Infolettres

Quatre appuis majeurs pour notre projet « Le Pavillon des arts de la Cité-du-Havre » : Janine Carreau, Yseult Riopelle, Marie St-Pierre, Françoise Sullivan.

Janine Carreau par Charles Binamé; Yseult Riopelle par Fondation Riopelle;
Marie St-Pierre par Max Abadian; Françoise Sullivan par Pedro Ruiz;

Pour notre projet « Le Pavillon des arts », planifié dans l’ancien bâtiment ayant servi de Musée lors de l’Expo 67 et par la suite de Musée d’art contemporain de Montréal sur Cité-du-Havre, nous recevons quatre appuis majeurs : Janine Carreau, Yseult Riopelle, Marie St-Pierre, Françoise Sullivan.

Quatre personnes qui ont développé des expertises incroyables en art. Elles sont artistes et elles ont toutes été liées de près aux artistes du mouvement automatiste. Elles en ont développé une connaissance viscérale et scientifique par leurs contacts directs, Françoise Sullivan étant elle-même membre des Automatistes.

La collaboration qu’elles nous apportent nous aide à concevoir des programmes d’activités pour l’Espace-Musée des Automatistes que nous planifions dans le Pavillon des arts. Un espace qui témoignera de l’ensemble des activités défendues par les Automatistes, activités touchant l’art et la vie sociale du Québec des années 1940-1950.

Janine Carreau, artiste, épouse de Pierre Gauvreau, gestionnaire de son œuvre ainsi que celle de son frère Claude Gauvreau; Yseult Riopelle, fille de Jean Paul Riopelle, auteur du Catalogue raisonné Jean Paul Riopelle et commissaire d’exposition; Marie St-Pierre, designer Mode; Françoise Sullivan, artiste émérite, chorégraphe, signataire de Refus global, 1948.

Nous sommes très reconnaissants de l’appui qu’elles nous apportent et de la confiance qu’elles nous témoignent.

Claude Gosselin, C.M.
Directeur général et artistique
Centre international d’art contemporain de Montréal
https://ciac.ca/pavillon-des-arts-cite-du-havre

Nous profitons de l’occasion pour vous souhaiter de très belles Fêtes de fin d’année et une prochaine année remplie de bonheurs, d’amour, de santé et de réussites dans vos projets.

Le Catalogue raisonné de Paul-Émile Borduas fait peau neuve.

Paul-Émile Borduas, Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN, 1946
Photo : Ronny Jaques

Le CIAC est heureux de pouvoir compter sur René St-Pierre comme partenaire au développement du projet « Le Pavillon des arts » sur Cité-du-Havre.

Supporté par l’Institut d’art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky de l’Université Concordia, la nouvelle version du Catalogue raisonné de Paul-Émile Borduas réunit des décennies de recherche sur l’artiste : ses œuvres, ses expositions, ses publications, sa fortune critique (bibliographie) et ses traces archivistiques, dans une base de données publique et bilingue.

Conçu par le professeur François-Marc Gagnon (1935-2019), le Catalogue raisonné de Borduas vise à offrir à l’œuvre de Borduas la même visibilité et attention scientifique durable que ses écrits — notamment Refus Global — ont reçues dans l’histoire culturelle canadienne. Sous sa direction, l’équipe s’était donné pour mission d’identifier toutes les œuvres connues — dessins, aquarelles, gouaches, photographies, peintures à l’huile et sculptures —, d’en vérifier les métadonnées et d’en documenter l’historique de publication et d’exposition. Ce projet constitue une initiative majeure de l’Institut Jarislowsky, menée aujourd’hui en partenariat avec René St-Pierre, archiviste, et Brendan Reed.

Un peu d’histoire….

Le projet a débuté au tournant des années 2000, sous forme de dossiers de recherche dans FileMaker, avant d’être migré en 2012 vers une interface web conçue à Concordia. Cette même année, René St-Pierre, créateur de la plateforme Archiv’Art issue du Catalogue raisonné du sculpteur Armand Vaillancourt, a obtenu un Fellowship de l’Institut d’art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky de l’Université Concordia afin d’explorer avec le professeur Gagnon des moyens d’enrichir la base de données Borduas. À l’époque, le catalogue ne reliait pas encore les entités « œuvres », « expositions » et « bibliographie ». En 2017, dans le cadre d’une maîtrise en histoire de l’art à l’UQAM, St-Pierre a développé une preuve de concept reliant ces entités et ajoutant une section « documents et archives ». Il en a présenté le prototype publiquement, aux côtés de François-Marc Gagnon et de Gilles Lapointe, lors de l’un des événements “Afternoon at the Institute”, puis a agi comme assistant de recherche de Gagnon jusqu’en 2019. Avant le décès de Gagnon, celui-ci a confié à Gilles Lapointe, assisté de René St-Pierre, la responsabilité de poursuivre le projet du catalogue raisonné et d’approfondir l’étude de l’œuvre de Borduas.

En 2023, Lapointe a transmis le flambeau à St-Pierre, qui a mis sur pied le Comité Borduas chargé d’évaluer les demandes d’inclusion au catalogue et de faire progresser la recherche. Son expertise repose sur la collaboration de professionnels tels que Paul Maréchal, auteur de plusieurs catalogues raisonnés consacrés à Andy Warhol, et Richard Gagnier, ancien chef de la conservation au Musée des beaux-arts de Montréal.

En 2025, le projet entre dans une nouvelle phase : la migration vers une base de données infonuagique, modulaire et interopérable, alignée sur les systèmes muséaux et archivistiques. Alors que le corpus de recherche est désormais stable mais évolutif, l’accent se déplace vers l’enrichissement des données et la création d’outils de découverte — afin que l’œuvre de Borduas demeure accessible, rigoureuse et pérenne pour les générations à venir.

Vers l’avenir

La prochaine étape consiste à approfondir la recherche et à développer de nouveaux outils d’information et de visualisation qui renforceront la valeur de cette ressource pour les chercheurs, les institutions et les enthousiastes. Ce travail vise à relier directement les notices d’expositions, les références bibliographiques et les documents d’archives à chaque œuvre, révélant ainsi les réseaux ayant façonné la carrière de Borduas. Lier les expositions aux œuvres permettra de suivre la circulation des tableaux à travers les décennies, de retracer les échos critiques et de comprendre la diffusion de son influence artistique au-delà du Québec et du Canada.

Des réflexions sont en cours pour envisager comment la recherche autour de l’oeuvre de Borduas pourrait se développer dans le milieu universitaire, notamment par l’offre de résidences de recherche ou de bourses aux étudiants de 2e et 3e cycles de Concordia et UQAM en études et pratiques des arts ainsi qu’en histoire et sociologie de l’art. Étant l’administrateur du Répertoire numérique sur les Automatistes (Centre de Recherche Interuniversitaire sur la Littérature et la Culture au Québec CRILCQ), René St-Pierre est également en mesure d’établir, avec les chercheurs Gilles Lapointe et Sophie Dubois, des passerelles et des liens plus larges vers les contributions des 15 autres signataires du manifeste Refus global. Parallèlement à ce projet, les chercheurs ont aussi accès au fonds d’archives Borduas détenu par le Musée d’art contemporain de Montréal ainsi qu’à la Cartographie des Automatistes développée par le CIAC. Une infinitive récente a aussi vu le jour à Québec : la Chaire muséale Audain qui vise à pérenniser l’héritage des Automatistes et à renforcer leur place dans l’histoire de l’art québécois, canadien et international.

Borduas est une figure emblématique et fondatrice du modernisme canadien et de l’histoire intellectuelle du Québec. En maintenant le catalogue raisonné ouvert, bilingue et rigoureusement sourcé, ce projet préserve un actif national de recherche tout en le rendant véritablement utilisable au-delà du musée et des archives.

Pour plus d’information sur le catalogue raisonné de Paul-Émile Borduas, vous pouvez contacter René St-Pierre à l’adresse suivante : info@archivart.ca

Le Musée d’Art Expo 67 : Un bâtiment exceptionnel à reprendre pour les arts visuels.

Aujourd’hui mardi,
je donne au CIAC.

Le Musée d’art contemporain de Montréal sur Cité-du-Havre d’hier,
un lieu accueillant pour les arts visuels de demain.
Inauguration du MACM, 1968

Le CIAC profite de la journée Mardi je donne pour faire appel à votre générosité et nous aider à continuer notre mission de diffusion des arts.

ciac.ca/dons

Le CIAC poursuit la mise en œuvre d’un projet structurant : la réhabilitation du Pavillon des arts visuels de l’Expo 67 sur la Cité-du-Havre, ancien Musée d’art contemporain de Montréal. Ce futur lieu culturel constituera un espace dédié aux Automatistes, à la Fondation Jean Paul Riopelle, à l’histoire, au patrimoine et au artistes d’aujourd’hui. Plus d’information :
https://ciac.ca/pavillon-des-arts-cite-du-havre/

Un bâtiment exceptionnel à reprendre pour les arts visuels.

Campagne de financement annuelle du CIAC 2025-2026

Ancien Musée d’art contemporain de Montréal, sur Cité-du-Havre, 1968-1992,
aussi connu sour le nom de « Génie de l’Homme »
Photo: Archives de la Ville de Montréal.

Invitation à soutenir notre mission avant le 31 décembre

Le CIAC poursuit la mise en œuvre d’un projet structurant : la réhabilitation du Pavillon des arts visuels de l’Expo 67 sur la Cité-du-Havre, ancien Musée d’art contemporain de Montréal. Ce futur lieu culturel constituera un espace dédié aux Automatistes, à la Fondation Jean Paul Riopelle, à l’histoire, au patrimoine et au artistes d’aujourd’hui. Plus d’information :
https://ciac.ca/pavillon-des-arts-cite-du-havre/

Rôle de vos contributions. Votre soutien permet au CIAC de :

  • Développer son plan d’affaires et sa programmation scientifique et artistique
  • Assurer le fonctionnement administratif et la coordination du projet
  • Poursuivre les partenariats institutionnels et philanthropiques
  • Maintenir et actualiser ses outils numériques et de communication


Votre appui est essentiel à la poursuite de nos travaux.

Perspectives artistiques et historiques
Le CIAC élabore une programmation qui articulera les héritages du Québec moderne avec les pratiques contemporaines et numériques, dans la continuité de sa mission et de ses engagements depuis 1983.

Un projet inscrit dans la tradition du CIAC
Ce chantier s’aligne avec les grandes initiatives portées par notre institution, notamment Les Cent jours d’art contemporain et La Biennale de Montréal. Nous vous invitons à rejoindre les milles personnes et plus qui ont déjà donné leur appui au projet : https://chng.it/tGqfWSfbvx

ATTENTION TOUTEFOIS : Sur le site de Change.org, nous vous signalons que si vous répondez à y faire un don, celui-ci sera reçu par l’organisme Change.org et non par le CIAC. Alors attention. Si vous voulez faire un don au CIAC, nous vous invitons à aller sur le lien suivant : https://ciac.ca/dons/

Un reçu officiel est remis pour tout don de 25 $ et plus.

Nous remercions l’ensemble des donateurs pour leur engagement envers la culture québécoise-canadienne.

Claude Gosselin, C.M.
Directeur général et artistique
ciac.ca
514-288-0811

Musée des beaux-arts de Montréal :
Appel de dossiers
Résidence empreintes 2025-2026

Vue du pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein. Photo Thibault Carron

En collaboration avec le Conseil des arts de Montréal

DATE LIMITE DE DÉPÔT DES DOSSIERS : 17 DÉCEMBRE 2025

Le Musée des beaux-arts de Montréal, avec l’appui du Conseil des arts de Montréal, lance un appel de dossiers pour la résidence d’artistes Empreintes, offerte à un(e) artiste en arts visuels issu(e) de la diversité culturelle montréalaise. Nous vous serions reconnaissant(e)s de bien vouloir le partager dans vos cercles.

Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire : appelresidence@mbamtl.org

CONSULTER LES DÉTAILS DE L’APPEL DE DOSSIERS

La fontaine brutaliste controversée d’Armand Vaillancourt de San Francisco est appelée à disparaître

La fontaine Vaillancourt à San Francisco.
Photo : DeAgostini / Getty Images.

Nous regrettons le geste de la Commission Art de la Ville de San Francisco de retirer la Fontaine de Vaillancourt. Une fontaine qui a eu un passé emblématique et qui a été une fierté pour la Ville de San Francisco. Une fontaine reconnue par les artistes et les historiens de l’art comme une pièce majeure de l’art du XXe siècle

Claude Gosselin, Directeur général et artistique
Centre international d’art contemporain de Montréal
www.ciac.ca

Artnet a publié la dernière mise à jour, et possiblement la dernière, concernant le démantèlement de la fontaine Québec Libre d’Armand Vaillancourt à San Francisco.

La saga de la sculpture publique la plus controversée de San Francisco touche à sa fin. La sculpture brutaliste d’Armand Vaillancourt sera retirée, suite à un vote lundi de la Commission des arts de la ville, qui a décidé que la structure posait des problèmes de sécurité, selon le New York Times.

Extrait de l’article :

  • La Commission des arts de San Francisco a voté en faveur du retrait de la fontaine brutaliste d’Armand Vaillancourt, invoquant des raisons de sécurité.
  • L’artiste et des groupes locaux avaient longtemps plaidé en faveur de la préservation de la sculpture, invoquant un manque de transparence quant à ses coûts de réparation.
  • L’œuvre d’art sera démontée et entreposée pendant trois ans maximum.


En juin, la sculpture située sur l’Embarcadero Plaza a été clôturée par les autorités en raison de prétendus problèmes de sécurité. En août, le département des loisirs et des parcs de San Francisco (RPD) a demandé à la commission des arts de San Francisco (SFAC) de se défaire de la sculpture et de la démolir afin de réaménager la place, invoquant le coût prohibitif de sa restauration. Le retrait de la sculpture permettra au promoteur privé BXP de transformer la place en un parc en bord de mer.

Le sculpteur de 96 ans à l’origine de l’œuvre, qui s’était rendu de Québec à San Francisco plus tôt cette année pour la défendre, a qualifié cette dernière décision de « honteuse », déclarant au Times : « Ils savent que lorsqu’ils enlèveront la sculpture, ce sera la fin de l’œuvre. »

Lire l’article sur le site web de Artnet (en anglais) :
https://news.artnet.com/art-world/vaillancourt-fountain-recreation-parks-department-controversy-2699795

Un homme et son chien marchent devant la fontaine Vaillancourt à Embarcadero Plaza,
à San Francisco, en Californie, le mercredi 16 décembre 2020.

Le sort de la fontaine Vaillancourt de San Francisco remis en question à la suite de la publication de nouveaux documents

Armand Vaillancourt, au centre, devant la fontaine Vaillancourt à Embarcadero Plaza avec son épouse Joanne Beaulieu, à gauche, et son fils Alexis Vaillancourt, à droite, à San Francisco.
Photo : Getty Images

Nous sommes de tout coeur avec Armand Vaillancourt dans
la défense de sa fontaine-sculpture à San-Francisco.

Claude Gosselin, Directeur général et artistique
Centre international d’art contemporain de Montréal
www.ciac.ca

La ville de San Francisco souhaite démolir la sculpture afin de réaménager Embarcadero Plaza, mais de nouveaux documents révèlent de nouveaux détails à cette histoire.

Artnet a récemment publié un article intéressant au sujet de la situation entourant la posssible destruction de la Fontaine Vaillancourt à San-Francisco.

Extrait de l’article :

  • La fontaine brutaliste Vaillancourt de San Francisco risque d’être démolie pour des raisons de sécurité et en raison des coûts élevés de restauration..
  • Des documents révèlent que c’est la société immobilière BXP, et non le Département des Loisirs et des Parcs (RPD), qui était responsable de l’entretien, contrairement à ce qui avait été annoncé publiquement.
  • Le RPD est accusé d’avoir induit le public en erreur en laissant entendre que la restauration était possible, mais l’avenir de la fontaine reste incertain en raison des projets de réaménagement.


La saga de la sculpture publique la plus controversée de San Francisco a pris un nouveau tournant. En juin, l’imposante sculpture brutaliste d’Armand Vaillancourt située sur l’Embarcadero Plaza a été clôturée par les autorités pour des raisons de sécurité. En août, le département des loisirs et des parcs de San Francisco (RPD) a demandé à la commission des arts de San Francisco (SFAC) de se défaire de la sculpture et de la démolir afin de réaménager la place, invoquant le coût prohibitif de sa restauration.

Il semble désormais que le RPD ait induit le public en erreur quant à la responsabilité de l’entretien et de la réparation de la fontaine Vaillancourt, construite en 1971. Des documents examinés par The Art Newspaper montrent que BXP, la société immobilière qui dirige les travaux de démolition et de réaménagement de la place, est en grande partie responsable de l’entretien de la fontaine Vaillancourt depuis près de 50 ans.

Lire l’article sur le site web de Artnet (en anglais) :
https://news.artnet.com/art-world/vaillancourt-fountain-recreation-parks-department-controversy-2699795

La fontaine Vaillancourt en 1971, l’année de son inauguration.
Avec l’aimable autorisation de la San Francisco Civic Art Collection.

Jana Sterbak présente une intervention dans les collections du Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal

C’est la première fois que le musée invite une artiste à réfléchir sur sa collection et à y inscrire de ses œuvres, créant un Corpus insolite lié à l’histoire de la communauté et à celle de Montréal.

L’exposition prendra fin le 24 août prochain!

Le Musée est ouvert du mardi au dimanche pour les visiteurs individuels
et sur réservation pour les groupes organisés.

https://museedeshospitalieres.qc.ca/

201, avenue des Pins Ouest, Montréal H2 1R5
514 849-2919

Notre ami Yvon Cozic est décédé

Photo Monic Brassard, 30 avril 2020, au moment de la Covid

J’ai rencontré Yvon Cozic à plusieurs occasions. Chaque fois, c’était le sourire sur son visage radieux, le plaisir de la conversation, les échanges d’idées sur notre milieu culturel. Yvon était un être positif et sans malice.

Avec Monic Brassard, sa conjointe et partenaire dans le couple artistique COZIC, les deux artistes ont produit une œuvre unique à la limite du jeu et de l’étude scientifique. Leur art se situe dans ce moment difficile, en équilibre, entre un questionnement sérieux et un moment dérisoire vécu dans l’émerveillement spontané, libre de tout questionnement. C’est le moment poétique, joyeux, simple, auquel nous sommes appelés à participer, à entrer dans l’œuvre. C’est le moment de la lumière.

COZIC, Autel des Petits Mickey (montage), 2003-2004,
Courtoisie La Galerie Graff, Montréal, Canada
Photo © BNL MTL 2011 / Ed Kostinier.

Nous remercions Yvon, et Monic, pour nous avoir permis de participer à certaines de leurs œuvres. À les animer en quelque sorte, à leur donner une vie qui nous touche un moment, un moment de vie que nous partageons avec eux et qui nous unit à l’art.

Monic me disait qu’Yvon lui avait dit avant de partir : « j’ai été aimé ». Il avait bien raison, nous l’avons aimé.

Des hommages lui seront rendus en août à la Cinémathèque québécoise et en septembre chez Chiguer Art Contemporain.

Claude Gosselin, C.M.

COZIC, As Art (détail) 2011,
Courtoisie La Galerie Graff, Montréal, Canada
Photo © BNL MTL 2011 / Ed Kostinier.

Liens d’intérêts :

L’artiste contemporain Yvon Cozic est décédé
https://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/898108/artiste-contemporain-yvon-cozic-est-decede

L’inclassable Yvon Cozic n’est plus
https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2025-07-07/l-inclassable-yvon-cozic-n-est-plus.php

Yvon cozic (1942-2025) : une grande perte pour l’art québécois
https://www.mnbaq.org/articles-audios-videos/yvon-cozic-1942-2025-une-grande-perte-pour-lart-quebecois

Cozic : Collectif actif de 1967 à 2025​​​​​​​
​​​​​​​https://macm.org/en/collections/artiste/cozic/

40e ANNIVERSAIRE

de la création des

Cent jours d’art contemporain de Montréal 1985 – 1996

et de l’exposition

AURORA BOREALIS

Betty Goodwin, Moving Towards Fire, 1985,
Pastel à l’huile et acrylique dans un espace de 12,5m x 7m.
Cent jours d’art contemporain – Montréal 85. Photo de Denis Farley.

1985 aura été l’année de la première manifestation publique du Centre international d’art contemporain de Montréal créé en octobre 1983 par Claude Gosselin. Après avoir été le directeur des expositions au Musée d’art contemporain de Montréal de 1979 à 1983, Claude Gosselin a été le commissaire des arts visuels pour le compte de Québec 84, la Corporation publique en charge de l’événement marquant le 450e anniversaire de l’arrivée de Jacques Cartier à Québec.

Fin 1984, de retour à Montréal et fort de son expérience acquise à Québec, il souhaite créer un événement en arts visuels qui serait le pendant des festivals alors en vigueur à Montréal (théâtre, cinéma, danse). Il fonde Les Cent jours d’art contemporain de Montréal, une scène pour les arts visuels.

Un événement pour les arts visuels, cela se traduit généralement par une exposition. Claude Gosselin en a une en tête qui comprendra de nombreux artistes. Pour la réaliser, il demande à René Blouin et à Normand Thériault, deux hautes figures des arts visuels à Montréal, de s’associer à lui. Ensemble, les trois commissaires choisiront trente artistes canadien·nes établi·es. Le titre de l’exposition, AURORA BOREALIS, revient à Normand Thériault.

Mais qu’est-ce qui a fait d’AURORA BOREALIS un incontournable de l’histoire de l’art contemporain au Canada ?

Retour sur la singularité de cette manifestation artistique.

Venez lire l’article au complet
sur le site web du CIAC à cette adresse: 

https://ciac.ca/40e-anniversaire-des-cent-jours-dart-contemporain-de-montreal-et-de-aurora-borealis/

 


 

LE PAVILLON DES ARTS DE LA CITÉ-DU-HAVRE

Venez soutenir le projet sur change.org

Pour marquer ses 40 ans, le CIAC s’engage dans une autre projet majeur pour les arts visuels: LE PAVILLON DES ARTS, CITÉ-DU-HAVRE, MONTRÉAL. Venez le découvrir sur le site web du CIAC.

Il faut rester passionné.

Nous serions ravis de vous compter parmi nos partenaires ou alliés en signant le registre à cette adresse et d’en parler à votre entourage :
https://chng.it/6Rj8KC7VXp

Pour découvrir tous les détails du Pavillon des arts de la Cité-du-Havre, visitez notre site web :
https://ciac.ca/pavillon-des-arts-cite-du-havre/