07 octobre 2022
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Avis de décès – JEANNE RENAUD
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Jeanne Renaud |
Montréal, le 16 septembre 2022 — Nous avons le regret d’annoncer le décès de notre amie Jeanne Renaud, grande artiste, chorégraphe, danseuse, pédagogue et directrice artistique, qui s’est éteinte le 15 septembre à l’âge de 94 ans. Née à Montréal le 27 août 1928, Jeanne Renaud a formé avec ses deux sœurs, feu la poétesse Thérèse Renaud et feu la peintre Louise Renaud, une fratrie de trois femmes artistes qui ont profondément marqué le milieu de l’art au Québec. Elle était aussi la sœur de feu Louis Renaud, photographe décédé dans un accident d’avion. Elle a été la conjointe de feu le docteur Jean-Pierre Labrecque et de feu le photographe Ed Kostiner. Elle laisse dans le deuil son fils Sylvain Labrecque (Sophie Lebeau) — sa fille Michelle Labrecque l’a précédée dans la mort —, sa filleule Isabelle Leduc, fille de Thérèse Renaud et Fernand Leduc, sa nièce Barbara Kloeppel, fille de Louise Renaud et de Francis Kloeppel, Lolly Renaud, fille de Louis Renaud, ses petits-enfants Renaud et Vincent Bégin, son arrière-petit-fils Guillaume ainsi que de nombreux amis. Aux côtés de Françoise Sullivan et de Françoise Riopelle, Jeanne Renaud aura été une des pionnières de la danse moderne au Québec. Elle commence sa formation de danseuse avec Elizabeth Leese et Gérald Crevier à Montréal, puis avec Merce Cunningham, Hanya Holm et Mary Anthony à New York en 1946. Avec Françoise Sullivan, elle présente ses premières chorégraphies à Montréal en 1948. Artiste intimement liée aux Automatistes, mais mineure en 1948, elle n’est pas invitée à signer le manifeste Refus global comme l’ont fait ses sœurs Louise et Thérèse. Jeanne Renaud séjourne à Paris de 1949 à 1952, où elle rejoint Fernand Leduc et ses sœurs Thérèse et Louise, Jean Paul Riopelle et Françoise Lespérance-Riopelle. Elle enseigne la danse et présente un spectacle le 3 mars 1950 à l’American Student’s and Artists’ Center de Paris, en collaboration avec le peintre Jean Paul Riopelle et les compositeurs Pierre Mercure et Gabriel Charpentier. À Montréal, en 1965, elle présente le spectacle Expression 65 dont le grand succès l’encourage à fonder, en 1966, le Groupe de la place Royale, assisté de Peter Boneham. Elle s’y illustre comme chorégraphe, danseuse et directrice artistique jusqu’en 1972. Au cours des années 1970 et 1980, Jeanne occupe plusieurs postes administratifs et artistiques : en 1970-1971, elle est professeure à l’École nationale de théâtre et au cégep Lionel-Groulx. De 1972 à 1975, elle fonde et dirige avec Ed Kostiner la Galerie III, dédiée à l’art contemporain; puis elle est agente des arts au Conseil des arts du Canada de 1975 à 1979 et au ministère des Affaires culturelles du Québec de 1979 à 1985, où elle est directrice du Service de la danse et attachée à la direction générale des conservatoires d’art dramatique du Québec. De 1985 à 1987, elle est la codirectrice artistique des Grands Ballets Canadiens aux côtés de Linda Stearns. Elle termine sa carrière en tant que professeure à la faculté des arts à l’Université du Québec à Montréal, de 1987 à 1989. Encore récemment, Jeanne Renaud créait une chorégraphie pour le film Brèves histoires de pierres muettes (2018) du réalisateur Mario Côté et le Projet Feldman/Renaud à la Salle Bourgie en 2021, avec les danseurs Louise Bédard et Marc Boivin. Tout au long de son parcours exceptionnel, Jeanne a fait des rencontres stimulantes avec les artistes québécois les plus marquants de leur époque. Sa feuille de route comprend plus de 40 chorégraphies dans lesquelles elle contribua à transformer la danse en discipline artistique contemporaine. Ses grandes réalisations lui valent l’obtention de prestigieux prix, parmi lesquels le prix Denise-Pelletier (1989) et le Prix du Gouverneur général du Canada pour les arts de la scène (1995), en plus d’être nommée membre de l’Ordre du Canada (1998) et compagne de l’Ordre des arts et des lettres du Québec (2018). Le Québec se souviendra de Jeanne Renaud comme une grande pionnière des arts et une grande stimulatrice et mentore pour plusieurs créateurs et créatrices — feu Jean-Pierre Perreault, Sylvain Émard, Louise Bédard, Marc Boivin, et combien d’autres. Comme chorégraphe, Jeanne Renaud a toujours encouragé un dialogue fructueux avec les artistes visuels en intégrant à ses spectacles des créations de Françoise Sullivan, Fernand Leduc, Jean Paul Riopelle, Bruce Parsons, John Heward, entre autres, de même qu’avec les compositeurs contemporains, notamment Serge Garant, Gilles Tremblay et Walter Boudreau. Nous nous souviendrons longtemps de l’influence qu’aura eue Jeanne Renaud sur nos vies personnelles et professionnelles. Nous lui en sommes très reconnaissants. Ont signé : Son fils Sylvain Labrecque. Sa nièce Isabelle Leduc. Ses amies et amis, Rose-Marie Arbour, Michel Batlle, Marc Boivin, Louise Bédard, Mario Côté, Sylvain Émard, Cyrille Girard, Claude Gosselin, Laurier Lacroix, Jean Logan, Pierre Pilotte, Yseult Riopelle, Sylvia Safdie, Danielle Sauvage, Suzanne Sauvage, Richard Simas, Françoise Sullivan, Anne Viau, René Viau. Plusieurs autres personnes auraient pu se joindre à nous si nous avions eu le temps de les contacter. Nous nous en excusons auprès d’elles. Un hommage sera rendu à Jeanne Renaud dans quelques semaines. Parents et amis seront avisés. Contact : Claude.gosselin@ciac.ca |
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Cartographie des Automatistes 1939 – 1955 PROMENADES GUIDÉES |
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Crédit photo : Maurice Perron, Portrait de groupe dans l’atelier de Fernand Leduc, 1946. De g. à d. : Marcel Barbeau, Magdeleine Arbour, Pierre Gauvreau, Fernand Leduc, Pierre Leroux et Claude Gauvreau |
Montréal, le 6 septembre 2022 – Le Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC MTL) lance aujourd’hui une série de promenades guidées sur la vie et l’œuvre des artistes connus sous le nom des Automatistes, de la période de 1939 à 1955. Ces artistes sont, par ordre alphabétique : Magdeleine Arbour, Marcel Barbeau, Paul-Émile Borduas, Bruno Cormier, Marcelle Ferron, Claude Gauvreau, Pierre Gauvreau, Muriel Guilbault, Fernand Leduc, Françoise Lespérance-Riopelle, Jean-Paul Mousseau, Maurice Perron, Louise Renaud, Thérèse Renaud, Jean Paul Riopelle, Françoise Sullivan. Au total : 16 artistes dont 9 hommes et 7 femmes. Déjà la parité ou presque à l’époque. Les promenades, animées par des guides professionnels, vous invitent à marcher dans les pas de ces artistes, à découvrir les lieux importants ayant marqué leur travail et leur vie personnelle. Elles permettent de mieux comprendre, in situ, leur apport immense dans les domaines des arts visuels, de la danse, de la littérature, du théâtre, du design et de la psychanalyse au Québec et au Canada dans la période imminente de l’après-guerre. De plus, ces promenades vous présentent les mouvements artistique de l’« automatisme » et du « surréalisme » tels que compris et défendus à Montréal par les Automatistes et à Paris par André Breton. On y souligne aussi la publication du manifeste du Refus global en 1948, ce qui nous permet d’aborder les contextes social et artistique dans lesquels il s’inscrivait. Le langage utilisé s’adresse à des personnes non spécialisées en histoire de l’art, mais qui veulent connaître davantage les artistes majeurs du Québec moderne et contemporain dont nous devrions tous et toutes être fiers! Les promenades intéresseront également toute personne curieuse d’en apprendre davantage sur l’histoire sociale, politique et artistique du Québec. |
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Deux circuits découvertes sont proposés: |
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1. Le Plateau Mont-Royal / Quartier Latin |
La promenade débute où se trouvait la résidence-atelier de Borduas, pour se poursuivre aux endroits suivants : le square Saint-Louis, où Françoise Sullivan, Pierre Gauvreau et Bruno Cormier se rencontraient entre amis, la résidence des Gauvreau sur la montée Saint-Denis, l’École polytechnique des années 1940 où Jean Paul Riopelle a étudié, l’ancienne École du meuble où Borduas a enseigné. Le circuit se termine à la station de métro Champs-de-Mars, afin de présenter la célèbre verrière de Marcelle Ferron (1966-1967). De l’information supplémentaire sera donnée sur les œuvres des artistes et leur apport à la vie culturelle du Québec. Des endroits hors circuit seront aussi abordés : ainsi l’« Atelier de la ruelle » et le lieu de la première exposition des Automatistes à Montréal. Dates : |
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2. Le centre-ville / rue Sherbrooke |
La promenade commence devant l’ancienne École des beaux-arts de Montréal et s’arrête par la suite aux endroits suivants : l’ancienne résidence des Gauvreau, au 75, rue Sherbrooke Ouest, où le manifeste Refus global a été imprimé et assemblé, les lieux où se trouvaient la résidence-atelier de Fernand Leduc et la résidence de Muriel Guilbault, aussi espace d’expositions et de vives discussions, les galeries d’art de la rue Sherbrooke Ouest et le Musée des beaux-arts de Montréal. On y abordera, de plus, la première grande exposition de Paul-Émile Borduas, tenue à l’Ermitage, ainsi que les premières rencontres de ce groupe d’amis-artistes dans les rues du quartier. Dates : |
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Détails et infos |
DURÉE : 2H TARIF : BILLETTERIE (achat en ligne seulement) : AUCUN ÉCHANGE, AUCUN REMBOURSEMENT INFORMATION :
Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente de développement culturel de Montréal. |
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Cartographie des Automatistes 1939 – 1955 PROMENADES GUIDÉES |
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École des beaux-arts de Montréal, 3450, rue St-Urbain. Photo: Images Montréal |
Du 20 août au 16 octobre 2022 Le CIAC MTL vous invite à participer à sa première édition des promenades Les promenades présentent les lieux où ces artistes ont été actifs en privé et en public à Montréal entre 1939 et 1955. Ils comprennent :
Trois circuits ont été développés : deux au centre-ville de Montréal et un sur le Plateau Mont-Royal. Ils seront donnés en français les samedis et dimanches, à 10h00 et à 14h00. Sur demande, des visites en anglais seront programmées. La durée des visites est de 2 heures maximum. Ces promenades vous permettront de comprendre l’apport immense de ces Tarif : 15$ par personnes, les enfants de moins de 15 ans sont admis gratuitement en présence d’un accompagnateur ou d’une accompagnatrice.
Aujourd’hui nous vous consultons pour connaître votre intérêt à suivre des visites commentées. Nous espérons pouvoir commencer les visites le samedi 20 août prochain. Nous recevrons vos commentaires avec intérêt. Veuillez, s’il vous plaît, les faire parvenir à Claude.gosselin@ciac.ca. Nous vous remercions à l’avance. Nous remercions tous nos partenaires et les donateurs et donatrices du Centre Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du Gouvernement du Québec et |
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REDONNER VIE À L’ANCIENNE ÉCOLE DES BEAUX-ARTS |
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Le Centre international d’art contemporain de Montréal a déposé une demande auprès du ministère de la Culture et des Communications du Québec pour faire de l’Ancienne École des beaux-arts de Montréal un Espace bleu voué à la promotion des artistes et des architectes du Québec. |
L’École des beaux-arts de Montréal située au 3450, rue Saint-Urbain est un bâtiment patrimonial unique et emblématique de la vie culturelle du Québec. Construit sous l’égide des deux plus grands architectes du Québec des années 1920, soient Jean Omer Marchand et Ernest Cormier, le bâtiment a d’abord été utilisé comme École des beaux-arts de Montréal mais aussi, pendant quelques années comme École d’architecture de l’Université de Montréal. Il a été le lieu de formation des plus grands artistes du Québec. Dans les années 1940, Paul-Émile Borduas, Fernand Leduc, Françoise Sullivan, Pierre Gauvreau, pour ne nommer que ceux-ci s’y sont retrouvés avant de signer le Refus global en 1948. Au cours des années suivantes, une nouvelle génération d’artistes, Serge Lemoyne, Serge Tousignant, Pierre Ayot, Francine Larrivée ont donné une impulsion nouvelle au lieu. Il nous apparaît essentiel que ce bâtiment reprenne vie et continue sa marche dans le développement et la promotion des arts visuels et de l’architecture au Québec. Tout dans la conception du bâtiment permet la présentation d’expositions, l’animation pour les jeunes publics, la présence d’un café-restaurant pour l’accueil des visiteurs, des salles pour des débats publics. Placé au cœur du Quartier des spectacles de Montréal cet Espace bleu offrira un attrait touristique additionnel et complémentaire à Montréal en faisant découvrir les artistes et les architectes du Québec. Nous avons confiance que le milieu culturel gagnera dans cet apport additionnel à la vie culturelle de Montréal tout en protégeant un bâtiment patrimonial de première importance. Si vous croyez que notre démarche mérite d’être soutenue, n’hésitez pas à nous le faire savoir au moyen d’un courriel et de propager votre appui dans votre milieu. Vous pouvez aussi rendre public votre appui en écrivant aux journaux et aux élus. À l’avance, MERCI pour votre contribution à ce projet.
Claude Gosselin, C.M. |
REDONNER VIE À L’ANCIENNE ÉCOLE DES BEAUX-ARTS |
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Le Centre international d’art contemporain de Montréal a déposé une demande auprès du ministère de la Culture et des Communications du Québec pour faire de l’Ancienne École des beaux-arts de Montréal un Espace bleu voué à la promotion des artistes et des architectes du Québec. L’École des beaux-arts de Montréal située au 3450, rue Saint-Urbain est un bâtiment patrimonial unique et emblématique de la vie culturelle du Québec. Construit sous l’égide des deux plus grands architectes du Québec des années 1920, soient Jean Omer Marchand et Ernest Cormier, le bâtiment a d’abord été utilisé comme École des beaux-arts de Montréal mais aussi, pendant quelques années comme École d’architecture de l’Université de Montréal. Il a été le lieu de formation des plus grands artistes du Québec. Dans les années 1940, Paul-Émile Borduas, Fernand Leduc, Françoise Sullivan, Pierre Gauvreau, pour ne nommer que ceux-ci s’y sont retrouvés avant de signer le Refus global en 1948. Au cours des années suivantes, une nouvelle génération d’artistes, Serge Lemoyne, Serge Tousignant, Pierre Ayot, Francine Larrivée ont donné une impulsion nouvelle au lieu. Il nous apparaît essentiel que ce bâtiment reprenne vie et continue sa marche dans le développement et la promotion des arts visuels et de l’architecture au Québec. Tout dans la conception du bâtiment permet la présentation d’expositions, l’animation pour les jeunes publics, la présence d’un café-restaurant pour l’accueil des visiteurs, des salles pour des débats publics. Placé au cœur du Quartier des spectacles de Montréal cet Espace bleu offrira un attrait touristique additionnel et complémentaire à Montréal en faisant découvrir les artistes et les architectes du Québec. Nous avons confiance que le milieu culturel gagnera dans cet apport additionnel à la vie culturelle de Montréal tout en protégeant un bâtiment patrimonial de première importance. Si vous croyez que notre démarche mérite d’être soutenue, n’hésitez pas à nous le faire savoir au moyen d’un courriel et de propager votre appui dans votre milieu. Vous pouvez aussi rendre public votre appui en écrivant aux journaux et aux élus. À l’avance, MERCI pour votre contribution à ce projet. Claude Gosselin, C.M. |
Dans la série « Cartographie des Automatistes » : LE SQUARE ST-LOUIS |
Mercredi, jour de lancement de balado du projet « Cartographie des Automatistes à Montréal, 1940-1955 ». Aujourd’hui, le Square Saint-Louis, lieu de rencontres de Françoise Sullivan, Pierre Gauvreau et son frère Claude, Bruno Cormier. Le Square Saint-Louis, un lieu mythique pour les créateurs à Montréal. |
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Square Saint-Louis, 22 juillet 2015. Photo : Montreal Photos |
C’est par les lieux où ils ont étudié, travaillé et exposé que nous vous proposons de faire connaissance avec les artistes du groupe des Automatistes de Montréal entre 1939 et 1955. Leur apport est immense dans les domaines des arts visuels, de la danse, de la littérature, du théâtre, du design et de la psychanalyse au Québec et au Canada. Nous vous proposons de découvrir plusieurs lieux où ces artistes ont été actifs en privé et publiquement. |
Consultez la liste des balados, des fiches et la carte des lieux fréquentés par les Automatistes sur le site web du CIAC. |
In the series « Mapping the Automatists » The St. Louis Square |
Wednesday is the podcast launching day of our project « Mapping the Automatists in Montreal from 1940 to 1955 ». Today, the St. Louis Square, meeting point of Françoise Sullivan, Pierre Gauvreau and his brother Claude, Bruno Cormier. St. Louis Square is a mythical location for the creators in Montréal. |
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St. Louis Square, July 22, 2015. Photo: Montreal Photos |
It is through the places where they studied, worked, and exhibited that we invite you to meet the artists of the Automatists group in Montreal between 1939 and 1955.Their contribution is immense in the fields of visual arts, dance, literature, theatre, design and psychoanalysis in Quebec and Canada.We invite you to discover several locations where these artists have been active privately and publicly. |
SOUS LE CIEL DE SHIRAZ ŒUVRE DE L’ARTISTE ET ACTIVISTE IRANIEN : ALIREZA SHOJAIAN |
Nous voulons porter à votre attention l’œuvre qu’Alireza Shojaian, artiste et activiste iranien a réalisé pour les droits des LGBTQIA en Iran. Shojaian présente Sous le Ciel de Shiraz au Salon Richmond, 550, av. Richmond à Montréal. L’œuvre est à voir aujourd’hui et demain le 12 mars. À cette occasion, demain, samedi le 12 mars, une rencontre publique « AUTOUR DE L’IRAN, L’ART ET LA PAYKAN » se tiendra au Salon Richmond, un événement SPHERE(S) en lien avec l’exposition organisée par la Fondation 3.19.27(2). |
Les invités annoncés: Parand Danesh (Paris), politicologue et éditrice, commissaire d’exposition; |
Veuillez réserver votre place et venez discuter avec nous! |
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À PROPOS DE LA PaykanArtCar… |
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Photo de l’œuvre, courtoisie de la Fondation 3.19.37(2). |
La Paykan demeure une voiture emblématique d’une certaine époque en Iran. Construite alors qu’Il était encore au pouvoir, Mohammad Reza Shah Pahlavi d’Iran l’a offerte en cadeau au dictateur roumain Nicolae Ceaușescu. Un modèle de la limousine Paykan Hillman de 1974, dans le contexte de ce projet, sert de support à une oeuvre conçue par un artiste contemporain. Le premier artiste à s’investir dans ce projet est Alireza Shojaian, un peintre activiste visuel iranien, né à Téhéran en 1988. Son travail vise à lutter contre les préjugés sociétaux envers les personnes LGBTQIA+, tout en faisant place aux identités masculines non hétéronormatives. Empêché de pouvoir continuer sa pratique en Iran, il réside maintenant à Paris, en exile.
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Photo de l’œuvre, courtoisie de la Fondation 3.19.37(2). |
Depuis la révolution islamique de 1979, l’Iran a systématiquement opprimé, persécuté et exécuté des milliers de membres de la communauté LGBTQIA+. La PaykanArtCar met en lumière la persécution des personnes LGBTQIA+ en Iran et donne la parole à ceux qui sont réduits au silence par l’oppression de la République islamique d’Iran. Alireza Shojaian est le premier artiste à transformer cette automobile emblématique qu’est la Paykan en un art multimédia audacieux qui utilise des personnages traditionnels de la littérature persane ancienne pour défier les mauvais traitements contemporains de cette communauté.
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Photo de l’œuvre, courtoisie de la Fondation 3.19.37(2). |
Le dessin de Shojaian sur la PaykanArtCar inaugurale évoque le Shahnameh, le Livre des Rois persan, et s’inspire des variations qui se sont développées dans le contexte de la tradition orale du conte qui s’exerçait dans les maisons de thé (« Ghahvehkhaneh ») dans l’Iran du 19e siècle. Diverses perspectives, religieuses, traditionnelles et culturelles, entrecroisées, se trouvèrent alors à modifier les récits et les héros de ce livre mythique. RSVP : infos.spheresartinternational@gmail.com Claude Gosselin, C.M. |
SOUS LE CIEL DE SHIRAZ BY IRANIAN ARTIST AND VISUAL ACTIVIST: ALIREZA SHOJAIAN |
We would like to bring to your attention an artwork by Alireza Shojaian, an Iranian artist and visual activist who created it for the rights of the LGBTQIA+ communities in Iran. Shojaian presents Sous le Ciel de Shiraz at Le Salon Richmond, 550 Av Richmond, Montréal. The artwork is on display today and tomorrow, March 12th. On this occasion, tomorrow, Saturday, March 12th, a discussion titled « Around Iran, Art and The Paycan » will be held at Le Salon Richmond. A SPHERE(S) event linked to the exhibition organized by the 3.19.27(2) Foundation. |
Announced Guests: Parand Danesh (Paris), political scientist and publisher, exhibition curator; |
Please book your spot and come chat with us! |
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About the PaykanArtCar… |
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Photo of the artwork, courtesy of 3.19.37(2) Foundation. |
This Paykan is a historically significant car. Built while he was in power, Mohammad Reza Shah Pahlavi of Iran gifted it to the Romanian dictator, Nicolae Ceausescu. For this project, the 1974 Parkan Hillman is used as a canvas by a contemporary artist. The first artist to take part in this project is Alireza Shojaian, an Iranian artist and visual activist born in Tehran in 1988. His work aims to fight against societal prejudices toward the LGBTQIA+ communities in the Islamic Republic of Iran while giving place to non-heteronormative masculine identities. Unable to practice in Iran, he left for Paris, where he still lives.
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Photo of the artwork, courtesy of 3.19.37(2) Foundation. |
Since the 1979 Islamic revolution, Iran has systematically oppressed, persecuted, and executed thousands of members of the LGBTQIA+ communities. The PaykanArtCar shed light on the atrocities enacted upon the LGBTQIA+ communities in Iran and give a voice to those silenced by the oppression of the Islamic Republic of Iran. Alireza Shojaian is the first artist to transform this emblematic car into a multimedia art piece. Using traditional characters of ancient Persian literature, he challenges the contemporary mistreatment of this community.
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Photo of the artwork, courtesy of 3.19.37(2) Foundation. |
The drawings of Shojaian on the PaykanArtCar are inspired by the Shahnameh, the Book of Persian Kings, and the numerous variations of the tale present in the oral tradition of various Iranian tea houses (« Ghahvehkhaneh ») during the 19th century. The mix of religious, traditional, and cultural particularities modified the tale of the heroes of that mythical book. RSVP : infos.spheresartinternational@gmail.com Claude Gosselin, C.M. |
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8 mars – JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES – ALLELUJAH! |
Nous soulignons l’importance de marquer la JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES qui s’est tenue hier. Il reste encore du chemin à faire pour atteindre l’égalité entre femme et homme et nous voulons l’atteindre ensemble à travers le monde. Notre sortie de publication, le mercredi, nous a empêché de marquer cette journée le jour où elle se tenait. En retour, nous croyons que tous les jours devraient être des journées internationales des femmes. |
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PLUSIEURS ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS ONT MARQUÉ LA DERNIÈRE SEMAINE |
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Lettre d’appréciation de Vera Frenkel |
Hello Claude, Thank you so much for the news of this important publication, and for your evocative and moving description of the 10 du 2660 rue Jeanne-Mance atelier. What warmed my heart was your description of the atmosphere in the atelier, the kinds of exchanges that took place between artists, dancers (when Françoise was still focused on choreography), poets and philosophers, and how it generated the desire to create an Automatistes manifesto. Your text brings to mind the hope for just such a milieu which is hoped for in the historic building that houses the Agnes Etherington Art Centre in Kingston, in the context of « Agnes Reimagined« , an architectural rebirth, where an artists’ residence is envisaged in which the kinds of fertile exchanges you describe can be encouraged. I’m sending a copy of your email to Jan Allen the former AEAC director with whom I recently discussed these plans, and to art historian and curator Sylvie Lacerte, who is my confidante in all such matters: The Atelier Leduc is a remarkable example; may the crazy world we live in permit realisation of plans that it inspires. Bravo, Claude, on your whole project!! It really is a labour of love. Warmest regards, Vera P.S. (I can’t help wondering whether the Jeanne-Mance building was still standing when I was a student at the École des Beaux-Arts.) |
March 8 – International Women’s Day – ALLELUJAH! |
We emphasize the importance of International Women’s Day which was yesterday. There is still a long way to go to achieve equality between women and men and we want to achieve it together all around the world. We are one day late for it but we believe that every day should be an International Women’s Day. |
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Many important events happened last week |
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Vera Frenkel’s letter |
Hello Claude, Thank you so much for the news of this important publication, and for your evocative and moving description of the 10 du 2660 rue Jeanne-Mance atelier. What warmed my heart was your description of the atmosphere in the atelier, the kinds of exchanges that took place between artists, dancers (when Françoise was still focused on choreography), poets and philosophers, and how it generated the desire to create an Automatistes manifesto. Your text brings to mind the hope for just such a milieu which is hoped for in the historic building that houses the Agnes Etherington Art Centre in Kingston, in the context of « Agnes Reimagined« , an architectural rebirth, where an artists’ residence is envisaged in which the kinds of fertile exchanges you describe can be encouraged. I’m sending a copy of your email to Jan Allen the former AEAC director with whom I recently discussed these plans, and to art historian and curator Sylvie Lacerte, who is my confidante in all such matters: The Atelier Leduc is a remarkable example; may the crazy world we live in permit realisation of plans that it inspires. Bravo, Claude, on your whole project!! It really is a labour of love. Warmest regards, Vera P.S. (I can’t help wondering whether the Jeanne-Mance building was still standing when I was a student at the École des Beaux-Arts.) |
L’ATELIER DE FERNAND LEDUC |
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Thérèse Renaud, Les Sables du rêve, Montréal, Les Cahiers de la file indienne, 1946, 37 pages. |
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Atelier de Fernand Leduc publié dans La Presse |
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PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE |
Vous pourrez prendre connaissance du lieu Atelier de Fernand Leduc du projet Cartographie des Automatistes à Montréal publié dans La Presse |
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LA SOCIÉTÉ D’ART CONTEMPORAIN DE MONTRÉAL (1939-1948) au MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL. |
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D’autres lieux seront diffusés mercredi prochain. |
Fernand Leduc’s studio |
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Thérèse Renaud, Les Sables du rêve, Montréal, Les Cahiers de la file indienne, 1946, 37 pages. |
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Fernand Leduc’s studio in La Presse |
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PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE |
Fernand Leduc’s studio in Mapping the Automatists in Montreal has been published La Presse website. |
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THE CONTEMPORARY ART SOCIETY OF MONTREAL (1939-1948) at the MONTREAL MUSEUM OF FINE ART |
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In reference to our file and the podcast MMFA-1, we report you a new addition to the permanent collection of the MMFA about the Contemporary Art Society of Montreal in the pavilion Claire et Marc Bourgie. The MMFA members can see a presentation of the artworks and artists from Jacques Des Rochers, curator of Quebec and Canadian art (before 1945) and Sacha Marie Levay, restoration technician, in the MMFA magazine. |
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Other notes on locations will be published next Wednesday. |