À l’origine, les cabinets de curiosités désignent « des lieux dans lesquels on collectionne une multitude d’objets rares ou étranges représentant les trois règnes de la nature (mondes animal, végétal et minéral), ainsi que des objets créés par l’homme (œuvres d’art, instruments scientifiques, armes, etc.) ». Les cabinets de curiosités renvoient donc à la fois à un type de contenu (objets singuliers, exotiques, rares) et à une forme de présentation (accumulation d’objets dans des armoires vitrées ou à tiroirs).
Cette exposition emprunte alors à la tradition des « cabinets de curiosités » leur façon de présenter des œuvres et des objets accumulés au cours d’une vie. Loin de nous l’idée de présenter les LGBTQ+ comme des curiosités. Ces « cabinets » sont des vitrines sympathiques racontant des tranches de vie d’individus et de collectifs liés aux sexualités LGBTQ+.
Le public est invité à ouvrir les tiroirs des cabinets dans lesquels il trouvera des œuvres, des artefacts, des documents d’archives d’organismes communautaires, des photos, des publications et des témoignages personnels.