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Tout sur les artistes émergents qui explorent le pouvoir créatif de l’IA
Communiqué de presse:
Pierre Henrichon est traducteur. Militant depuis plus de quarante ans dans divers mouvements politiques, il a été président-fondateur d’Attac-Québec et membre de la Fondation Charles-Gagnon. Il s’intéresse depuis plusieurs années aux liens entre les sciences, les technologies et les évolutions sociales et politiques. Big Data: faut-il avoir peur de son nombre? est son premier essai.
Nous le constatons tous les jours: la nouvelle économie numérique qui carbure aux algorithmes et aux mégadonnées (Big Data) pose des défis de plus en plus préoccupants à nos sociétés, surtout en ce qui a trait à la protection de la vie privée, au travail ou au vivre-ensemble. Au-delà des promesses de progrès et de liberté que nous chantent ses principaux laudateurs, dont Google, Amazon et Facebook, quelles logiques, quels intérêts se cachent dans la lumière de nos écrans? Qui possède nos donnée? Quels dangers recèle la rencontre de l’automatisation du travail, de la cybernétique, de la quantification et du néolibéralisme à travers le Big Data?
Ces logiques numériques capitalistes participent à l’amenuisement, voire à la suppression de l’espace politique, à l’érosion de la pertinence économique et sociale du travail humain et à la destruction de la société comme lieu de mutualisation des activités, des projets et des risques. Les moindres aspects de nos existences sont paramétrés en données, c’est-à-dire en marchandises ou en outils de surveillance. Il s’agit de tout mesurer, de numériser le réel et de réduire la vie à des indicateurs: seul ce qui est compté compte. Qui plus est, ces dynamiques accélèrent la mise en place d’oligopoles de la donnée d’une puissance financière et technologique sans précédent. En un mot, elles menacent ni plus ni moins nos sociétés de dissolution.
Pierre Henrichon déploie une analyse percutante des dynamiques sous-jacentes à ce véritable complexe sociotechnique et financier qu’est le phénomène du Big Data, mais offre également un vibrant plaidoyer contre cette tendance à réduire l’humain à une forme de capital dont il faut uniquement mesurer le rendement.
Le compositeur et informaticien David Cope est le créateur d’un programme informatique appelé Experiments in Musical Intelligence (EMI) qui « compose » de la musique à partir d’une base de données de pièces musicales préexistantes.
Lire la suiteAvec la création du Magazine électronique du CIAC en 1997, le CIAC MTL a offert une vitrine privilégiée aux projets artistiques conçus au moyen d’outils numériques ainsi qu’à leurs créateurs.
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