21 juin 2023 Boutons Conférence Abigail Susik FR
CONFÉRENCE DR. ABIGAIL SUSIK
Trance, Dance, and Surrealism:
Françoise Sullivan & Les Automatistes in World War II-era Montréal
LOGER LA FONDATION JEAN PAUL RIOPELLE |
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LUC COURCHESNE |
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CATALOGUE LUMIÈRES, PERCEPTION – PROJECTION, CENT JOURS D’ART CONTEMPORAIN DE MONTRÉAL 1986. |
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Par Claude Gosselin.
Texte publié dans Le Devoir, Montréal, 18 février 2021.
Au cours des derniers jours, plusieurs événements tristes nous ont montré le peu d’enthousiasme et de respect manifesté par des individus et des dirigeants de municipalités envers le patrimoine bâti au Québec, qui ont été jusqu’à faire part publiquement et sans aucune gêne de leur insouciance.
On peut même penser que la peur d’une nouvelle loi plus favorable à la protection du patrimoine en pousse certains à se presser de demander la démolition de certains bâtiments, et d’autres à ouvrir la porte aux incendies criminels. Il est donc urgent de porter dès maintenant un œil vigilant sur les bâtiments patrimoniaux et sur ceux qui ne sont pas encore classés, mais qui devraient l’être, et qui sont laissés à l’abandon et sans surveillance.
L’occasion est bonne de rappeler que l’ancienne École des beaux-arts de Montréal (ÉBAM), située au 3450, rue Saint-Urbain, est sans occupant depuis le départ du Conseil des arts de Montréal, en 2009. Le bâtiment est sous la responsabilité de la Société des infrastructures du Québec (SIC), dont une partie de la mission est de développer, de maintenir et de gérer un parc immobilier.
L’ÉBAM est un bâtiment exceptionnel construit en 1922 par Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, deux architectes québécois des plus célèbres et innovateurs. L’École a été le milieu d’apprentissage des arts pour plusieurs artistes, dont certains parmi les plus grands. C’est là que Pierre Gauvreau, Louise Renaud et Françoise Sullivan, trois automatistes signataires de Refus global, ont suivi leurs premiers cours d’art.
Alors qu’aujourd’hui on cherche un lieu pour la Fondation Jean Paul Riopelle et, par extension, un lieu pour le groupe des automatistes, il nous paraît tout à fait logique de nous tourner vers l’ÉBAM pour y accueillir les œuvres de Riopelle et celles de ses amis et amies ainsi que pour y aménager un centre de documentation international sur le groupe des automatistes et l’époque à laquelle il s’est développé.
Ce serait là une occasion extraordinaire de remettre ce joyau du patrimoine architectural à une institution, qui, avec les fonds prévus pour le développement de la Fondation Riopelle, pourrait le mettre aux normes d’aujourd’hui et lui permettre d’accueillir des expositions publiques. Ayant utilisé ce bâtiment pour une édition de la Biennale de Montréal en 2011, nous connaissons son potentiel exceptionnel pour les arts visuels. Le rendre au milieu des arts visuels serait le rendre à son activité première et constituerait un juste retour des choses — une opération sans frais exorbitants pour le gouvernement du Québec, à qui appartient l’ancienne ÉBAM.
Il faut souligner que l’ÉBAM est située dans un environnement patrimonial qui a tout aussi avantage à être développé : signalons à cet égard la Maison Notman, le Studio Ernest-Cormier, l’ancienne École technique de Montréal (1909-1911), aujourd’hui le Pavillon Sherbrooke du Complexe des sciences de l’UQÀM, et plusieurs lieux où les automatistes et d’autres artistes ont vécu, étudié, exposé et travaillé de 1939 à 1960. Le site possède aussi des terrains publics qui appartiennent au gouvernement du Québec et à la Ville de Montréal.
Il y a là un projet de « pôle culturel » à réaliser, avec un potentiel de contenu international pouvant se développer sur plusieurs années. Situé dans les limites du Quartier des spectacles, ce pôle ajouterait une offre touristique de premier plan pour la Ville de Montréal.
Protégeons notre patrimoine culturel en lui assignant des fonctions liées, dans la mesure du possible, à ses fonctions originales. Ne détruisons pas une bibliothèque historique pour en faire un lieu d’exposition. Rendons à la bibliothèque Saint-Sulpice une activité liée à la conservation et à l’animation de livres et de documents patrimoniaux. Et redonnons à l’ancienne École des beaux-arts de Montréal sa résonance dans le milieu des arts visuels avec la Fondation Jean Paul Riopelle.
SUZANNE KITE
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Dans le cadre de son projet INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET CRÉATION ARTISTIQUE, le CIAC MTL présente un article d’Anne-Marie Boisvert sur Suzanne Kite, une artiste multidisciplinaire autochtone de la tribu des Oglalas Lakotas (une tribu sioux), originaire de la Californie du Sud. Kite travaille dans des domaines aussi diversifiés que la musique, la performance, la sculpture et l’installation, en incorporant dans ses œuvres les nouvelles technologies issues de l’intelligence artificielle. LIRE L’ARTICLE
Consulter les Fiches du CIAC MTL
Image : Suzanne Kite et Devin Ronneberg, Itówapi Čík’ala (Little Picture), ISEA 2020 (capture d’écran tirée de la vidéo), https://art2020.isea-international.org/art-portfolio/suzanne-kite. |
LA PLACE DES AUTOMATISTES À MONTRÉAL |
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QUE LES MUSÉES OUVRENT LEURS PORTES ! |
Espérons que les musées pourront ouvrir leurs portes le plus vite possible. Lieux de calme et de civilité par excellence, lieux d’apprentissage du regard, lieux de plaisirs sains, lieux de contemplation, dites-moi pourquoi ma visite vous est interdite. Vous seriez un baume sur ma vie en temps de pandémie.
Le Musée des beaux-arts du Canada est ouvert, alors que le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée d’art contemporain de Montréal sont fermés. Où est la logique ?
Image : Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, 2016. Photo © Jean Gagnon. |
NOS MEILLEURS VOEUX |
Laissons l’année dernière nous en la quittant sans regrets. Les membres du conseil d’administration :
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MONTREAL’S PLACE DES AUTOMATISTES |
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LET MUSEUMS OPEN THEIR DOORS! |
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OUR BEST WISHES |
Let’s leave this year behind us without regrets. The members of the Board of Directors: |
BAnQ – SAINT-SULPICE
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L’édifice de la Bibliothèque Saint-Sulpice est un bien patrimonial à la fois par son architecture, son design intérieur et les éléments qui ont servi à son mandat : tables, éclairage, rayonnage. Nous avons, pour une rare fois, un ensemble unique, bien conservé, à garder intact pour les générations à venir. Une bibliothèque majestueuse comme il y en a quelques exemples à travers le monde et dont les villes et les pays qui en sont propriétaires défendent avec amour leur nécessité comme témoins de leur culture et de leur histoire. L’édifice de la Bibliothèque Saint-Sulpice a été conçu pour être une bibliothèque. C’est un bâtiment totalement intégré, une œuvre d’art totale, ayant une fonction très claire : conserver des livres et produire des activités connexes : expositions, conférences, projections de films. Pourquoi ne pas profiter de ce lieu pour y déposer les nombreuses archives en quête de lieux, telles les archives des communautés religieuses et celles des Sulpiciens, archives qui témoignent de l’histoire de notre pays ? Et d’autres archives civiles de première importance. Conserver des archives ne veut pas dire les mettre dans un coffre-fort inatteignable. Bien au contraire. C’est rendre accessible un patrimoine à la recherche, à la lecture, à l’exposition, à la discussion, à la médiation, à la documentation, à la publication, aux médias électroniques… Ce bâtiment est un lieu unique à Montréal. Un lieu de sérénité. Un lieu mythique. Pourquoi vouloir en faire un lieu d’excitation, de spectacle, d’animation sans frein, de consommation ? Ce lieu pourrait être une bibliothèque avec une résonnance internationale si on savait y loger les documents qui attirent l’attention de chercheurs de partout dans le monde. À titre d’exemple, nous citerons la bibliothèque-centre-de-recherche du Centre Canadien d’Architecture qui est un lieu universellement connu pour ses collections uniques en architecture. Il faut en cela remercier madame Lambert pour sa vision à long terme sur l’architecture et le patrimoine. Nous croyons que la Bibliothèque Saint-Sulpice de Montréal a le potentiel de devenir une bibliothèque unique, vivante, et aimée. Le succès de la campagne de financement public mise sur pied récemment est la preuve que des gens sont prêts à appuyer un projet pour sauver ce bien public avec un objectif clair. Nous espérons que la prochaine Loi sur le patrimoine implantera les structures nécessaires et donnera à des personnes en poste les responsabilités de sauver le patrimoine exceptionnel du Québec et qu’elles auront les moyens qui leur permettront d’agir.
Aussi à lire dans Le Devoir du 8 décembre 2020 : « La bibliothèque Saint-Sulpice, ce cimetière d’idées », par Catherine Lalonde. Pour en savoir plus : Découvrez l’historique de la bibliothèque Saint-Sulpice.
Images :
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LA PLACE DES AUTOMATISTES À MONTRÉAL |
Liste des personnes qui ont appuyé la désignation d’un OUI, j’appuie le projet du CIAC MTL pour que le lot no 066 Anonymes : 3 |
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Image : Lot 066 du Quartier des Spectacles, vue aérienne de Google Maps. |
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ROBERT GRAHAM C’est avec plaisir que nous annonçons que Robert Graham a gagné l’œuvre de John McEwen, 5000 Stars (Day Two), 2003, tirée au sort à la fin de notre campagne de financement 2020 le 1er décembre dernier sous l’autorité de Me Guy Gamache. |
Vous pouvez toujours faire des dons au CIAC MTL pour l’année 2020. Ceux-ci serviront à compléter nos projets : Cartographie des Automatistes à Montréal, Une Place des Automatistes à Montréal, la publication de Fiches sur l’art et les artistes et de l’information sur Les papiers peints d’artistes, etc. Nous aimerions produire au cours des prochains mois un balado sur des œuvres d’art publiques et sur la présence de l’art et de l’architecture dans la ville. Même sans exposition à visiter, le CIAC MTL reste très actif. Nous vous remercions à l’avance. |
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PLACE DES AUTOMATISTES Initiateur du projet : Claude Gosselin, claude.gosselin@ciac.ca |
Plusieurs places publiques à Montréal ont été nommées en l’honneur de personnalités importantes dans l’histoire culturelle et sociale du Québec. Il est toutefois un groupe d’artistes qui attend une reconnaissance hautement méritée. Il s’agit des Automatistes qui, au cours des années 1945-1955 ont marqué les milieux des arts visuels, de la littérature, de la danse, du design, du théâtre et de la psychanalyse. Récemment, la Ville de Montréal a lancé un concours international pour l’aménagement du lotno 066 du Quartier des spectacles / Place des arts. L’aménagement du lot 066 sera inauguré en 2023 : 2023 sera l’année du 75e anniversaire de Refus global et les 100e anniversaires de naissance de Jean Paul Riopelle, de Françoise Sullivan et de Magdeleine Arbour. Nous proposons ainsi que le lot no 066 soit nommé
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DERNIÈRE CHANCE ! Le tirage de la photographie de John McEwen (Campagne de financement 2020) aura lieu le 1er décembre prochain ! Tous les nouveaux dons seront affectés au projet Cartographie des Automatistes, un projet très apprécié auquel nous ajouterons plus de 20 lieux à découvrir. Cette production bilingue s’inscrit dans les commémorations prévues en 2023 qui marqueront le 75e anniversaire de « Refus global » et le 100e anniversaire de naissance de Jean Paul Riopelle, de Françoise Sullivan et de Magdeleine Arbour. |
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PLACE DES AUTOMATISTES Project initiator: Claude Gosselin, claude.gosselin@ciac.ca |
Many public places in Montreal have been named in honor of important personalities of Quebec’s cultural and social history. There is, however, a group of artists who still await such a highly deserved recognition: the Automatists. During the years 1945-1955 in particular and thereafter, these artists left their mark in visual arts, literature, dance, design, theater and psychoanalysis. Recently, the city of Montreal has launched an international competition for the development of lot no. 066 in the Quartier des Spectacles / Place des Arts. The development of lot 066 will be inaugurated in 2023: 2023 will be the 75th anniversary of Refus global and the 100th birthdays of Jean Paul Riopelle, Françoise Sullivan and Magdeleine Arbour.
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Photo © Arrondissement Ville-Marie. |
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LAST CHANCE! The draw for John McEwen’s photograph (2020 Fundraising Campaign) will take place on December 1st! All new donations will be allocated to the project Mapping the Automatists, a very popular project to which we will add more than 20 locations to discover. This bilingual production is part of the commemorations planned for 2023 which will mark the 75th anniversary of “Refus global” and the 100th anniversary of the birth of Jean Paul Riopelle, Françoise Sullivan, and Magdeleine Arbour. |
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