Le CIAC MTL – Historique

LE CIAC MTL

36 ANS D’AVANT-GARDE

Lancement de Les Cent jours d’art contemporain de Montréal, mai 1986. De gauche à droite : Luc Courchesne, Claude Chamberlan Claude Gosselin, Pierre Ayot, Madeleine Forcier , Yolande Racine, Serge Tousignant. Photo : CIAC.

1983

FONDATION DU CIAC MTL

 

Le Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC MTL) a été fondé en 1983 par Claude Gosselin.

 

Il se donne pour objectif premier la diffusion d’œuvres récentes à travers des expositions d’envergure nationale et internationale, des publications, un site web, un Magazine électronique et des activités de sensibilisation à l’art.

 

D’abord identifié aux arts visuels, le CIAC diffuse aussi le travail de professionnels du design d’objet et du graphisme, de la vidéo et du film d’art, de l’architecture et de l’urbanisme, de l’architecture du paysage.

Depuis 1984

DE NOMBREUX MANDATS CULTURELS

 

Le CIAC a offert des services professionnels aux secteurs public et privé. À titre d’exemples, il a monté les expositions Vent et Eau pour le compte de Québec 84 en 1984, Traces pour le compte du gouvernement canadien en 1986 et Growth & Risk pour le compte du gouvernement du Québec en 2001 à New York.

 

Le CIAC a également vu à l’entretien de l’œuvre de Daniel Buren, Neuf couleurs au vent, pour le compte de la ville de Montréal. Elle a été installé pour les célébration du 450e anniversaire de l’arrivée de Jacques Cartier.

 

Détails

Daniel Buren. Neuf couleurs au vent, 1984. Collection d’œuvres d’art publiques de la Ville de Montréal. Photo Daniel Buren

Irene F. Whittome, Individuelle Mythologien, Kassel 1972 — Montréal 1985, Photo: Denis Farley. Alkyde sur papier, collage, imprimés, photostat, 176 éléments dans un espace de 17,4m-6m.

1985 – 1996

LES CENT JOURS D’ART CONTEMPORAIN

 

Les Cent jours d’art contemporain de Montréal ont constitué, de 1985 à 1996, un outil de diffusion et de compréhension des enjeux actuels de l’art contemporain au Québec et au Canada. Cette manifestation annuelle a permis la promotion d’artistes aujourd’hui reconnus.

 

Sur le plan muséologique, l’évènement a été l’occasion d’expérimenter des modes d’expression novateurs. En effet, à travers l’utilisation de lieux inusités pour la mise en valeur de l’art contemporain, les Cent jours auront permis de transformer des espaces publics en lieux d’expression artistique.

 

Sur le plan de la médiation culturelle, ce décloisonnement artistique et spatial aura eu pour but de démocratiser l’accès au monde de l’art contemporain.

 

Pour cet événement, le CIAC s’est mérité le Prix des arts visuels du Conseil des arts de Montréal à deux reprises : 1985 et 1992.

 

Détails

1997 – 2007

CONCOURS DES JEUNES CRITIQUES EN ARTS VISUELS

 

En 1997, le CIAC met sur pied le Concours Jeunes critiques en arts visuels devenu en 2004 le concours Devenez Critique d’art ouvert autant aux étudiants qu’à l’ensemble de la population. Cette initiative a été reprise par des institutions autant à Montréal qu’à l’étranger.

 

Cette activité était un travail d’animation culturelle destiné à une compréhension en profondeur des enjeux de l’art contemporain.

Vue de l’exposition Les cabinets de curiosités LGBTQ+, 2017. Oeuvres de Chromogenic Curmudgeons (Evergon et Jean-Jacques Ringuette). Photo : Thomas Germanaud

Fançois Morelli. Photo: Guy L’heureux

1997 – 2014

MAGAZINE ÉLECTRONIQUE

 

Le magazine est créé par le CIAC en 1997. Il s’agit du premier magazine électronique au Canada

 

Il propose des commentaires sur l’art numérique à travers le monde, des entrevues avec des artistes et des théoriciens, des essais, des dossiers spéciaux sur les divers aspects de l’art numérique, sur les éditions successives de la Biennale de Montréal ou sur des œuvres. Il aborde ainsi tous les aspects de la cyberculture, de l’art et de la littérature en relation avec la technologie.

 

Il assure la promotion des arts numériques et est voué à la discussion sur les nouvelles technologies en création visuelle.

 

Détails

1998 – 2011

LA BIENNALE DE MONTRÉAL

 

Créée en 1998 par Claude Gosselin et administrée par le CIAC, la Biennale de Montréal (BNL MTL) a misé sur un décloisonnement des pratiques artistiques en réunissant des artistes provenant des arts visuels, de l’architecture du paysage, du design graphique ou d’objet, de la vidéo et du cinéma. Elle était un lieu d’échanges et de débats comprenant des colloques et des conférences ainsi qu’un large programme d’activités éducatives.

 

Dans toutes ses actions, La Biennale de Montréal misait sur le risque et l’expérimentation. Elle se donnait pour mandat de soutenir des propositions artistiques audacieuses, de réaliser des projets de commissariat percutants et de susciter la réflexion en offrant au public des expériences contrastées.

 

Pour cet événement, le CIAC s’est mérité le Prix des arts visuels du Conseil des arts de Montréal en 2000.

 

Détails

Sylvie Cotton, On est tous des autres. Photo: Ludovic Billard

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PRODUITES PAR LE CIAC MTL