

Du 1er au 20 août 2017, le Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC MTL) présentait « Les Cabinets de curiosités LGBTQ+ », traitant de la tolérance et de l’ouverture à l’égard de la diversité sexuelle. Le vernissage s’était déroulé le 2 août en soirée au Centre de diffusion et d’expérimentation de la maîtrise en arts visuels et médiatiques (CDEX-UQAM), où se tenait l’exposition.

Cet événement, comprenant exposition, conférences et films, avait comme objectif d’amener les gens à découvrir les réalités LGBTQ+ à travers diverses productions artistiques et les programmes d’organismes communautaires tout en montrant une image positive et forte de la diversité sexuelle et de ces communautés.

Revisitez les Cabinets de curiosités LGBTQ+

Image : Photographie © Guy L’Heureux.

CIAC MTL REMEMBERS…
LGBTQ+ CABINETS OF CURIOSITIES

 

From August 1 to 20, 2017, the Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC MTL) presented “LGBTQ+ Cabinets of Curiosities” (Les Cabinets de curiosités LGBTQ+), dealing with tolerance and openness to sexual diversity. The opening took place on August 2 in the evening at the Center for Diffusion and Experimentation for master’s students in visual and media arts (CDEX-UQAM), where the exhibition was held.

This event, including exhibition, conferences and films, was aimed at getting people to discover LGBTQ+ realities through various artistic productions and the programs of community organizations while showing a positive and strong image of sexual diversity and of these communities.

Relive the LGBTQ+ Cabinets of Curiosities

Image : Photo © Guy L’Heureux.

LES AUTOMATISTES AU CONGRESS HALL

 

« La pièce de Claude Gauvreau, Bien-être, est jouée au Congress Hall en 1947. Bien-être se présente comme une pièce surréaliste, loin du théâtre présenté alors à Montréal… »

CONGRESS HALL (fr)

Suivez notre projet « Cartographie des Automatistes à Montréal » en visitant le lien ci-dessous. Au final, 50 lieux où les Automatistes ont été actifs entre 1939 et 1955 seront répertoriés. L’apport de ces artistes dans les domaines des arts visuels, de la danse, de la littérature, du théâtre, du design et de la psychanalyse au Québec et au Canada est immense.

Consultez la carte des lieux fréquentés par les Automatistes
Partagez ce projet avec vos ami.e.s, et invitez-les à s’abonner à notre infolettre !

Les versions françaises et anglaises des données sont disponibles sur notre site web. Les fiches sont mises à jour régulièrement, corrigées, augmentées. N’hésitez pas à nous faire vos commentaires à claude.gosselin@ciac.ca.

Image : St. Patrick’s Congress Hall, 454, rue Dorchester Ouest (aujourd’hui boul. René-Lévesque Ouest), construit en 1914. Photo : William Notman, 1915. Musée McCord.

 

AUTOMATISTS AT CONGRESS HALL

 

« Claude Gauvreau’s play, Bien-être [Well-being], was performed at Congress Hall in 1947. Bien-être was a surrealist play, and as such, was very different from the theater presented in Montreal at the time… »

CONGRESS HALL (en)

Follow our project, “Mapping the Automatists in Montreal”, by visiting the link below. In the end, 50 places where the Automatists were active between 1939 and 1955 will be listed. The contribution of these artists in the fields of visual arts, dance, literature, theater, design and psychoanalysis in Quebec and Canada is immense.

Explore the map of the places frequented by the Automatists
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French and English versions are available on our website. Files are regularly updated, corrected, expanded. Feel free to send us your comments at claude.gosselin@ciac.ca​​​​​​​.

Image: Saint Patrick’s Congress Hall, 454, Dorchester Street West (now René-Lévesque Blvd West), built in 1914. Photo: William Notman, 1915. McCord Museum.

LES AUTOMATISTES AU
MAGASIN MORGAN’S

 

Découvrez les activités des Automatistes chez Henry Morgan & Co., un magasin mieux connu aujourd’hui sous le nom de La Bay, dans le cadre de notre projet Cartographie des Automatistes.

Magasin Morgan’s

 

C’est par les lieux où ils ont étudié, travaillé et exposé que nous vous proposons de faire connaissance avec les artistes du groupe des Automatistes de Montréal entre 1939 et 1955. Leur apport est immense dans les domaines des arts visuels, de la danse, de la littérature, du théâtre, du design et de la psychanalyse au Québec et au Canada. Nous vous proposons de découvrir pas moins de 50 lieux à visiter là où ces artistes ont été actifs en privé et publiquement.

Consulter la carte des lieux fréquentés par les Automatistes

Les fiches de ce projet sont mises à jour régulièrement. N’hésitez pas à nous faire vos commentaires ou à suggérer des corrections : claude.gosselin@ciac.ca

Image : Édifice Henry Morgan, 585 rue Sainte-Catherine Ouest, construit en 1891 par l’architecte John Pearce Hill. Photo : Archives de la ville de Montréal. 30 mars 1936.

AUTOMATISTS AT
MORGAN’S STORE

 

Discover the activities of the Automatists at Henry Morgan & Co., a store better known today as The Bay, as part of our project Mapping the Automatists.

Morgan’s Store

 

It is through the places where they studied, worked, and exhibited that we invite you to meet the artists of the Automatists group in Montreal between 1939 and 1955. Their contribution is immense in the fields of visual arts, dance, literature, theater, design and psychoanalysis in Quebec and Canada. We invite you to discover no less than 50 locations to visit where these artists have been active privately and publicly.

Explore the map of the locations frequented by the Automatists

The files for this project are updated regularly. Please feel free to give us your comments or suggest corrections: claude.gosselin@ciac.ca

Image: Henry Morgan Building, 585, Sainte-Catherine Street West, built in 1891 by architect John Pearce Hill. Photo: City of Montreal Archives. March 30, 1936.