Infolettres

FRANÇOISE SULLIVAN AU

METROPOLITAN MUSEUM OF ART, NEW YORK

Le Metropolitan Museum of Art de New York présente, depuis lundi dernier, le 11 octobre, une importante exposition intitulée SURREALISM BEYOND BORDERS. Une exposition visant à témoigner du surréalisme à travers le monde. Cette esthétique, cette pensée, cette façon de comprendre la vie ont effectivement touché des artistes et des écrivains actifs dans plusieurs pays dont le Québec.

Françoise Sullivan participe à cette exposition en présentant quatre photos de l’improvisation spontanée, Danse dans la neige, qu’elle a exécutée en févier 1948 chez Jean Paul Riopelle à Otterburn Park. Les photos ont été prises par Maurice Perron.

Françoise Sullivan, devant Danse dans la neige, au Metropolitan Museum, New York.
Expo: Automatism Beyond Borders, 4 octobre 2021. Photos : © Claude Gosselin.

Les directeurs des musées où l’exposition est présentée, Max Hollein du MET Musem, et Frances Morris, de la Tate Modern, écrivent dans leur lettre d’invitation à Françoise Sullivan :

« While the exhibition aims to cast both a deep and wide view of the topic, as well as to include many examples of underrepresented artists, it will be grounded by a central core of shared themes. One of these is automatism, the practice of mark-making perhaps most associated with Surrealism and with a special legacy among Les Automatistes in Montréal. In the context of our presentation your practice has particular significance and poignancy. Your extraordinary Danse dans la neige, documented by Maurice Perron, represents a different dimension, as it extends the legacy of automatism into a lyrical, movement-based practice that transforms the mark of the hand into one created by the movement of the body. While your discussions about the specific choice of images continue with the curators, we are confident that including your work in the exhibition will help to reveal the connections of Surrealism and performance, and its particular resonance for mid-century practices. »

L’exposition est le résultat du travail de la conservatrice Stephanie D’Alessandro du MET Museum et du conservateur Matthew Gale de la Tate Modern à Londres. Un travail immense qu’il convient de souligner. Nous en profitons pour présenter toutes nos félicitations à Françoise Sullivan pour son inclusion dans cette exposition.

Photo de g. à d. : Stephanie D’Alessandro, Françoise Sullivan,
Sheena Wagstaff, Chairman of the Modern and Contemporary Art Department au MET.
Photos : © Claude Gosselin, 4 octobre 2021.

L’exposition sera présentée au MET Museum jusqu’au 30 janvier 2022. Elle ira par la suite à la TATE Modern, à Londres.


 

FRANÇOISE SULLIVAN AT

THE METROPOLITAN MUSEUM OF ART,

NEW YORK

The Metropolitan Museum of Art in New York presents, since last Monday, October 11th, a major exhibition named SURREALISM BEYOND BORDERS. An exhibition about the surrealist movement all over the world. This esthetic, this way of thinking, this way to understand life touched many artists and writers from many places, including Quebec.

Françoise Sullivan participate to this exhibition by presenting four pictures of her spontaneous improvisation, Danse dans la neige, which she did in February 1948 at Jean Paul Riopelle’s home in Otterburn Park. The pictures had been taken by Maurice Perron.

Françoise Sullivan, in front of Danse dans la neige,  Metropolitan Museum, New York.
Expo: Automatism Beyond Borders, October 4th, 2021. Photos : © Claude Gosselin.

The directors of the museums, at the MET, Max Hollein and at the Tate Modern, Frances Morris, have written to Françoise Sullivan in their invitation letter:

« While the exhibition aims to cast both a deep and wide view of the topic, as well as to include many examples of underrepresented artists, it will be grounded by a central core of shared themes. One of these is automatism, the practice of mark-making perhaps most associated with Surrealism and with a special legacy among Les Automatistes in Montréal. In the context of our presentation your practice has particular significance and poignancy. Your extraordinary Danse dans la neige, documented by Maurice Perron, represents a different dimension, as it extends the legacy of automatism into a lyrical, movement-based practice that transforms the mark of the hand into one created by the movement of the body. While your discussions about the specific choice of images continue with the curators, we are confident that including your work in the exhibition will help to reveal the connections of Surrealism and performance, and its particular resonance for mid-century practices. »

This exhibition is the result of the work of the curator Stephanie DAlessandro from the MET Museum in New York and the curator Matthew Gale from the Tate Modern in London UK. An immense work worth to point out. We also congratulate Françoise Sullivan for her inclusion in the exhibition.

Picture from left to right: Stephanie D’Alessandro, Leonard A. Lauder Curator in Charge of the Leonard A. Lauder Research Center for Modern Art, Françoise Sullivan, Sheena Wagstaff, Chairman of the Modern and Contemporary Art Department at the MET.
Photos : © Claude Gosselin, October 4th, 2021.

The exhibition will be presented at the MET Museum until January 30th, 2022, then will travel to the Tate Modern in London UK.

Today we launch a new podcast for the MAPPING THE AUTOMATISTS project. This one is telling about the time that the Automatists spent studying at l’École des beaux-arts de Montréal.

We also want to tell that it would be appropriate to give back to l’École des beaux-arts de Montréal an art-related vocation. It might also be a good candidate to become LA PLACE DES AUTOMATISTES.

L’École des beaux-arts de Montréal could be an ideal place to host art exhibitions, conferences, educational projects, and art residencies. All those activities in the goal to showcase our local artists and to put them in relation with foreign ones in addition to become an international touristic landmark.

The buildings that used to host l’École des beaux-arts de Montréal are currently empty and owned by the Quebec Government. They have an immense potential to promote culture in Montreal. It needs to be acknowledged especially since it would also be an occasion to valorize our patrimonial Architecture.

Claude Gosselin

Dans le cadre du projet CARTOGRAPHIE DES AUTOMATISTES À MONTRÉAL, nous lançons aujourd’hui le balado relatant les années de formation des Automatistes à l’École des beaux-arts de Montréal.

Nous profitons de cette occasion pour rappeler qu’il serait fort justifié de redonner à l’École des beaux-arts de Montréal sa vocation pour les arts. Il serait aussi fort pertinent d’identifier cet emplacement comme LA PLACE DES AUTOMATISTES.

L’École des beaux-arts de Montréal serait l’endroit idéal pour y présenter des expositions, y tenir des conférences, accueillir des projets éducatifs et des résidences d’artistes. Toutes ces activités établies dans une volonté de faire découvrir nos artistes et de les mettre en lien avec ceux d’ailleurs tout en participant l’accueil touristique international.

Les bâtiments ayant servi à l’École des beaux-arts de Montréal, sont la propriété du Gouvernement du Québec. Ils sont actuellement non utilisés. Ils ont par contre un potentiel immense pour faire rayonner la culture à Montréal. Il suffit de vouloir le reconnaître et de valoriser notre patrimoine architectural par la même occasion.

Claude Gosselin

Nous vous signalons la présentation de SPHERE(S),
un nouvel événement international en art contemporain

Cet événement sera présenté lors de la journée
CHORUS SPHERE(S) LAB
un laboratoire d’idées discutées entre
les acteurs/artistes associés à SPHERE(S),
les acteurs/artistes de LONGUEUIL JE[U]S, et
le public

Jeudi le 16 septembre 2021 de 9h30 à 17h30
à la salle Agora, Université de Sherbrooke, Station de métro Longueuil

Conceptrice de la journée et de SPHERE(S) : Chantal Pontbriand, commissaire d’expositions

Quels sont les enjeux d’un événement international en art contemporain ? Les avantages ? L’impact sur les plans local, national, international ? Quel est le rôle de l’artiste ?

Comment agir en tant qu’artiste au sein d’une collectivité, d’un milieu de vie ?

Comment le citoyen peut-il participer à un tel événement ?

Pour réserver : spheresartinternational@gmail.com

Aussi, du 16 au 19 septembre 2021, de midi à 21h,

AGRÉGAT, centre d’artiste de Longueuil, présentera le Laboratoire JE(U)S,

un ensemble d’activités sur le territoire de la Montérégie.

Découvrez la programmation complète ici.

Pour la programmation complète de CHORUS SPHERE(S) LAB

Expo GROWTH & RISK au World Trade Center
11 septembre 2001

Tiré de Growth & Risk, New York, 2021/09/11

En septembre 2001, le gouvernement du Québec lançait l’opération Québec New York 2001. Il s’agissait de présenter à New York au World Financial Center, voisin du World Trade Center, quelques réussites culturelles, culinaires, touristiques et commerciales parmi les meilleures du Québec.

L’attentat tragique du 11 septembre sur le World Trade Center est venu détruire cette opération pour le moins sympathique envers les arts contemporains du Québec.

Les arts visuels étaient couverts par une exposition du commissaire Claude Gosselin intitulée Growth & Risk dans une petite galerie du World Financial Center.

Les artistes de l’exposition : Jocelyne Alloucherie, Jacques Bilodeau, Pierre Dorion, Evergon, Jérôme Fortin, Jean-Pierre Gauthier, Michel Goulet, Sylvie Laliberté, Diane Landry, Myriam Laplante, Gilles Mihalcean, Stephen Schofield, Claude Simard.

L’exposition était montée le 10 septembre au soir mais n’a jamais pu ouvrir au public. Le 11 septembre, en matinée, le local fut récupéré par les autorités pour qu’il puisse servir de morgue d’urgence. Les œuvres ont été poussées le long d’un mur. Ce n’est que deux mois plus tard qu’on a pu les récupérer, quelques-unes endommagées, d’autres ayant été sauvées miraculeusement sans dommage. Nous devons remercier les autorités gouvernementales de l’époque pour avoir compenser les pertes auprès des artistes.

Peut-être y avait-il quelque chose de prémonitoire dans le titre, Growth & Risk, titre trouvé par Stephen Schofield. Pour notre part nous avons voulu rappeler que tout développement, toute recherche, toute liberté apporte ses éléments de risque. Et si l’art nous permet de nous confronter à des réalités plurielles, à des manières de voir et d’être, alors nous assumons le risque de vivre ces moments privilégiés.

Ci-Joint, une vidéo prise à New-York, 2001.

Claude Gosselin, C.M., septembre 2021.


GROWTH & RISK Expo at the World Trade Center

September 11, 2001

From Growth & Risk, New York, 2021/09/11

In September 2001, the Quebec Government launched Operation Québec New York 2001. The purpose was to present in New York at the World Financial Center, next to the World Trade Center, some of Quebec’s best cultural, culinary, tourist, and commercial achievements.

The tragic bombing of the World Trade Center on September 11 ruined that operation featuring samples of Quebec contemporary art.

The visual arts were represented in an exhibition curated by Claude Gosselin entitled Growth & Risk in a small gallery of the World Financial Center. The artists were

Jocelyne Alloucherie, Jacques Bilodeau, Pierre Dorion, Evergon, Jérôme Fortin, Jean-Pierre Gauthier, Michel Goulet, Sylvie Laliberté, Diane Landry, Myriam Laplante, Gilles Mihalcean, Stephen Schofield, Claude Simard.

The exhibition was set up in the evening of September 10, but never opened to the public. On the morning of September 11, the premises were taken over by the local authorities to be used as an emergency morgue. The exhibits were lined against a wall and could only be retrieved two months later, some damaged, others miraculously intact. We must thank the authorities for having compensated the artists’ losses.

The title given to the exhibition by Stephen Schofield, Growth & Risk, may have been premonitory. It reminds us that every research, every freedom contains elements of risk. If the arts expose us to multifaceted realities, different ways of seeing and being, then we must assume the risk of living those privileged moments.

Attached, a video taken in New York, 2001.

Claude Gosselin, C.M., September 2021.

Today it’s the launching of the newest podcasts from the project Mapping The Automatists in Montreal.

ROSS HOUSE, Françoise Sullivan’s Studio

Librairie Tranquille

If you have a Spotify account or experiencing issues with the previous links you can listen to them here:

ROSS HOUSE, Françoise Sullivan’s Studio

Librairie Tranquille

And here for the rest of the episodes on Spotify

More to come next week.

Good listening.


 

Les versions françaises des balados de la Cartographie des Automatistes à Montréal sont disponibles ici.

Les suivants seront mis en ligne prochainement.

Bonne audition.

Décès de Marcel SAINT-PIERRE (1944-2021)

Nous regrettons le décès de Marcel Saint-Pierre survenu le 6 août dernier à l’âge de 77 ans. Pour l’occasion, nous présentons un très beau texte d’Éric Devlin rappelant sa carrière multiforme et l’amitié qu’il savait partager généreusement.


 

Dans la série Cartographie des Automatistes

Vernissage à la Librairie Tranquille, 31 août 1948.
Photo : Fonds Henri Tranquille, Université de Sherbrooke.

Hôtel Windsor,1938-1935.
Photo : William Notman, Musée McCord.

Les balados sur la conférence de Paul-Émile Borduas à « l’Hôtel Windsor » et sur la « Librairie Tranquille » sont maintenant en ligne.

Aujourd’hui, lancement des balados du projet La Cartographie des Automatistes à Montréal. Voici les trois premiers : l’Ermitagele Domicile des Gauvreau, le Domicile de Muriel Guilbault.

Les suivants seront mis en ligne mercredi prochain.

Bonne audition.


Today it’s the launching of the podcasts from the project Mapping The Automatists in Montreal. Here are the two first ones: The Ermitage and The Gauvreau Residence.

The following podcasts will be broadcast next Wednesday.

Good listening.