Infolettres

Lancement de la série des balados de la Cartographie des Automatistes à Montréal

Vue de la façade latérale de l’Ermitage donnant sur le chemin de la Côte-des-Neiges.
Architecte : Joseph-Albert-Hector Lapierre.
Photo : BAnQ, 1956.

Il nous fait plaisir de vous présenter le premier balado sur les lieux de la Cartographie des Automatistes. On y raconte les activités tenues à l’Ermitage dont l’exposition des gouaches de Paul-Émile Borduas. Pour y accéder, cliquez ici.

D’autres balados seront diffusés régulièrement, les mercredis. Nous pouvons déjà en annoncer un sur les activités tenues chez les Gauvreau et un autre à l’appartement de Muriel Guilbault mercredi prochain.

N’hésitez pas à nous faire vos commentaires à claude.gosselin@ciac.ca

Bonne audition.


 

Merci à Gilles Daigneault

Gilles Daigneault et Françoise Sullivan
Photo : Denise Desautels, 2021

La Fondation Guido Molinari nous a annoncé le départ à la retraite de Gilles Daigneault, son premier directeur et celui qui pendant 16 ans a mis en place des programmes et des activités qui font la renommée de la Fondation.

Nous voulons remercier Gilles Daigneault pour son travail et pour son engagement sans retenu faisant de la Fondation un lieu de mémoire sur l’artiste Guido Molinari, mais aussi un lieu d’expérimentation dans la présentation des œuvres de l’artiste avec l’apport d’artistes d’aujourd’hui, en arts visuels, en musique et en littérature, et plus encore…

Merci Gilles Daigneault. Nous te sommes très redevables. Claude Gosselin, C.M.

Nous vous invitons à visiter le site de la Fondation Guido Molinari.

RENCONTRE Avec MA-NEE CHACABY

Exposition L’Histoire de Ma-Nee,
CHACABY, Ma-Nee, 2019
Photo: Guy L’Heureux

Lors de l’exposition Les bispirituels chez les peuples autochtones présentée en 2019, par le CIAC MTL (commissaire : Claude Gosselin), Ma-Nee CHACABY a donné une conférence sur les enseignements que sa grand-mère lui avait prodigués et sur son action communautaire envers les jeunes, tout en identifiant certaines caractéristiques de son travail artistique. C’est un témoignage fort touchant et fort instructif que nous vous invitons à écouter  en cliquant ici.

La semaine prochaine nous vous présenterons des balados sur les lieux où ont vécu, étudié, travailler et exposer les Automatistes entre 1939 et 1955 à Montréal.


MEETing with MA-NEE CHACABY

L’Histoire de Ma-Nee, exhibition
CHACABY, Ma-Nee, 2019
Photo credits: Guy L’Heureux

In 2019, CIAC MTL presented an exhibition on “The Two-Spirited Peoples of the First Nations” (curator: Claude Gosselin). On this occasion, Ma-Nee CHACABY gave a lecture narrating what her grand-mother thought to her about life. She gives us a poignant testimony about her journey on earth and within her community. She also gives us some insights on her works of art. We engage you to listen to her here.

Next week, we will present new podcasts on places where the Automatists Artists have been living, studying, working, exhibiting in Montréal between 1939 and 1955.

Christian Boltanski (1944 – 2021)

Christian Boltanski
Leçons de Ténèbres, 1985
Nantes
Squelettes en papier ondulé
Photo: gracieuseté de l’artiste

Nous regrettons le décès de Christian Boltanski survenu à Paris le 14 juillet dernier. Nous nous souvenons avoir rencontré un artiste chaleureux et généreux ayant accepté de prêter une œuvre fragile (Leçons de ténèbres, 1985) pour l’exposition Lumières : perception – projection aux Cent jours d’art contemporain de Montréal en 1986 (commissaire : Claude Gosselin).

Son œuvre, fortement identifiée aux souvenirs des gens qui ont vécu, reste un témoignage de l’humanité, et de la non-humanité dans certains cas, de la présence humaine sur terre : un moment de réflexion sur notre destinée, sur notre raison de vivre. Claude Gosselin, C.M.

LUC COURCHESNE

COURCHESNE, Luc, 2019.
Crédits photo: : François Roy – La Presse

Nous signalons l’exposition virtuelle La virtualité et la vision : interactivité et immersion dans l’œuvre de Luc Courchesne réalisée par les étudiants/tes de la maîtrise en muséologie à l’Université de Montréal. L’artiste sera présent dans la galerie virtuelle afin de répondre aux questions les mercredis 30 juin, 7, 14, 21 et 28 juillet de 17h00 à 18h00.

Note : avoir accès au lien peut prendre quelques moments car très lourd.

COURCHESNE, Luc, série d’installation claire-obscure, 1986.
Expo Lumières: perception-projection, Les Cent jours d’art contemporain Montréal 86.
Archives du CIAC
Photo: Yves Binette

Nous profitons de cette occasion pour rappeler la présentation d’une œuvre de Luc Courchesne aux Cent jours d’art contemporain de Montréal de 1986. Sous le thème Lumières: perception – projection, l’artiste présentait plusieurs créations faisant usage du concept de Claire-Obscure. Luc Courchesne a rédigé un texte dans le catalogue de l’exposition que vous pouvez consulter en cliquant ici.

Luc Courchesne est un pionnier des arts numériques. Des portraits interactifs aux systèmes d’expérience immersive, il créé des œuvres innovantes et engageantes qui lui ont mérité des récompenses prestigieuses comme le Grand Prix de la Biennale de l’ICC à Tokyo en 1997, l’Award of Distinction d’Ars Electronica à Linz en Autriche en 1999 et, en 2019, le Prix Paul-Émile Borduas, la plus haute récompense décernée par le Gouvernement du Québec en arts visuels. Ses œuvres font parties des grandes collections dont celles du ZKM|Karlsruhe, du NTT InterCommunication Center (ICC à Tokyo), du Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), du Musée d’art contemporain de Montréal et du Centre Canadien d’Architecture (Montréal). Elles ont fait l’objet de plus de 150 expositions à travers le monde, notamment au Museum of Modern Art à New York.

Luc Courchesne entamera une résidence d’artiste à Vienne à l’automne 2021 à l’invitation du MuseumsQuartier et de l’Université des arts appliqués : inspirée par son projet Ontologies éphémères. Cette résidence sera suivie d’une exposition intitulée Clair-obscur viennois.

De plus, tout récemment, il a fait un don d’œuvres à la Fondation du Centre universitaire de santé McGill : 19 œuvres du Journal panoscopique seront installées à travers le centre hospitalier en 2021.


 

PROJET IA ET CRÉATION ARTISTIQUE – FONDATION ONASSIS

En 1997, le CIAC MTL créait le premier Magazine pour les arts électroniques. Il était ainsi le premier organisme à témoigner de façon régulière de la créativité d’une nouvelle génération d’artistes. Les arts électroniques ont fait partie par la suite de toutes les éditions de la Biennale de Montréal, celles sous la responsabilité du CIAC, de 1996 à 2011.

En 2020, le CIAC MTL, toujours à l’affût de la créativité contemporaine, créait le projet Intelligence artificielle et création artistique. En visitant le site, vous trouverez une information essentielle sur des artistes, des expositions et des auteurs sur le sujet. Ce projet est en constante évolution.

À signaler aujourd’hui, l’exposition You and AI: Through the Algorithmic Lens à la Fondation Onassisl’expo se tient jusqu’au 18 juillet. L’exposition présente 25 travaux d’artistes sur trois sujets : 1) la vision que nous avons de l’IA et le rapport que nous entretenons avec celle-ci; 2) l’IA comme facteur clé de l’espace public, l’impact sociétal et de la démocratie aujourd’hui; et 3) l’IA en tant que composante et substitut de l’environnement naturel. L’expo, présentée principalement au parc Pedion Areos, à Athènes – Grèce, permet au public d’interagir avec les œuvres à l’aide de leur téléphone cellulaire et un code QR sur les lieux.


 

CÉLINE BARIL – OEUVRE À VENDRE

BARIL, Céline, Ceci est mon nez, 1995.
43,2 cm x 43,2 cm
Extrait d’une série de 10 photos,
Photographie en noir et blanc, papier fibre
100 $ encadré
Signé par l’artiste
Fonds d’oeuvres du CIAC

Avis aux collectionneurs d’art, le CIAC vend des œuvres contemporaines et uniques. Cette semaine, nous aimerions mettre en lumière une œuvre de Céline Baril.

Ceci est mon nez est une œuvre photographique en noir et blanc, de papier fibre et extrait d’une série de 10 photos réalisée en 2015.

Diplômée de l`Université du Québec à Montréal en arts visuels, elle participe à de nombreuses expositions comme artiste visuelle, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Vancouver Art Gallery, à Power Plant (Toronto). Son travail, qui intègre le plus souvent sculpture, photographie et vidéo, l’a amenée tout naturellement vers le cinéma.

Céline Baril a réalisé et produit plusieurs films documentaires, expérimentaux, fictionnels et des long-métrages. Elle est, entre autres, en résidence à l’ONF (2005) et participe tout au long de de sa carrière jusqu’à aujourd’hui, à plusieurs festivals qui l’ont mené à sa renommée.

Elle produit et réalise des films qui, pour n’en dire quelques-uns, ont été en lice pour plusieurs prix tels que Barcelone (1989), La fourmi et le volcan (1989), L’absent (1992) et Du pic au cœur (2001).

Nous tenons aussi à souligner son passage au CIAC au Cent jours d’art contemporain de Montréal lors de la 7e édition, en 1992, où elle participe à l’expo Vues d’ensemble en présentant une installation vidéo Barcelone.

Pour acquérir l’œuvre Ceci est mon nez, veuillez nous contacter par courriel à : claude.gosselin@ciac.ca ou via téléphone au : 514.288.0811.


LUC COURCHESNE

COURCHESNE, Luc, 2019.
Photo credits: François Roy – La Presse

We are pleased to highlight the exhibition La virtualité et la vision: interactivité et immersion dans l’œuvre de Luc Courchesne created by master’s students in museology at the Université de Montréal. The artist will be present in the virtual gallery to answer questions on Wednesdays, June 30th, 7, 14th, 21st and 28th from 17:00 to 18:00.

Note: It might take some moments before being able to view the site because of its complexity.

COURCHESNE, Luc, serie of installations claire-obscure, 1986.
Expo Lumières: perception-projection, Cent jours d’art contemporain Montréal 86.
CIAC archives
Photo: Yves Binette

We take this opportunity to recall the presentation of an artwork by Luc Courchesne at the Cent jours d’art contemporain de Montréal in 1986. For the exhibition Lumières: perception – projection, the artist presented several works using the concept of Chiaroscuro. Luc Courchesne has written a text in the catalogue of the exhibition that you can consult by clicking here.

Luc Courchesne is a pioneer in the digital arts. From interactive portraits to immersive experience systems, he creates innovative and engaging works that have earned him prestigious awards such as the Grand Prix of the ICC Biennale in Tokyo in 1997, the Award of Distinction of Ars Electronica at Linz in Austria in 1999 and, in 2019, Prix Paul-Émile Borduas, the highest award awarded by the Government of Quebec in visual arts. His works are part of major collections including the ZKM|Karlsruhe, the NTT InterCommunication Center (ICC in Tokyo), the National Gallery of Canada (Ottawa), the Musée d’art contemporain de Montréal and the Canadian Centre for Architecture (Montréal). They have been the subject of more than 150 exhibitions around the world, notably at the Museum of Modern Art in New York.

Luc Courchesne will begin an artist residency in Vienna in fall of 2021 at the invitation of MuseumsQuartier and the University of Applied Arts: inspired by his project Ontologies éphémères. This residency will be followed by an exhibition entitled Clair-obscur viennois.

In addition, most recently, he donated artworks to the McGill University Health Centre Foundation : 19 works of the Panoscopic Journal will be installed throughout the hospital center in 2021.


 

ARTIFICIAL INTELLIGENCE AND ARTISTIC CREATION – ONASSIS FOUNDATION  

Le jardin d’Emiliano

In 1997, CIAC MTL created the first Magazine for Electronic Arts. It was the first organization to regularly testify the creativity of a new generation of artists. The electronic arts were subsequently included in all editions of the Biennale de Montréal, those under the responsibility of the CIAC, from 1996 to 2011.

In 2020, CIAC MTL, always on the lookout for contemporary creativity, created the Artificial Intelligence and Artistic Creation project. By visiting the site, you will find essential information about artists, exhibitions and authors on the subject. This project is constantly evolving.

On today’s note, there is the exhibition You and AI: Through the Algorithmic Lens at the Onassis Foundation, where the exhibition runs until July 18th. The exhibition presents 25 works by artists on three topics: 1) the vision we have of AI and the relationship we have with it; 2) AI as a key factor in public space, societal impact and today’s democracy; and 3) AI as a component and substitute of the natural environment. The exhibition, presented mainly at Pedion Areos Park in Athens – Greece, allows the public to interact with the artworks using their smartphone and QR codes on the premises.


 

CÉLINE BARIL – ARTWORK FOR SALE

BARIL, Céline, Ceci est mon nez, 1995.
43,2 cm x 43,2 cm
Serie of 10 photos,
Photography in black and white, fiber paper
100 $ framed
Signed by the artist
CIAC Artworks Fund

Notice to art collectors, the CIAC sells contemporary and unique works. This week, we would like to highlight a work by Céline Baril.

Ceci est mon nez is a photographic work in black and white, of fiber paper and extracted from a series of 10 photos made in 2015.

A graduate of the Université du Québec à Montréal in visual arts, she has participated in numerous exhibitions as a visual artist, including at the Musée d’art contemporain de Montréal, the Vancouver Art Gallery and Power Plant (Toronto). Her work, which most often integrates sculpture, photography and video, brought her naturally to cinema.

Céline Baril has directed and produced several documentary, experimental, fictional and feature films. She is, among other things, in residence at the NFB (2005) and participates throughout her career until today in several festivals that have led to her fame.

She produces and directs films that, to say the least, have been in the running for several awards such as Barcelona (1989), La fourmi et le volcan (1989), L’absent (1992) and Du pic au cœur (2001).

We would also like to highlight her passage to the CIAC at the Cent jours d’art contemporain de Montréal during the 7th edition, in 1992. Where she participates in the exhibition Vues d’ensemble by presenting a video installation Barcelone.

To purchase Ceci est mon nez, please contact us by email at claude.gosselin@ciac.ca or by phone at 514.288.0811.

OEUVRES DANS L’ESPACE PUBLIC

Carte des œuvres dans l’espace public dans la ville de Montréal

Le CIAC a entamé le projet Cartographie des Automatistes en l’honneur du groupe des Automatistes qui, au cours des années 1939-1955 a marqué les milieux des arts visuels, de la littérature, de la danse, du design, du théâtre et de la psychanalyse au Québec et au Canada.

Nous vous proposons de découvrir les œuvres d’art public de six des 16 artistes signataires de Refus Global (paru en 1948). Ce sont : Marcel Barbeau, Paul-Émile Borduas, Marcelle Ferron, Jean-Paul Mousseau, Jean Paul Riopelle et Françoise Sullivan.

Les œuvres d’art public de ces artistes sont situées dans les secteurs suivants : l’Université de McGill, l’Hôtel de ville de Montréal-Est, la rue Sherbrooke Ouest, le Chalet du Parc Mont-Royal, des stations de métro de la Société des Transports de Montréal, l’Université Concordia, le siège social d’Hydro-Québec, le Quartier international de Montréal, l’avenue du Musée des beaux-arts de Montréal et l’Université du Québec à Montréal.

Vous pouvez retrouver les œuvres en cliquant ici.

Nous vous invitons à poursuivre votre découverte de la Cartographie des Automatistes à Montréal sur le site web du CIAC MTL. Il contient beaucoup de renseignements qui pourront agrémenter vos promenades au cours de l’été.


 

TERRAIN NO 066 MONTRÉAL –

RÉSULTAT DU CONCOURS D’AMÉNAGEMENT

Le jardin d’Emiliano

Le Bureau du Design de la Ville de Montréal a annoncé les lauréats du Concours international chargé de l’aménagement du terrain No 066. Il s’agit du projet « Le Jardin d’Emiliano » proposé par Mario Najera + Raquel Penalosa + Diana elizalde + WAA Montréal en collaboration avec Vinci Consultants, BES, Pageau Morel, Atomic3 et Les Ateliers Ublo. Toutes nos félicitations aux gagnants qui ont su présenter un projet liant des préoccupations sensibles à l’écologie, à des expériences intimes, à des utilisations festives.

Projet pour la Place d’Youville par Philippe Starck

À regarder les images qui ont été publiées sur le projet retenu, nous nous sommes souvenus du projet soumis par Philippe Starck au concours pour l’aménagement de la Place d’Youville. Son projet comportait une grande passerelle en spirale s’élevant au-dessus du sol menant à un point d’observation. Nous retrouvons dans le projet gagnant cette idée d’une passerelle dégageant le sol et permettant l’observation de ce qui se trame ou ce qui se joue au sol.

La proposition de Philippe Starck était intégrée dans un concours organisé par la France qui avait offert à la Ville de Montréal, comme contribution aux Fêtes du 350e anniversaire de Montréal en 1992, de payer les honoraires et les frais d’un architecte français. Les autres architectes du concours étaient Bustamante, Hondelatte, Perrault, Roche & François. Malheureusement, ce projet n’a pas été réalisé. Espérons que celui-ci soit réalisé pour 2023 tel qu’annoncé.


 

OEUVRE À VENDRE DE FRANCINE LARIVÉE

LARIVÉE, Francine, Étude,
Acier, pierre volcanique, mousse de sphaigne, corde, verre et acrylique, 1991-1995.
Fonds d’oeuvres du CIAC

Avis aux collectionneurs d’art, le CIAC vend des œuvres contemporaines uniques. Cette semaine, nous aimerions mettre en lumière une œuvre de Francine Larivée.

Étude est une œuvre faite d’acier, de pierre volcanique, de mousse de sphaigne, de corde, de verre et d’acrylique réalisée entre 1991 et 1995.

Francine Larivée est née en 1942 à Montréal, où elle vit et travaille.

Francine Larivée a étudié les beaux-arts à Montpellier, puis à Montréal, pour ensuite travailler dans le domaine du cinéma et de la télévision en parallèle avec son travail en art visuel. Dans les années 1970, Francine Larivée commence sa carrière avec une œuvre majeure, devenue une référence pour l’art contemporain québécois: La Chambre nuptiale, présentée pour la première fois lors de l’ouverture du Complexe Desjardins à Montréal. En mettant en question le rôle de la femme et de l’homme dans la société, cette œuvre fait figure de manifeste social et s’inscrit dans une pratique artistique féministe. Suite à ce projet d’envergure, le travail de Francine Larivée va peu à peu se rapprocher de la nature, notamment par la culture de mousses qui deviennent un matériau pour des œuvres de Land Art et des sculptures végétales, des jardins intimes.

Parmi les nombreuses expositions auxquelles participe Francine Larivée, notons Vent et eau organisée par le CIAC à Québec en 1984 et Les Cent jours d’art contemporain de Montréal de 1990. Elle a également exposé internationalement et a réalisé plusieurs œuvres publiques. Son travail plus récent s’attarde à l’association d’objets trouvés, où s’entremêlent avec délicatesse confidence et poésie à travers de petits tableaux vivants. Se définissant elle-même comme un artiste-cueilleur, récoltant et collectionnant des objets de toutes sortes, Francine Larivée construit des petits univers composés des artefacts qu’elle accumule et fait revivre.

Pour acquérir cette œuvre, cliquer ici.


PUBLIC WORKS OF ART

Map of the public works of art in the city of Montreal

The CIAC created the project Mapping the Automatists in honor of the group of artists, the Automatistes, who, during the years 1939-1955, deeply influenced the visual arts, literature, dance, design, theatre and psychoanalysis in Quebec and Canada.

We invite you to discover the public works of art of six artists of the group, out of a total of 16 who signed the manifesto Refus Global (published in 1948). They are: Marcel Barbeau, Paul-Émile Borduas, Marcelle Ferron, Jean-Paul Mousseau, Jean Paul Riopelle and Françoise Sullivan.

The public works of art of these artists are located in the following areas: McGill University, Montreal City Hall East, Sherbrooke Street West, Chalet du Parc Mont-Royal, metro stations of the Société des Transports de Montréal, Concordia University, the head office of Hydro-Québec, the Quartier international de Montréal, the avenue du Musée des beaux-arts de Montréal and the Université du Québec à Montréal.

You can find the artworks by clicking here.

We invite you to continue your discovery of Mapping the Automatists in Montreal on the CIAC MTL website. It contains a lot of information that will complement your walks during the summer.


 

FIELD #066 MONTREAL –

DEVELOPMENT CONTEST RESULT

Le jardin d’Emiliano

The City of Montreal’s Design Office announced the winners of the International Land Development Competition field No 066. This is the project «Le Jardin d’Emiliano» submitted by Mario Najera + Raquel Penalosa + Diana elizalde + WAA Montréal in collaboration with Vinci Consultants, BES, Pageau Morel, Atomic3 and Les Ateliers Ublo. Congratulations to the winners who presented a project that linked ecological concerns, intimate experiences and festive uses.

Place d’Youville’s project by Philippe Starck

Looking at the images that were published on the selected project, we remembered the project submitted by Philippe Starck for the competition of the development of the Place d’Youville. His project included a large spiral walkway rising above the ground leading to an observation point. We can also find in the winning project this idea of a footbridge clearing the ground and allowing the observation of what is being plotted or what is being played on the ground.

Philippe Starck’s proposal was included in a competition organized by France which had offered the City of Montreal, as a contribution to the 350th anniversary celebrations of Montreal in 1992, to pay the fees and expenses of a French architect. The other architects of the competition were Bustamante, Hondelatte, Perrault, Roche & François. Unfortunately, this project was not carried out. Let us hope that this will be implemented by 2023 as announced.


 

ARTWORK OF FRANCINE LARIVÉE FOR SALE

LARIVÉE, Francine, Étude,
Steel, volcanic stone, sphagnum moss, rope, glass and acrylic, 1991-1995.
CIAC works fund

Notice to art collectors, the CIAC sells unique contemporary works. This week, we would like to highlight a work by Francine Larivée.

Étude is a work made of steel, volcanic stone, sphagnum moss, rope, glass and acrylic made between 1991 and 1995.

Francine Larivée was born in 1942 in Montreal, where she lives and works.

Francine Larivée studied fine arts in Montpellier, then in Montreal, and then worked in film and television in parallel with her work in visual arts. In the 1970s, Francine Larivée started her career with a major artwork that became a reference for contemporary Québec art: La Chambre nuptiale, presented for the first time at the opening of the Complexe Desjardins in Montreal. By questioning the role of women and men in society, this work is a social manifesto and is part of a feminist artistic practice. Following this major project, the work of Francine Larivée will gradually become closer to nature, notably through the cultivation of mosses that become a material for works of Land Art and plant sculptures, intimate gardens.

Among the many exhibitions in which Francine Larivée takes part are Vent et eau organized by the CIAC in Quebec City in 1984 and Les Cent jours d’art contemporain de Montréal in 1990. She has also exhibited internationally and has directed several public works. Her most recent artworks focuses on the association of found objects, where confidence and poetry are delicately intertwined through small living paintings. Seeing herself as an artist-gatherer, reaping and collecting objects of all kinds, Francine Larivée constructs small universes composed of artifacts that she accumulates and revives.

To purchase this work, click here.

FRANÇOIS GIRARD

Crédit photo : Stevens Leblanc / Journal de Québec

Toutes nos félicitations à François Girard pour son élection à titre de Compagnon de l’Ordre des arts et des lettres du Québec. Nous reconnaissons en François un artiste et un penseur qui a produit des œuvres cinématographiques significatives pour le Québec et pour le monde. Ses réflexions sur l’état de la consommation culturelle d’aujourd’hui et sur l’intérêt de la population actuelle pour les œuvres ou pour l’histoire sont tout à fait justes. Le CIAC MTL a eu le plaisir de présenter une installation vidéo intitulée Water Color de François lors des Cent jours d’art contemporain de Montréal en 1989 en compagnie de Jean-Pierre Bertrand, Dominique Blain, Eva Brandl, FARSWÜRMS, Ludger Gerdes, Gary Hill, Joseph Kosuth, Liz Magor, Annette Messager, Joey Morgan, Maria Nordman, Barbara Steinman, Tomiyo Sasaki, Pat Steir, Niele Toroni, Danielle Vallet-Kleiner, Jacques Vieille, Irene F. Whittome, Gilberto Zorio.


 

JEAN-PAUL DAOUST, PRÉSIDENT D’HONNEUR DE LA 12e ÉDITION DE LA BIENNALE INTERNATIONALE D’ESTAMPE CONTEMPORAINE DE TROIS-RIVIÈRES (BIECTR)

De g. à d. : Élisabeth Mathieu, Directrice générale et artistique de la Biennale Internationale de l’estampe de Trois-Rivières, Jean-Bernard Charette, Président du c.a. de la Biennale et Jean-Paul Daoust, Président d’honneur de la 12e édition de la Biennale. Photo: Mario Lavoie.

La BIECTR se tient du 20 juin au 12 septembre. On y présente 250 œuvres de 52 artistes de 19 pays et un large programme d’activités. Jean-Paul Daoust, poète émérite et grand passeur culturel est désigné pour agir comme président honoraire de cette édition. Il nous fait plaisir de souligner son engagement.

Jean-Paul Daoust est un ami du CIAC MTL. Il a participé au projet « Tampons d’artistes, d’écrivaines et d’écrivains » liant un auteur ou une autrice à un artiste des arts visuels (un texte, une image) dans la production de tampons, une co-production avec l’Union des écrivaines et des écrivains du Québec (UNEQ) en 1997. Jean-Paul était lié à Mathieu Beauséjour. Se sont retrouvés avec lui : Nicole Brossard et François Morelli; Claude Beausoleil et Louise Paillé; Jacques Brault et Ghislaine Charest; Denise Desautels et Michel Goulet.


 

MARIE CÔTÉ – OEUVRE À VENDRE

CÔTÉ, Marie, Flotter, porcelaine vitrifiée, 2013-2015.
Fonds d’œuvres du CIAC

Avis aux collectionneurs d’art, le CIAC vend des œuvres contemporaines et uniques. Cette semaine, nous aimerions mettre en lumière une œuvre de Marie Côté.

Flotter est une œuvre en porcelaine vitrifiée réalisée entre 2013 et 2015.

Après des études en céramique à la Banff Centre School of Fine Arts, Marie Côté obtient un Baccalauréat en Beaux-Arts de l’Université Concordia (1982-1985). Elle poursuit un stage de perfectionnement en Angleterre, à Liverpool Polytechnic (1985-1986) et bénéficie d’une résidence d’artiste à Inukjuak, au Nunavik (2011). En plus d’exposer ses œuvres dans plusieurs galeries au Québec ainsi qu’en France et en Syrie, elle participe à des événements importants comme Visions 91 dans le cadre des Cent jours d’art contemporain de Montréal, la Biennale de céramique contemporaine de Châteauroux (France), ArtCité tenu par le Musée d’art contemporain de Montréal et la Toronto International Art Fair. Axé autour de la poterie où la forme se déploie « à partir » du vide, son travail entend dévoiler cette expérience complexe qui relie l’objet à l’espace.

Pour acquérir cette œuvre, cliquer ici.


FRANÇOIS GIRARD

Photo credits: Stevens Leblanc / Journal de Québec

Congratulations to François Girard on his election as a Companion of Ordre des arts et des lettres du Québec. We recognize François as an artist and thinker who has produced cinematographic works that are meaningful to Quebec and the world. His reflections on the state of today’s cultural consumption and on the interest of today’s population in artworks or history are entirely correct. The CIAC MTL had the pleasure of presenting a video installation entitled Water Color by François during the Cent jours d’art contemporain de Montréal in 1989 with Jean-Pierre Bertrand, Dominique Blain, Eva Brandl, FARSWÜRMS, Ludger Gerdes, Gary Hill, Joseph Kosuth, Liz Magor, Annette Messager, Joey Morgan, Maria Nordman, Barbara Steinman, Tomiyo Sasaki, Pat Steir, Niele Toroni, Danielle Vallet-Kleiner, Jacques Vieille, Irene F. Whittome, Gilberto Zorio.


 

JEAN-PAUL DAOUST, HONORARY PRESIDENT OF THE 12TH EDITION OF THE BIENNALE INTERNATIONALE D’ESTAMPE CONTEMPORAINE DE TROIS-RIVIÈRES (BIECTR)

From l. to r. : Élisabeth Mathieu, General and artistic director of the Biennale internationale de l’estampe de Trois-Rivières, Jean-Bernard Charette, President of the board directors of the Biennale et Jean-Paul Daoust, Honorary president of the 12th edition of the Biennale. Photo: Mario Lavoie.

BIECTR takes place from June 20th to September 12. It presents 250 artworks by 52 artists from 19 countries and a wide programme of activities. Jean-Paul Daoust, poet emeritus and great cultural transmitter is the perfect person to act as the honorary president of this edition. We are pleased to highlight his commitment to our cultural life.

Jean-Paul Daoust is a friend of CIAC MTL. He participated in the project «Tampons d’artistes, d’écrivaines et d’écrivains» linking an author to a visual artist (a text, an image) in the production of tampons, a co-production with the Union des écrivaines et des écrivains du Québec (UNEQ) in 1997. Jean-Paul was related to Mathieu Beauséjour. He was joined by Nicole Brossard and François Morelli; Claude Beausoleil and Louise Paillé; Jacques Brault and Ghislaine Charest; Denise Desautels and Michel Goulet.


 

MARIE CÔTÉ – ARTWORK FOR SALE

CÔTÉ, Marie, Flotter, vitreous china, 2013-2015.

CIAC is offering for sale contemporary and unique works of art. This week, we would like to highlight a work by Marie Côté.

Flotter is a glazed porcelain work made between 2013 and 2015. After studying ceramics at the Banff Centre School of Fine Arts, Marie Côté obtained a BFA from Concordia University (1982-1985). She completed a refresher course in England at Liverpool Polytechnic (1985-1986) and received an artist residency in Inukjuak, Nunavik (2011). In addition to exhibiting her work in several galleries in Quebec, as well as in France and Syria, she participated in important events such as Visions 91 as part of the Cent jours d’art contemporain de Montréal, the Biennale de céramique contemporaine de Châteauroux (France), ArtCité, a project of the Musée d’art contemporain de Montréal and at the Toronto International Art Fair. Centered on pottery where the form unfolds «from» the void, her work intends to reveal this complex experience that connects the object to the space.

To purchase the work Flotter, click here.

Several works by contemporary artists from here and abroad are also on sale at the CIAC MTL boutique.

Juin, le Mois national de l’histoire autochtone

Le 21 juin, la Journée nationale des peuples autochtones 

STIMSON, Adrian, série Napi nu et autres histoires, 35 x 28 cm,
Acrylique, huile et feuille d’or 24 carats sur panneau de bouleau, 2018.
Photo : Guy L’Heureux

À l’occasion du Mois national de l’histoire autochtone et du 21 juin tout particulièrement, le CIAC MTL tient à souligner l’apport des artistes autochtones au développement des arts au pays. Ces interventions dans le champ de la culture, des cultures, sont essentielles pour une meilleure connaissance des humains entre eux.

Par le passé, le CIAC MTL a présenté, avec fierté, le travail de plusieurs artistes autochtones dont voici les noms : Ma-Nee Chacaby (2019), Domingo Cisneros (1990),

Dana Claxton (2007), Thirza Cuthand (2019), Jimmie Durham (1990), Robert Houle (2000), Tyler Jacobs (2019), Brian Jungen (2007), Soleil Launière (2019), Melissa Mollen-Dupuis (2019), Kent Monkman (2007, 2019), Caroline Monnet (2020), Nadia Myre (2009, 2020), Ed Poitras (1990), Annie Pootoogook (2007), June Scudeler (2019), Guy Sioui-Durand (2019), Jazmine Smith (2019), Adrian Stimson (2019), Jennifer Webster (2019). Et nous avons collaboré avec André Dudemaine, Directeur artistique du Festival Présence Autochtone Montréal à quelques occasions.

À tous ces artistes, nous disons Merci pour la confiance que vous nous avez accordée.


June, National Indigenous History Month

June 21st, National Indigenous Peoples Day

STIMSON, Adrian, série Napi nu et autres histoires, 35 x 28 cm,
Acrylic, oil and 24 carats gold leafs on wood panel, 2018.
Photo : Guy L’Heureux

On the occasion of National Indigenous History Month and June 21 in particular, CIAC MTL would like to recognize the contribution of Aboriginal artists to the development of the arts in Canada. These interventions in the field of culture, of cultures, are essential for a better knowledge of humans between them.

In the past, the CIAC MTL proudly showcased the work of several Indigenous artists whose names are: Ma-Nee Chacaby (2019), Domingo Cisneros (1990), Dana Claxton (2007), Thirza Cuthand (2019), Jimmie Durham (1990), Robert Houle (2000), Tyler Jacobs (2019), Brian Jungen (2007), Soleil Launière (2019), Melissa Mollen-Dupuis (2019), Kent Monkman (2007, 2019), Caroline Monnet (2020), Nadia Myre (2009, 2020), Ed Poitras (1990), Annie Pootoogook (2007), June Scudeler (2019), Guy Sioui-Durand (2019), Jazmine Smith (2019), Adrian Stimson (2019), Jennifer Webster (2019). And we collaborated with André Dudemaine, Artistic Director of Présence Autochtone Montréal on a few occasions.

To all these artists, we say Thank You for the trust you have placed in us.

Centre Daphne

Le mois de juin est reconnu en tant que Mois national de l’histoire autochtone et le 21 juin comme Journée nationale des peuples autochtones. C’est une occasion spéciale de souligner le patrimoine unique, la diversité culturelle et les réalisations remarquables des Premières Nations. Le CIAC MTL aimerait profiter de cette occasion afin de mettre en lumière le Centre Daphne, un centre d’artistes autochtones autogéré et du même coup, saluer ses co-fondatrices; dont deux d’entre elles ont participé à des projets du CIAC : Nadia Myre et Caroline Monnet.

Le Centre d’art Daphne a été fondé le 1er avril 2019 par les artistes Hannah Claus, Nadia Myre, Caroline Monnet et Skawennati, quatre artistes établies à Montréal et qui entretiennent des liens à la fois avec les communautés autochtones urbaines, leurs familles et leurs territoires respectifs ainsi qu’avec les communautés artistiques nationales et internationales.

Nadia Myre, Skawennati, Lori Beavis, Caroline Monnet et Hannah Claus
Photo: Dave Sidaway, Montreal Gazette

Le projet du CIAC Papiers Peints à su mettre en valeur les œuvres de Caroline Monnet et Nadia Myre. Dans le cas de Caroline Monnet, le CIAC a voulu rappeler le travail qu’elle réalise pour l’exposition Wanderlust en 2018 et A Whole Made Of Many Parts en 2019. Pour ce qui est de Nadia Myre, ce sont les œuvres Contact in monochrome (Toile de Jouy), exposée en 2018, et Damask (Volume 0), exposée en 2019. Nadia Myre a aussi présenté deux œuvres lors de la sixième édition de la Biennale de Montréal, organisée par le CIAC en 2009.


 

Oeuvre à vendre:
Roadsworth (Peter Gibson)

ROADSWORTH (Gibson, Peter), Balade d’écolier, 2009,
impression numérique sur papier photographique,
66,04 cm x 50,80 cm.
Fonds d’oeuvres du CIAC
Photo : Shawn Ayyadi Pilon

Avis aux collectionneurs d’art, le CIAC vend des œuvres contemporaines et uniques. Cette semaine, nous aimerions mettre en lumière une œuvre de Roadsworth (Peter Gibson).

Balade d’écolier est une impression numérique sur papier photographique réalisée en 2009, 66,04 cm sur 50,80 cm. Tirée à 100 exemplaires, chaque œuvre est numérotée et signée par l’artiste.

Roadsworth a commencé à peindre les rues de Montréal à l’automne 2001. D’abord soucieux de voir se multiplier les pistes cyclables de la ville et de contester la “culture de l’automobile” de façon générale, il a commencé à s’exprimer en exploitant la signalisation routière et d’autres éléments du paysage montréalais à l’aide d’une technique primitive, celle du pochoir. À l’automne 2004, les activités nocturnes de Roadsworth ont mené à son arrestation et cinquante-trois chefs d’accusation de méfaits ont été portés contre lui. Il était passible de lourdes amendes et d’un casier judiciaire, mais il a été condamné à une peine relativement peu sévère à cause, selon lui, de l’appui que lui a réservé la population après son arrestation. Depuis lors, Roadsworth a reçu plusieurs commandes et il poursuit son œuvre, tant dans le domaine musical que dans celui des arts visuels. Récemment, la Ville de Montréal lançait un concours pour la production de couvercles de trous d’hommes/femmes dans les rues de Montréal. Un clin d’œil au travail prémonitoire de Roadsworth. Un retour amusant sur l’histoire.

En 2008, Alan Kohl a réalisé un film sur son travail, Roadsworth : Crossing the line, une production de l’Office national du film du Canada. Le CIAC a présenté des œuvres in situ de Roadsworth et le film de Kohl durant La Biennale de Montréal – BNL MTL 09.

Pour plus d’informations sur l’œuvre Balade d’écolier, cliquez ici.

Plusieurs œuvres d’artistes contemporains d’ici et d’ailleurs sont également en vente sur la boutique du CIAC MTL.


Daphne Art Center

June is the National Indigenous History Month and on the 21st as the National Indigenous Peoples Day. It is a special occasion to recognize and celebrate the unique heritage, diverse cultures and outstanding contributions of First Nations peoples. CIAC MTL would like to take this opportunity to shed light on the Daphne Art Center, an artist-run indigenous art center founded by four Montreal artists, two of them being connected to projects at CIAC MTL : Nadia Myre and Caroline Monnet.

The Daphne Art Center was founded on April 1, 2019 by Hannah Claus, Nadia Myre, Caroline Monnet and Skawennati, four artists based in Montreal and connected to its urban Indigenous communities as well as to their own families and territories, and national and international art communities.

Nadia Myre, Skawennati, Lori Beavis, Caroline Monnet, and Hannah Claus
Photo: Dave Sidaway, Montreal Gazette

The CIAC project Wallpapers, which has the goal of building a database of artists that worked with the medium and helped push it forward, includes Caroline Monnet and Nadia Myre. In the case of Caroline Monnet, the project shed light on the wallpapers she produced for the Wanderlust exhibition in 2018 and for the exhibition A Whole Made Of Many Parts in 2019. Concerning Nadia Myre, the Wallpapers project highlighted her artworks Contact in monochrome (Toile de Jouy), exhibited in 2018, and Damask (Volume 0), exhibited in 2019. Nadia Myre was also part of the sixth edition of the Biennale de Montréal, organised by the CIAC in 2009.


 

Artwork for sale:
Roadsworth (Peter Gibson)

ROADSWORTH (Gibson, Peter), Balade d’écolier, 2009,
digital print on photographic paper,
66,04 cm x 50,80 cm.
CIAC MTL archives
Photo: Shawn Ayyadi Pilon

Be advised, the CIAC MTL is selling unique contemporary artworks. This week, we would like to shed light on a piece by Roadsworth (Peter Gibson).

Balade d’écolier is a digital print made on photographic paper created in 2009, 66,04 cm sur 50,80 cm. A hundred copies were made, all numbered and signed by the artists.

Roadsworth began his career by painting the streets of Montreal in autumn of 2001. Pushing forward the idea of creating more bicycle lanes in the city and fighting “car culture” in general, he started expressing himself by using road signs and other elements of the urban landscape as canvases on which he made images using stencils. In autumn of 2004, Roadsworth’s nocturnal activities ended abruptly due to his arrest and being charged with fifty-five counts of public mischief. The possibility of receiving a fine and obtaining a criminal record were high. Fortunately, he was given a relatively small sentence due to the public’s support after his arrest. Since then, Roadsworth was asked to create more work for different sponsors while continuing his personal projects, working on music as well as on his visual art pieces. More recently, the city of Montreal launched a contest for the creation of new designs for the city’s manhole covers. A nod to Roadsworth’s premonitory work. A fun look back at history.

In 2008, Alan Kohl directed a movie on his work, called Roadsworth : Crossing the line, which was produced by the National film board of Canada. The CIAC MTL exhibited Roadsworth’s work and Kohl’s film in situ at the La Biennale de Montréal – BNL MTL 09.

For more information on the Roadsworth’s Balade d’écolier, click here.

Make sure to visit the CIAC MTL’s shop to learn about all the contemporary artworks on sale.

Portrait d’Artiste: Françoise Sullivan

Il nous fait plaisir de signaler l’exposition Françoise Sullivan : Les années 70 à la Galerie de l’UQAM. Ce corpus d’œuvres rassemble les expérimentations de l’artiste au cours des années 1970 principalement faites en Europe. Signataire de Refus Global en 1948, Françoise Sullivan, que ce soit derrière ou devant la caméra, produit une œuvre sensible aux réalités sociales de l’époque. Par la photographie, le film, les textes ou les actions performatives, elle crée des œuvres qui témoignent d’une réflexion sur la Culture, ses origines, ses réalisations et sa place dans notre histoire occidentale. Une exposition réalisée sous le commissariat de Louise Déry que nous vous invitons à voir. À ne pas manquer.

Portraits de personnes qui se ressemblent. Image: Galerie de l’UQÀM

Nous profitons de cette occasion pour rappeler la présentation d’une œuvre majeure de Françoise Sullivan aux Cent jours d’art contemporain de Montréal en 1987, dans l’expo Stations. Pour l’évènement, l’artiste a peint une immense toile dans un espace circulaire. Elle a couvert les murs, le plancher et une colonne créant ainsi une installation unique. La présence d’un sous-marin dans l’œuvre nous laisse penser que nous sommes sous l’eau. À bien y regarder, les coups de pinceaux généreux, au sol et sur les murs, en gris mais aussi en couleurs vives, nous inondent dans ce sens. Un grand mystère s’y joue entre la vie et la mort, entre le bonheur et la peur.

Rotondo, Image: Cents Jours D’arts Contemporain (1987)


 

Louise Déry nommée Compagne des arts et des lettres du Québec

Il nous fait plaisir de souligner la nomination de Louise Déry au titre de Compagne des arts et des lettres du Québec, un titre décerné par la Conseil des arts et des lettres du Québec. Louise Déry est la directrice de la Galerie de l’UQÀM depuis 1997. Elle s’est mérité ce titre pour avoir mis son savoir-faire exceptionnel au service de la muséologie et de l’histoire de l’art. Elle a été commissaire d’une trentaine d’expositions d’artistes québécois, canadiens et du monde.

Louise Déry a été la commissaire de l’exposition David Altmejd à la Biennale de Montréal en 2007 et de la présentation de l’œuvre de Sylvie Blocher au Cents jours d’art contemporain de Montréal (1996).

Pour en savoir plus sur l’ampleur du nouveau poste de Louise Déry.


 

Portrait d’Artiste: Geneviève Cadieux

Nous avons le plaisir de souligner la plus récente installation de è au Musée des beaux-arts du Canada (MBAC), une œuvre montrant une possible rencontre entre deux personnes où se jouent le détachement autant que le désir de contact.

À cette occasion, nous tenons à rappeler la présence de l’artiste au CIAC MTL, lors des Cent jours d’art contemporain de Montréal en 1985 et en 1986 et lors de la BNL MTL en 2000.

En 1985, pour l’exposition Aurora Borealis, un événement marquant de la vie culturelle montréalaise, l’artiste a présenté Ravissement, une œuvre portant sur la représentation humaine en photographie. L’année suivante, pour l’exposition Lumières : Perception – Projection, elle présente The Shoe at Right Seems Much Too Large, le gros plan d’un regard enserré dans un cadre imposant. Ici encore se trouve la volonté de l’artiste d’explorer les thèmes de la représentation de la femme, de la sexualité, du voyeurisme et du pouvoir.

Ravissement (1985), Photo: Denis Farley

Pour la BNL MTL 2000, dans le cadre de la 2e édition de La Biennale de Montréal Geneviève Cadieux expose un travail sur la notion d’une présence hors-temps.


 

Portrait d’artiste: Laurence Dauphinais

Il nous fait plaisir de signaler la présentation de la pièce de théâtre Dans le nuage (première mouture) de Laurence Dauphinais et Maxime Caronneau le 11 juin au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui dans le cadre du FTA. Le défi à travers ce spectacle interactif est de savoir comment a fait l’astrophysicien Carl Sagan en 1977 pour condenser sur un disque l’essentiel de l’aventure humaine. Qu’allez-vous choisir? Comment?

Nous profitons de cette occasion pour rappeler que Laurence Dauphinais a été la gagnante de la 4ème édition du Concours Jeunes critiques en arts visuels du CIAC MTL (2000), en collaboration avec Le Devoir, à l’âge de 17 ans seulement. Laurence Dauphinais a également signé un texte dans la Publication des 20 ans du CIAC intitulé : Le Concours jeunes critiques en arts visuels, une expérience de démystification.

Laurence Dauphinais a été formée à l’École nationale de théâtre du Canada en interprétation et travaille en création multidisciplinaire à titre d’interprète, d’auteure, de metteuse en scène et de musicienne. Souvent récompensée, elle a voyagé dans plusieurs pays afin de présenter ses spectacles. Elle est également récipiendaire d’un Gémeaux pour son interprétation dans le projet de TV5, Écoute cette histoire.


Spotlight on: Françoise Sullivan

We would like to mention the exhibition Françoise Sullivan : Les années 70, which is currently taking place at the Galerie de l’UQAM. The pieces gathered are the results of experimentations made by artist Françoise Sullivan in the 1970s, when she was mainly working in Europe. We would like to use this opportunity to highlight the work she made for the Cent jours d’art contemporain de Montréal, organised in 1987 by the CIAC.

Being one of the writers of Refus Global (1948), Françoise Sullivan is known to create artworks that speak on the social issues of her generation, no matter if she is in front or behind the camera. Using photography, cinema, written text or performance art, she creates art that acts as a meditation on her culture, her origins, her achievements and her place in our history. Françoise Sullivan : Les années 70 is curated by Louise Déry. A must see!

Portraits de personnes qui se ressemblent, Image: Galerie de l’UQÀM

Françoise Sullivan was one of the artists exhibiting their work at the third edition of the Cent jours d’Art contemporain de Montréal in 1987. Her installation, which was done in a circular room, was created by painting on the floor and on the walls. The shape of a submarine was added to the abstract imagery to give us the impression that we were underwater. From this, we could notice that the whole installation was made to give us this impression. A great mystery is at play in Sullivan’s work at the Cent Jours, a mystery torn between life and death, between happiness and fear.

Rotondo, Image: Cents Jours D’arts Contemporain (1987)


 

Louise Déry

We are pleased to announce the nomination of Louise Déry for the title of Compagne des arts et des lettres du Québec, a title awarded by the Conseil des arts et des lettres du Québec. Louise Déry is the director of the Galerie de l’UQÀM since 1997. Her nomination is due to the many years of work pushing forward art history and museology. She was the curator for more than thirty exhibitions on Canadian as well as international artists.

Louise Déry curated the David Altmejd exhibition at the Biennale de Montréal in 2007. She was also responsible for the exhibition of Sylvie Blocher’s artwork at the Cents jours d’art contemporain de Montréal (1996).

To learn more on Louise Déry and her new title of Compagne des arts et des lettres du Québec.


 

Spotlight on: Geneviève Cadieux

We are pleased to announce Geneviève Cadieux’s latest exhibition at the National Gallery of Canada (MBAC). Barcelone is an artwork picturing the possible meeting of two people where indifference, as well as the desire for physical contact, are at play.

We would like to use this opportunity to highlight the work she made for the Cent jours d’art contemporain de Montréal, organised by the CIAC in 1985 and 1986, as well as for the BNL MTL in 2000.

In 1985, for Aurora Borealis, an event highlighting Montreal’s cultural life, Geneviève Cadieux created the artwork Ravissement, a piece on human representation in photographs. The year after, for the Lumières : Perception – Projection event, she made the piece The Shoe at Right Seems Much Too Large in which a close-up on the eyes of the subject are tightly inserted into a large frame. Once again, we can observe the artist’s desire to explore themes like woman representation, sexuality, voyeurism, and power.

Ravissement (1985), Photo: Denis Farley

At the second edition of the La Biennale de Montréal in 2000, Geneviève Cadieux explored the concept of « timeless presence ».


 

Spotlight On: Laurence Dauphinais

We would like to mention the play Dans le nuage (First Draft) by Laurence Dauphinais and Maxime Caronneau, being shown june 11 at the Centre du Théâtre d’Aujourd’hui for the FTA festival. This interactive play takes on the challenge in finding how astrophysicist Carl Sagan chose the content that was supposed to summarize the essence of humanity in order to create a vinyl record to be sent out to space. What should you choose? How?

We would like to use this opportunity to highlight the fact that Laurence Dauphinais was one of the winners of the 4th edition of the Young visual arts critics Competition organised by the CIAC MTL in 2000, at the young age of seventeen years old. Laurence Dauphinais also wrote a text for the Publication des 20 ans du CIAC titled: Le Concours jeunes critiques en arts visuels, une expérience de démystification.

Laurence Dauphinais was taught multidisciplinary creations and interpretation at the National theater school of Canada. She graduated as an actor, writer, director and musician. Having received many awards over the years, she also received a Gémeaux award for her work on the TV5 project Écoute cette histoire.

Portrait d’artiste: Jean-Pierre Gauthier

À ne pas manquer : Jean-Pierre Gauthier, artiste montréalais, présente au centre OBORO du 29 mai au 19 juin, Asservissements, une installation et à Ellephant du 9 au 31 juillet, Générateur stochastique. Des œuvres où le système et le hasard se posent en contradiction. Il est donc question de hasard contrôlé ou plutôt de hasard interactif.

Asservissement au centre OBORO                            Générateur stochastique à Ellephant

Ses œuvres sont des installations sonores produites par des machines activées par le public. Celui-ci se retrouve dans une position où il oscille entre la volonté de contrôler un système et celle d’en perdre le contrôle. L’improvisation, ou l’imprévisible, est un élément important dans son travail. Ses œuvres sont en quelque sorte asservies au public tout en ayant leur propre autonomie puisqu’elle génère leur propre son.

GAUTHIER, Jean-Pierre, Le grand ménage, 1998, Biennale de Montréal 2000.
Photo : Archives du CIAC

De passage au CIAC pour la Biennale de Montréal 2000, à l’occasion de l’expo Tout le temps/Every Time. Jean-Pierre Gauthier présente Le grand ménage. Une installation mettant de l’avant le déploiement de serpillières et de balais tournoyants, d’ustensiles et d’outils bruyants. Entre la liberté d’arrêter un processus et d’établir des connexions changeantes, l’inachèvement est comme un état salutaire. L’artiste met donc en évidence la tension qui existe entre l’obligation de faire et la liberté de bifurquer.


 

Portrait d’artiste: Nadia Myre

À l’occasion de la présentation de la pièce de théâtre A casual reconstruction + Strike/thru, que Nadia Myre et Johanna Nutter ont présentée tant sur la scène du MAI qu’en ligne du 3 au 5 juin 2021, nous aimerions rappeler le passage au CIAC de Nadia Myre.

D’origine algonquine et membre de la Première Nation Kitigan Zibi Anishinaabeg, Nadia Myre est une artiste multidisciplinaire qui trouve inspiration dans la tradition culturelle de ses ancêtres. Faisant usage de plusieurs médias, dont la sculpture, la vidéo, la peinture et l’écriture, elle va même jusqu’à demander la participation du public afin de réaliser ses œuvres. On retrouve Nadia Myre dans le projet Papier Peint sur le site web du CIAC.

Contact in monochrome, Image : Code Switching exhibition, 2018

Nadia Myre a aussi présenté deux œuvres lors de la sixième édition de la Biennale de Montréal, organisée par le CIAC en 2009. La première, intitulée The Scar Project, rappelait les douleurs ou traumatismes vécus par les membres de sa communauté au moyen d’aiguilles, de fil, de papier et de crayons. Une centaine de ces créations impromptues ont ensuite été sélectionnées au hasard afin de devenir la fondation de sa deuxième œuvre, Scarscape.

Nadia Myre à la Biennale de Montréal 2009.


 

Portrait d’artiste: Caroline Monnet

Jusqu’au premier août 2021 est présentée au Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM) l’exposition Ninga Mìnèh réalisée par l’artiste Caroline Monnet. Cette première exposition personnelle nous permet de signaler sa présence dans un projet du CIAC.

Artiste visuelle et réalisatrice, Caroline Monnet tire son inspiration de la culture autochtone afin d’en témoigner tant la réalité contemporaine des Premières Nations que les difficultés auxquelles ils font face encore aujourd’hui. Hautement récompensé, Caroline Monnet profite d’un succès international, exposant dans de nombreuses institutions prestigieuses telles que le Palais de Tokyo (Paris) et le centre Haus der Kulturen der Welt (Berlin), ainsi que de nombreuse galeries reconnues dans lesquelles sont intérêt pour la mise en place d’une discussion sérieuse sur la situation précaire de la communauté autochtone est toujours en premier plan.

Modern Tipi (Edith), Image: Exposition Wanderlust, 2012

Ces mêmes thèmes sont également présents dans les motifs abstraits utilisés dans le travail de papier peint qu’elle produisit pour l’exposition Wanderlust en 2018. Ces motifs monochromes ont pu ensuite être observés lors de l’exposition A Whole Made Of Many Parts organisée par le centre d’art contemporain Arsenal Contemporary Art à Toronto. Le projet du CIAC Papiers Peints à su mettre en valeur ces œuvres murales afin de construire une base d’information sur les artistes actuels travaillant ce médium.

Sans Titre (Papier Peint), Exposition A Whole Made Of Many Parts, 2019

L’exposition Ninga Mìnèh sera présentée au Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM) jusqu’au 1er août 2021. Plusieurs œuvres de l’artiste y seront présentées. Accédez au lien vers la page du MBAM en cliquant ici.

Caroline Monnet dans le cadre du projet Papiers Peints.


Spotlight on: Jean-Pierre Gauthier

Two new works of Montreal artist Jean-Pierre Gauthier are being shown this summer. First, the OBORO art center is exhibiting Asservissements from May 29 to June 19. Then, the piece Générateur stochastique is being shown at the Ellephant gallery . At the heart of those two installations is the clash between the systematic and the unpredictable, resulting in a kind of randomised control. They are not to be missed.

Asservissement at the OBORO center                                    Générateur stochastique at Ellephant

The pieces are sound-producing installations that are activated by the public. The user finds himself being torn between the need to control the results and the desire to let the system lose all control. The concept of improvisation is a key component in the work of Jean-Pierre Gauthier. His artworks are in a way dominated by the public, but at the same time enjoying their own autonomy considering that they create their own sounds.

GAUTHIER, Jean-Pierre, Le grand ménage, 1998, Biennale de Montréal 2000.
Photo : CIAC Archives

The CIAC worked with Jean-Pierre Gauthier during the Biennale de Montréal 2000, which had the theme Tout le temps/Every Time. At the event, the artist showcased the piece Le grand ménage which was an installation that used common objects like mops, brooms, silverware and such as a way of creating soundscapes. Once again, while being presented with the piece, the viewer is torn between the need to stop the process and establish a connection between the different elements. Here, the focus is directly targeted towards the need to act and the desire to let everything develop freely without any guiding influence.


 

Spotlight on: Nadia Myre

A casual reconstruction + Strike/thru is a play co-written by Nadia Myre and Johanna Nutter. Presented at the MAI from June 3 to June 5 2021, we would like to use this opportunity to shed light on Myre’s work produced for the CIAC.

Being of algonquin descent and part of the Kitigan Zibi Anishinaabeg community, Nadia Myre is a multidisciplinary artist who finds inspiration in her ancestor’s heritage and the First Nation’s culture as a whole. Using different mediums like sculpture, video, painting, and writing, she even asks the participation of the public itself as a way of completing her pieces. We can find Nadia Myre in the CIAC project Wallpapers.

Contact in monochrome, Picture: Code Switching exhibition, 2018

Nadia Myre was part of the sixth edition of the Biennale de Montréal, organized by the CIAC in 2009, where she presented two new artworks. The first one, called The Scar Project, was made to shed light on the pain and suffering experienced by the members of her community using materials like needles, yarn, pencils, and paper. A hundred of those small canvases were then picked at random to become the blueprint for her second work at the biennale: Scarscape.

Nadia Myre at the Biennale de Montréal 2009.


 

Spotlight on: Caroline Monnet

Ninga Mìnèh by artist Caroline Monnet is being exhibited at the Montréal’s Museum of Fine-Arts until the 1st of august. This first solo exhibition is a good opportunity to look back at the work she made for the CIAC.

A visual artist and film director, Caroline Monnet pulls her inspiration from the indigenous culture and history as a way of telling, through her art, the modern state of the First Nations’ people and their struggles. Highly awarded, Caroline Monnet is benefiting from an international success, being exhibited in a number of prestigious institutions like the Palais de Tokyo (Paris) and the Haus der Kulturen der Welt art center (Berlin), as well as a number of recognized galleries in which she never hesitates to show artworks that bring forth a discussion on the challenges that the indigenous community faces each day.

Modern Tipi (Edith), Picture: Wanderlust exhibition, 2012

These same themes of struggle are noticeable in her abstract motifs used in the wallpapers she produced for the Wanderlust exhibition in 2018. Those monochrome motifs were then used in the exhibition A Whole Made Of Many Parts, organised by the Arsenal contemporary art center in Toronto. The CIAC project Wallpapers, which has the goal of building a database of artists that worked with the medium and helped push it forward, includes Caroline Monnet as part of it’s roster.

No Title (Wallpaper), Picture: A Whole Made Of Many Parts exhibition, 2019

The Ninga Mìnèh exhibition will be shown at the Fine-Arts Museum of Montreal (MBAM) until the 1st of August 2021. You can access the MBAM’s website by clicking here.

Caroline Monnet’s work in the Wallpapers project.